Vous êtes invités à regarder le passage d’Alain Lambert et surtout à nous faire part de vos remarques ! En vous priant de nous excuser pour décalage qui s’est produit entre l’image et le son. Il s’agit d’un problème technique que le Sénat tarde à régler. Comme quoi, la modernisation n’est pas à rejeter ! Merci de votre amicale complicité et de votre soutien. Je vous promets de faire mieux pour le son la fois prochaine. Puis nous attendons l’invitation nouvelle de LCI promise par Michel Field car il n’a pas été question du Sénat, alors qu’Alain Lambert était allé pour cela sur le plateau.
Tous à vos commentaires… ils seront les bienvenus !
Nous attendons la prochaine invitation de Mr Field avec impatience!
Michel Field : M. Eric Revel était-il votre invité ? J’ai été sidérée de la longueur de son propos qui n’était pas une question mais un développement totalement désespéré. Est-il journaliste pour interroger les invités ou éditorialiste dans votre émission ? Il faudrait franchement nous le dire car ce n’est pas très clair.
Pourquoi écrivez-vous qu’il n’a pas été question du Sénat ?
Pas assez, peut-être, mais le sujet a bien été évoqué.
Avez vous lu les propos de Carrez "les intérêts de la dette et l’impact de son indexation sur l’inflation, vont dépasser en 2008 de 3 à 4 milliards le montant prévu" dans les Echos.
ce qui voudrait dire que l’impact de la hausse des taux n’est que de 0.3 % alors que tout le bas de la courbe a largement monté de 1.25 et bien davantage sur la partie courte sachant qu’il attribue 2.2 milliards de dépassement aux seules OATi … qui sont dans la partie longue de la dette. La hausse des taux n’aurait donc qu’un impact de 0.1 %…
Il ne sait pas compter cet homme.
D’autant plus que toute la dette cachée va diverger dans le même sens, la dette cachée est importante : le PTZ par exemple – que Borloo veut dupliquer dans son Grenelle – est une dette in fine qui prend la hausse des taux en pleine tête, mais non chiffrée, de même le financement HLM et collectivités à couts variables, les organismes HLM ont des financements indéxées sur l’inflation et les taux courts majoritairement.
Il y a environ 250 milliard de dettes cachée qui prend la hausse en pleine tête
Carrez continue : "L’objectif d’un déficit public ramené à 2 % du PIB …est hors de portée" dit il (ce qui est faux, bien entendu, on doit et on peut y arriver, il faut vendre des actifs)
Tout ceci pour dire qu’on ne peut pas compter sur l’Assemblée Nationale pour faire progresser la gestion des deniers publics.
Battez vous jusqu’au bout pour que le Sénat en soit capable.
Je ne sais pas ce que fait précisément Eric Revel sur LCI, mais une chose est sure, il devrait plutôt s’occuper des chroniques de Football que des chroniques économiques.
Comment peut il dire et répéter comme si cela était une évidence qu’un Etat ne peut faire faillite contrairement à une entreprise ?
Il faudra que quelqu’un lui dise que non seulement c’est possible, mais que ca s’est déjà produit dans l’histoire. C’est à se demander si nos journalistes sont déjà allés à l’école…
Bonne intervention, claire et compréhensible par tous quant à la dette publique. L’argumentaire est efficace:
– sur 2000 milliarfs d’euros produits par le travail des Français chaque année, 1000 sont dépensés par l’État,
– la France ne peut plus rembourer sa dette publique, elle ne rembourse que les intérêts en réempruntant,
– la France est à la merci de ses créanciers et de la note qui lui est attribuée: si la note st dégradée, les taux d’intérêts des emprunts vont s’accroître et l’Etat ne pourra plus rembourser les intérêts de notre dette,
– sur 1000 milliards de dépenses publiques, il y nécessairement des possibilités d’économies qui doivent être engagées avant de demander aux Français de supporter un nouvel impôt.
Il reste aussi la crédibilité des engagements de la France vis à vis des autres pays européens. Nous sommes perçus comme des donneurs de leçons en tous genres ( droit de l’homme, solidarité, etc) mais incapables de tenir nos engagements de redressement de nos finances publiques maintes fois réitérés. Heureusement que nous avons rejoints l’euro! Sinon, nous aurions dû dévaluer notre monnaie nationale d’au moins 25% depuis 2000!
Reprendre sans cesse cet argumentaire permet de faire passer le message à un maximum de gens et d’être mieux relayé par les médias.
Quant à la Présidence du Sénat, l’idée de primaires télévisées est une bonne idée. N’est-ce pas le rôle de la chaîne parlementaire?
d’accord avