Le Monde nous informe que le Premier Ministre a rappelé aujourd’hui son attachement à réaliser l’objectif de ramener nos comptes publics à l’équilibre à l’horizon 2012. Je l’en félicite et l’en remercie. Dans la tourmente actuelle, après les annonces diverses et variées, c’est un rayon de sagesse qui ressemble à un rayon de soleil dans un ciel noir. L’injection d’argent public (emprunté puisque nous n’avons pas un sou vaillant) dans l’économie ne servirait à rien sauf à accroitre encore notre déficit et notre endettement nous précipitant plus vite encore dans la voie de l’étouffement à cause de la charge croissante d’intérêts.
Il n’y a pas d’autres solutions que laisser jouer la règle des stabilisateurs automatiques, c’est à dire ne pas chercher à compenser les moins fiscales liées au ralentissement, stabiliser les dépenses, et ne pas baisser les impôts. En revanche, le secret de la réussite réside dans la capacité du Président, du Premier Ministre et du Gouvernement à alléger de manière spectaculaire l’impôt papier, c’est à dire les formulaires, les contrôles, la bureaucratie triomphante. Une suspension de toutes règles qui pénalisent l’économie et l’emploi devrait être décrétée pour la durée de la crise. C’est le moment de lever tous les handicaps ! Allez foncez ! Un trésor est caché sous cette décision … qui ne coûte rien !
Que François Fillon ait la volonté d’y parvenir, il ne faut pas en douter, cela fait partie de ses qualités.
Qu’il soit en mesure d’y arriver, c’est une autre histoire. Ca ne dépend pas que de lui.
Pour autant, je lui souhaite très sincèrement d’y parvenir.
Il peut être assuré de mon soutien moral. J’attends de voir.
Pour l’instant, je fais partie du nombre de ceux à qui la France a déjà coûté bien cher, et suis donc d’un naturel septique.
Afficher des intentions c’est très bien. Faut-il que les actes soient à la hauteur du résultat attendu.
Ce n’est pas nouveau, des bonnes intentions, cela fait des décennies que l’on en a.
On voit le résultat.
De plus, même si l’objectif est atteint, ça ne réglera qu’une petite partie du problème.
Bonsoir Monsieur le Ministre,
Je tiens avant tout à vous signifier à quel point je regrette que vous ne soyez pas notre nouveau président du Sénat.
Mai j’ai parfaitement conscience que vous vous êtes battu comme un Lion et que vous les avez tous remis à leur place, les soi-disant candidats à la présidence du Sénat.
Vous avez mené une extraordinaire campagne et je ne me lasse pas de consulter les archives vidéos et écrits de votre blog depuis presque deux jours maintenant.
Vraiment Monsieur le Ministre, vous avez fait preuve d’un très grand savoir-faire, aucun sénateur n’aurait réussi à rivaliser en qualité et en médiatisation comme vous avez su le faire en l’espace de ces quinze derniers jours.
Je plains Larcher et Raffarin mais surtout l’exécutif et les gouvernants parce que vous pourriez leur apporter beaucoup de leçons, tant en matière budgétaire puisque votre expérience acquise au bout de plusieurs dizaines d’années est unanimement reconnue et incite systématiquement à des remises en question budgétaire mais aussi en matière de médiatisation de vos idées qui tendent à devenir une référence en matière de communication gouvernementale.
Néanmoins Monsieur le Ministre, je tiens à attirer votre attention sur le fait que votre département de l’Orne, qui certes, se révèle absolument important à vos yeux ne doit pas devenir votre unique critère d’attention et j’ose prendre la liberté de vous avouer que je ne suis pas Ornais et comme de très nombreux fidèles internautes de votre blog, vous représentez aussi les autres citoyens français qui ne sont pas issus de l’Orne mais qui se reconnaissent complètement dans vos idées et votre personnalité.
Enfin, pour moi, le débat est clos.
Je rebondis simplement sur une phrase de votre billet : "En revanche, le secret de la réussite réside dans la capacité du Président, du Premier Ministre et du Gouvernement à alléger de manière spectaculaire l’impôt papier, c’est à dire les formulaires…" Et je m’exalte à ces mots parce que je me dis : Mais comment promouvoir l’impôt électronique, déclaration et paiement via le Net quand le gouvernement et en particulier, sa majesté, souhaite promouvoir la riposte graduée et l’interruption des accès Internet des téléchargeurs du dimanche.
Comment peut-on faire accepter l’idée que le gouvernement via les maisons de disques s’abrogent-ils le droit d’interdire l’accès à Internet, c’est à dire, l’accès aux plus élémentaires moyens de disposer d’un outil essentiel dans l’exercice de ses devoirs citoyens ?
Monsieur le Ministre, vous êtes un révolutionnaire des idées et vous représentez à mes yeux, la personnalité politique la plus compétente en matière fiscale et budgétaire mais aussi en matière numérique et Internet !
Par conséquent, je vous pose la question : "Que pensez-vous de la Riposte graduée dîtes loi HADOPI d’Olivennes, promu récemment nouveau roi du nouvel Obs?"
Finalement, ne vaut-il pas mieux être condamner à 30 ans de prison ferme incompressible avec option double peine tant souhaité par Sarko et mise en place par une fille issue de l’immigration, ou accepter d’être privée de ses droits et devoirs citoyens à savoir pour les abonnés aux formules triple-play, ne plus accéder à la télévision, au téléphone et à l’Internet !
Monsieur le Ministre, je vous l’écris tout net, je préfère mourir que de me voir être privé de mes droits citoyens ! Je ne supporterai pas de vivre sans téléphone, sans accès Internet et sans télé ! Pas tant parce que ce sont des éléments essentiels à ma vie mais franchement parce que j’estime inadmissible que l’on me dicte ma vie par procuration et que je devienne alors l’esclave de mon crime.
En prison Monsieur le Ministre, on est l’esclave que de soi-même, on nous prive de la liberté, mais on ne nous prive pas de communiquer. La Riposte Graduée Monsieur le Ministre, c’est déjà un premier pas vers la dictature.
Monsieur le Ministre, pardon de vous le demander mais je ne souhaite pas que vous preniez position, je souhaite simplement que vous écriviez un nouveau billet sur ce sujet.
Monsieur le Ministre, je tenais enfin à vous l’écrire : Vous avez mené la plus belle campagne sénatoriale que je n’ai jamais vécue. Merci.
Mr Fillon est-il "alchimiste" comment va-t-il réduire notre "cher" déficit à zéro ?
toutes les simulations "sérieuses" d’évolution de nos comptes publics montrent
au contraire une augmentation du déficit et non PAS UN RETOUR A L’EQUILIBRE…."
à Gerfo
la semaine dernière le gouvernement déclarait le contraire, en cas crise on peut faire pire côté déficit, ce ne sont que des paroles, vous avez raison ce sont les actes qui comptes
et de ce côté c’est toujours plus de dépense, comme l’Etat n’a plus le sous le voici qui vide cette semaine la CDC, comme si la CDC n’était pas 100% publique, acheter 30000 logements en actant une baisse de 20% de l’immobilier c’est inévitablement provoquer dire à tous les acheteurs : n’achetez pas, attendez que ça baisse de 20%, les promoteurs sont d’accord
c’est débile, et en plus avec l’argent public.
@ Alain Lambert
pas d’accord avec vous. J’ai connu beaucoup d’entreprise en difficulté qui réagissent exactement comme vous, s’attaquer à la consommation de gommes et de crayons, aux notes de frais…
autrement dit, il a la gangrène, il faut le couper les ongles, non, il faut lui couper la jambe.
Regardez donc comment ça se passe chez les autres, la Canada que nous connaissons bien a mis en place un vrai élan national, il a fait créer des entreprises par ses fonctionnaires pour externaliser les taches de production faites par les administrations avec garanties d’activité par des commandes publiques, il a privatisé massivement, vous n’y êtes pas du tout c’est pas en milliards qu’il faut compter mais par centaines de milliards sinon vous ne faites rien de structurant. Il faut des mesures qui se voient
quand je vois 8 milliards d’opérations extérieures dans le budget, pour aller se mettre l’islam à dos en Afganistan qui a déjà ruiné successivement les anglais, les russes, les américains, est-ce soutenable ? Faut se tirer de là.
Quand je vois qu’on entre dans le capital de Dexia qui n’en a absolument pas besoin, faussant la concurrence, volant les actionnaires au passage, c’est insoutenable, il ne faut pas que l’Etat mette son argent la dedans, il faut qu’il fasse le contraire,
Quand je vois que l’Etat surpaye le rendement du marché avec le livret A et fait payer ce risque par les locataires HLM et les collectivités locales et faussant énormément la concurrence, incite a augmenter l’épargne dont il garanti le rendement et la liquidité sans jamais chiffrer son risque
c’est ahurissant
et là c’est des centaines de milliards qui sont en jeu
vous ne voyez pas la gravité de la situation
ouvrez les yeux Alain Lambert
Et pendant ce temps, les ultra-monarchistes, ces Hollandes et consorts, qui n’ont rien oublié et rien compris, font les kakous et revent de restaurer l’ancien régime.
Bjr Alain Lambert…!
Vive l’informatique,mais que beaucoup trop de papiers,le ridicule risquerait de les tuer,même un sourire a déjà son coût…!
Heureseument que l’homme reste propre,comme le rire…!
Bien à vous,Reynaldo.
F.Fillon a certainement l’intention et la volonté de réduire le déficit, mais le problème est bien difficile à résoudre, il faut d’abord redonner du "moral" , une véritable confiance, un peu plus de liberté d’action, arrêter de taxer , revoir cette bureaucratie paralysante, en fait redonner l’envie d’avoir envie .
Si M. Fillon veut être soutenu il doit ,lui-aussi, nous donner des signes forts d’encouragements.
Sachant que les intérêts de la dette représentent le deuxième poste budgétaire après l’Education Nationale, on peut se demander si:
1. L’objectif d’être proche de zéro en 2012 n’est pas déjà irréaliste, compte tenu de la hausse des taux d’intérêts, de la dégradation des recettes fiscales, de la dégradation de la note de la France,
2. La meilleure façon de s’approcher de l’objectif " Zéro en 2012" n’est pas tout simplement de réduire fortement la dépense publique dès maintenant. Quand commence t’on?
Il va falloir en faire de la pédagogie pour tenir l’objectif. Sarkozy a récemment annoncé qu’il n’allait pas mener une "politique d’austérité" qui se traduirait par une "croissance encore plus molle". Guaino a lui sorti qu’en ces temps difficiles, les critères du PSC n’étaient pas prioritaires. Tout cela fait peur…
Au final, il va falloir sensibiliser chacun à notre niveau sur ce sujet : un peu comme pour l’environnement, c’est une nouvelle mentalité qu’il va falloir faire entrer dans la tête de tout le monde par des gestes au quotidien. Pas facile si la politique ne suit pas (ce n’est pas nous qui réformons l’Etat), mais il s’agit d’envoyer un signal fort, style "Nous sommes prêts et raisonnables". Toujours cette idée de responsabilité individuelle.
J’aime beaucoup le "proche" de zéro. Le gouvernement manie définitivement à merveille l’art de la sémantique, surtout en cette période de "croissance négative"
Tout français responsable souhaite ce qu’il y a de mieux pour la France et ce peu importe ses idées. Nous ne pouvons donc qu’encourager M. FILLON dans sa volonté de redresser la situation, mais comment va t’il faire ? ce n’est probablement pas en continuant de lancer une petite taxe par çi , une autre par là qu’il va y parvenir, il est inspendable de créer d’abord un climat de confiance afin de redonner un peu plus de moral et de supprimer toute cette paralysie bureaucratique et peut-être aussi avoir le courage de s’attaquer à certains tabous ? il faut inciter à produire des ressouces si l’on souhaite réellement rétablir un certain équilibre .
Monsieur Lambert,
Je souhaite simplement vous soumettre quelques propositions, que vous pourriez “lancer” comme vous savez le faire, dans les médias, ou bien suggérer à Monsieur Larcher.
Notre France déprime, comme vous avez dû vous en rendre compte. Et comme vous le savez également, le Sénat est entrain de salir son image auprès des Français, en raison tout d’abord des “privilèges” de certains, mis à nu dans un ouvrage récent “sénat : les super privilégiés”, mais également par la bataille fort peu glorieuse de “candidats” aux postes de questeurs, présidents de commissions…Désireux de toucher les agappes liées aux postes.
Ne pensez vous pas qu’il serait bon que le Sénat envoie un “message fort” à l’attention des citoyens, avec des mesures concrètes, directes, et vraiment positives, à même de redoper un peu le moral des citoyens ? Et de redonner un peu de crédibilité aux sénateurs ?
Un “signe” fort serait d’ouvrir (conformement à la loi votée en 2001) les portes du Sénat à la Cour des Comptes. L’Assemblée et la Présidence le font bien. Que craindre de cette transparence ? En “cachant” ses comptes, le Sénat fait croire, à raison ou à tort, qu’il y a des “caisses noires” comme dans un temps pas si lointain, des caisses noires servant non la France mais des “groupuscules”
Un autre “signe” fort serait de mettre en oeuvre l’article du Réglement qui impose des sanctions en cas d’absentéisme. Le Sénat est une belle maison, un club. Affichons les “absents” comme dans un club, et faisons payer à ceux qui ne respectent pas le Réglement du club, les sanctions prévues.
Un autre “signe” fort serait d’agir pour montrer que les sénateurs ne sont pas (forcément) des “super privilégiés”. Quel meilleur moyen que de répondre à la sollicitation de “Contribuables Associés” en reversant le “trésor de guerre” du Sénat au budget de l’État pour financer par exemple le rsa ?
Cette proposition est soutenu par Monsieur Alain Moyne-Bressand, député de l’Isère. En 1992, le gouvernement de Pierre Bérégovoy, pour plus de transparence et par souci d’économie, avait demandé le rapatriement au budget de l’État des excédents financiers des deux Assemblées. L’Assemblée nationale s’y était soumise, reversant en plusieurs fois 4,5 milliards de francs. Le Sénat, alors présidé par René Monory, s’y était refusé.
En le faisant vous montreriez que le Sénat :
–enfin, se décide à être une Chambre républicaine
–fait preuve d’exemplarité
–ne se désintéresse pas du sort des Français
–que le Sénat n’est pas plus égoiste que l’Assemblée Nationale…Du moins une Assemblée Nationale socialiste
–la transparence ne fait pas peur au Sénat…
Espérons que vous aurez ce courage. La France le mérite. Elle le mérite vraiment.
Budget 2009 : les petites astuces du Gouvernement pour faire avaler la pilule au Parlement
1. Surestimer la croissance pour majorer les recettes :
Chaque année, le ministre de l’Économie en exercice nous annonce une belle croissance. Chaque année, la croissance effectivement constatée s’avère inférieure à celle annoncée. Il y eut une exception en 2004 : Bercy s’était tellement trompé au cours des années récédentes que, cette fois-là, il avait publié une prévision basse !
L’exercice 2008 en cours révèle un grand décalage avec l’hypothèse de croissance (2,5%) qui a guidé l’élaboration du budget de cette année. Le 15 juillet dernier, le ministre de l’Économie, Christine Lagarde, annonça une croissance « plus près de 1,7% que de 2% ». Le 7 septembre, elle rabaissa encore ses prévisions, situant la croissance « sans doute autour de 1% ». Elle met la dégradation de la conjoncture internationale en avant pour expliquer ce ralentissement économique. Au bout du compte, les contribuables paieront, une
fois de plus, le déficit supplémentaire, qui viendra gonfler la dette, c’est-à-dire les dépenses de demain.
2. Sous-évaluer la dépense pour mieux la faire accepter
Les objectifs de solde budgétaire et de progression de la dépense publique, que les parlementaires sont seuls habilités à fixer, ne sont jamais tenus. Le gouvernement sous-estime systématiquement le
montant de la dépense publique dans le projet de loi de finance qu’il soumet chaque année à l’approbation du Parlement. Les représentants de la Nation ne devraient pas voter une loi de finance fondée sur des estimations non sincères.
La loi de finance 2008 a prévu 271,8 milliards de dépenses. Rendez-vous à la fin de l’année pour mesurer le décalage avec la réalité.
3. Donner l’illusion d’une stabilisation des dépenses en les décentralisant
Depuis 1982, la décentralisation a bon dos : elle permet chaque année à l’État de transférer un nombre important de ses dépenses aux collectivités locales. Mais pour les contribuables, le problème reste inchangé. Une dépense engagée, c’est une charge à régler et
un impôt de plus à payer ! La preuve : entre 2004 et 2007, les dépenses des collectivités locales augmentèrent de 40,4 milliards
d’euros alors que les dépenses de l’État ne diminuèrent sur la même période que de 17,8 milliards d’euros. Et les dépenses de la Sécurité sociale ne cessent d’augmenter elles aussi. C’est aux contribuables qu’il incombe de payer la note, immédiatement ou plus tard (gonflée dans ce cas des intérêts).
4. Laisser présager qu’il n’y aura pas de création de nouveaux impôts.
Lorsqu’elle est devenue ministre de l’Économie, en juin 2007, Christine Lagarde a de facto accepté la feuille de route du président de la République : « Nous ne créerons pas de nouveaux impôts », avait promis Nicolas Sarkozy. Aussi, en juillet 2007, déclara-t-elle à l’Assemblée nationale : « Il faut que le travail paye. » Ce qui nécessite un allègement de cette pression fiscale outrancière qui prive
les travailleurs du fruit de leurs efforts.
Mais, depuis juin 2007, une quinzaine de nouvelles taxes ont été votées ou annoncées. En voici quelques-unes :
Votées :
• Contribution patronale sur les stocks-options (250 millions), pour
réduire le trou de la Sécu, grevant les stock-options distribuées
après le 15 octobre 2007.
• Taxe exceptionnelle sur les compagnies pétrolières opérant
en France (150 millions).
• Taxe sur les poissons, crustacés et mollusques (80 millions),
pour aider les marins pêcheurs.
• Taxe sur les ordinateurs et clés USB (30 millions) votée en juillet
pour défendre la propriété artistique, frappant les particuliers.
Annoncées :
• Cotisations retraite (1 milliard de plus par an jusqu’à atteindre
4 milliards en 2011), pour réduire le déficit de la Sécurité sociale.
• Taxe de 1,1% sur les revenus du capital (1,4 milliard d’euros),
pour financer le RSA.
• Taxe sur les mutuelles et les complémentaires santé (1 milliard),
pour réduire le déficit de la Sécu.
• Taxes sur les opérateurs de télévision, de téléphonie et
d’Internet, pour financer la suppression de la publicité sur les
chaînes publiques : dès 2009, 0,9% du chiffre d’affaires des
opérateurs de téléphonie mobile et des fournisseurs d’accès
à Internet (400 millions) seront prélevés, et 3% des recettes
publicitaires des chaînes privées (80 millions).
Les questions à se poser :
Un élu vraiment responsable (çà doit encore exister !) peut il accepter pour le vote du budget 2009, une croissance totalement hypothétique ?
Les élus vraiment responsables vont ils enfin prendre le contrôle de la dépense publique, au lieu de laisser l’administration n’en faire qu’à sa guise une fois de plus ?
Les élus vraiment responsables peuvent ils accepter d’être complices
de cette fausse maîtrise des dépenses ?
Réponse au moment du vote du budget. On saura à ce moment là (il reste un espoir!) si les élus se considèrent comme étant les représentants d’un Peuple Souverain, qu’ils doivent servir au mieux…Ou bien comme les membres d’une Chambre d’enregistrement…A la différence prêt que celle de 1788 était beaucoup plus rebelle que ne le saura jamais le Parlement de 2008.
Grâce au G4 d’hier soir, les déficits vont pouvoir continuer à filer.
Les objectifs de 2012 ne seront donc pas atteints.
De toute façon, ils étaient impossibles à tenir puisque les budgets à venir ont été calculés sur une croissance de 1 % en 2009 et plus de 2% à partir de 2010.
Encore quelques années à patienter…………..
La France continue à faire de la gonflette en parlant de nouvel ordre mondial financier, en voulant punir les fauteurs de troubles financiers, en interdisant les parachutes dorés qui seront négociés dans les paradis fiscaux comme le Luxembourg.
Belle opération de communication et grande victoire de la tendance Guaino…
La classe moyenne va souffrir un peu plus.
G4 cette nuit.
mauvaise nouvelle pour l’Europe
tout va mal donc on dessert les rangs
on sait tous que quand ça va mal il faut s’unir
ben non,
Tout va mal, libre déficit pour tout le monde : vous allez voir l’euro à 1 pour 1 contre $, l’euro à la poubelle
(donc inflation, donc taux élevés, donc enfoncement dans la récession, etc…)
tout va mal, chacun sauve ses banques de son côté, pas question qu’une banque étrangère en profite pour acheter une banque française quand même.
c’est pas bon tout ça
en plus le mode de décision est exemplaire : les 4 gros décident pour les 22 autres, qui ne demandent qu’à faire des déficits et en l’absence du 5°gros qui justement a les banques les plus solides : l’Espagne qui a commencé à acheter pas mal de banques britanniques…
il vont être heureux à Madrid, seul pays d’Europe qui tire encore la croissance.
Bravo Trichet d’avoir laissé passer ça.
La présidence française détricote 50 ans d’Union.
J’espère que José Manuel Barroso aura le courage de démissionner.
Car tout le monde choisi le court terme et la démagogie alors que l’explosion de la bulle immobilière commence à peine en zone euro.
La peur au ventre avant même que ça baisse.
Enfin ,grâce à la France les prix de l’immobilier viennent de baisser de 20% en un week-end, voila le bon exemple.
L’annonce que l’Etat achète 30000 logements 20% sous le prix de marché et que les promoteurs sont d’accord pour les vendre va obligatoirement mettre dans la tête de tous les acheteurs qu’ils peuvent obtenir un discount de 20%.
C’est les vendeurs qui vont être heureux…
et le budget, on vient de baisser de 20% toute la ressource fiscale assise sur l’immobilier, de l’ISF aux taxes locales, bonjour monsieur le maire, comment va ta DSU ? pas mieux que ma TFPB…
à Mr Lambert et à JP…
la France est non seulement GANGRéNéE elle est aussi PARASITéE
le "sauvetage" du système bancaire en est un example… après
avoir pendant des années prélevé des commissions et des frais
sur des opérations risquées tout en n’assumant pas leur devoir de conseil
et de prudence les banquiers sont maintenant "sauvés" au frais des
citoyens qu’ils ont déjà ponctionnés…
les bornes du cynisme et du racket sont dépassées voila ce qu’en
pense Mr Juncker dans une interview publiée par "La Croix" et par
"le Nouvel Observateur"
Juncker dit avoir pour les banquiers une considération "proche de zéro"
NOUVELOBS.COM | 04.10.2008 | 14:35
"J’ai pour le métier de banquier exactement la même considération que les banquiers ont pour le mien, c’est-à-dire proche de zéro", affirme le Premier ministre du Luxembourg et président de l’Eurogroupe.
Jean-Claude Juncker, s’en est pris directement aux banquiers, déclarant avoir pour eux une "considération proche de zéro",
dans un entretien à paru samedi 4 octobre dans le quotidien français La Croix.
"J’ai pour le métier de banquier exactement la même considération que les banquiers ont pour le mien, c’est-à-dire proche de zéro", a-t-il lancé.
Jean-Claude Juncker, également ministre des Finances du Luxembourg et président de l’Eurogroupe, une organisation rassemblant les ministres des Finances de la zone euro, se montre particulièrement irrité à l’égard des milieux financiers et de leur attitude depuis le début de la crise. "Voilà que ceux-là mêmes qui voulaient émasculer les pouvoirs publics sont les premiers à s’adresser à eux pour répondre à l’urgence", s’est-il énervé.
Que cela serve de leçons
Jean-Claude Juncker, qui appartient à la famille politique démocrate-chrétienne, doit prendre part, samedi, à un mini-sommet de crise, convoqué à Paris par le président Nicolas Sarkozy, en compagnie des chefs de gouvernement d’Allemagne, d’Italie et de Grande-Bretagne.
"Je me sens co-responsable de la suite des événements. On fait tout pour que la crise n’envahisse pas l’économie réelle. Je vois beaucoup de banquiers, d’acteurs économiques. Je ne suis pas sans me faire des soucis", a-t-il également indiqué, ajoutant qu’il espérerait que les interventions de l’Etat pour sauver plusieurs banques servent de leçon et empêchent à l’avenir "ces emportements lyriques sur les seules forces du marché qui seraient à même de rétablir la justice et l’équité sociale".
@ m. a.
la banque est une industrie, elle produit du crédit. Nous sommes dans l’économie réelle. Elle connait une crise, qui est la déflation des contreparties du crédit, donc actuellement elle fonctionne à l’envers, elle détruit du crédit, naturellement elle détruit aussi l’économie c’est très réel.
Ce qui me fascine est que le terrible problème de culpabilité des catholiques avec l’argent existe toujours.
Quand une industrie est en crise, les régles européennes veut qu’on la laisse se restructurer au niveau du marché européen, voir mondial. Autrement dit, les rentables mangent les pas rentables, que les risquent se diversifient à un niveau mondial (succès de la banque espagnole : sa mondialisation)
Avec la banque il y a tout une couche de culpabilité malsaine, seuls les anglais laissent les étrangers acheter leurs banques. Il faut absolument instituer la non intervention des Etats dans le capital des banques.
Plus les Etats vont soutenir des établissements en perte pire ce sera.
Le modèle est les USA ou l’Etat intervient comme garant des risques et non des entreprises qu’il restructure, avec une ouverture incroyable au monde entier.
Lest Etats ont un métier de régulateur, ils doivent le faire au niveau des monnaies au minimum, il faut une régulation unique de la zone euro.
La garantie minimale des dépôts fait partie de la régulation.
Les Etats n’ont pas un métier d’actionnaire.
et bien ça n’a pas rainé, titre de l’AGEFI "l’Europe choisi le chacun pour soi", et le marché prend acte, s’il faut consolider les pertes des Etats et les pertes des marchés immobilier à travers les comptes des banques, la notation des Etats doit être revue…
En deux jours le coût de protection contre le risque de défaut (CDS) de la France a doublé (24 pb contre 12).
Si au lieu de détruire l’Europe les français l’avaient consolidé…
on va payer ça cher : l’Etat français va encore voir le cout de sa dette monter
et notre bon euro va se planter, nous avec
Alain Lambert dites quelque chose svp
L’heure semble venue de réfléchir à ne pas faire n’importe quoi, plus que jamais il faut inciter les français à capitaliser en France et non ailleurs, ce fameux impôt tabou discriminatoire et encourageant à franchir notre frontière ne va pas faciliter les choses et risque même d’aggraver encore davantage la crise actuelle, au moment où tout devrait être non seulement fait pour rassurer mais aussi pour encourager, l’engagement de l’Etat Français ne semble pas être à la même hauteur que certains pays d’Europe.
à jp… je suis bien d’accord avec vous sauf pour les USA et il faut maintenant … bien reconnaître que, avec le plan Poulson 2, approuvé par une majorité de DEMOCRATES… même aux USA on nationalise les pertes.. l’état US est maintenant actionnaire à 85% de AIG
M. Fillon n’arrivera pas seul à défendre son ambition, N.S. doit donner des signes forts et ambitieux et se dédouaner de tous les tabous qui font fuire les capitaux , le travail etc… vers l’étranger, il aurait déjà dû prendre des mesures significatives et incitatives non seulement pour encourager le rapratriement des capitaux ,mais aussi pour encourager les investissements en France et surtout éviter les délocalisations , la France ne pourra pas se redresser sans production de richesse ; et la richesse il faut la provoquer et non pas la faire fuire.
Si nous continuons à faire l’autruche, les promesses ne pourront pas être tenues et nous allons aller tout droit vers l’asphyxie . La France est souvent un pays donneur de leçons, mais là il semblerait que nous devrions faire davantage preuve d’humilité et être un peu plus visionnaires.
Tout est possible,mais il faut commencer par remonter le moral des troupes , avec un peu plus de liberté d’action d’avancer, moins d’impôts , moins de bureaucratie et un peu plus d’encouragements, il n’y a jamais de récolte sans semence ni engrais .
M. Fillon y croit-il réellement ? il y a bien évidemment une crise mondiale, rien n’est simple admettons-le, mais que fait la FRANCE pour essayer , au sein de sa propre boutique, de redonner une bouffée d’oxygène ???? à part des paroles et des taxes ? ce n’est probablement pas la meilleure approche du problème, il faut du concret sur le terrain pour faire avancer la machine .
Elément de réflexion supplémentaire, cher Alain Lambert sur le « soutien au gouvernement ».
Ceux qui créent la richesse en France, et donc qui nourrissent la sphère publique, se font racketter sur les routes, par cette même sphère publique.
Et ils ne sont pas maso au point d’apprécier la manière dont on les traite, ni le sort qu’on leur réserve.
Au stade ou nous en sommes arrivés, leur intérêt immédiat, n’est pas vraiment de soutenir le gouvernement dans son action. Ce serait même plutôt le contraire.
Pour nombre d’entre eux, il serait plutôt souhaitable que notre système s’effondre pour pouvoir le reconstruire sur des bases plus saines.
Alors soutenir le gouvernement n’est pas leur priorité du moment.
Personnellement, je les invite à ne pas se laisser prendre pour les gogos de service, en faisant en sorte de ne pas avoir « officiellement » de revenus en France, par tout moyen à leur convenance, pour « couper les vivres » de ce système inique.
Bien sûr qu’on ne peut que soutenir cette initiative mais franchement qui peut y croire aujourd’hui vu l’état de la crise financière et économique. Même à droite certains veulent revenir sur les critères de Masstrich alors arrêtons de rêver et de promettre des choses irréalisables.
Bravo l’augmentaion du budget de l’Elysée et du Conseil constitutionnel en pleine crise :
http://www.jeune-garde87.org/200...
M. Lambert si vous ne vous en occupez pas vous-même de l’équilibre des comptes publics à l’horizon 2012 soyez assuré que nous n’y parviendrons pas. Tant que Sarko aura un Guaino à ses côtés la France sera gravement menacée. Moi je m’en moque car je suis expat mais je plains ma famille restée en France.
L’équilibre des comptes, nous en rêvons tous? mais est-ce réellement possible ? quand des mesures s’imposent et qu’elles sont décidées par la droite , c’est une avalanche de critiques de la gauche, quand on entend dire et redire "le paquet fiscal" par ex. cela devient usant, que l’on soit ou pas concerné d’ailleurs, par contre on dénonce pas la fuite d’énormes capitaux due à l’I.S.F. et pourtant nous en aurions bien besoin, tant sur le plan fiscal , emploi et dépenses faites en France … Comment peut-on espérer un redressement de la situation quand, même en période de crise, nos politiques préférent conserver leurs tabous qui sonnent bien aux oreilles de certains et qui soignent un certain électorat . Par contre ce que l’on ne leur dit pas c’est que lorsque qu’il n’y a plus d’argent on ne peut plus en redistribuer.
Comment peut-on comprendre qu’en période de récession on continue à prévoir des budgets aussi importants pour ce qui n’est pas vital, le train de vie pourrait peut-être être revu à la baisse ! pourquoi nous demander de faire des efforts alors que l’on se rend compte qu’en fait rien ne change véritablement au sommet .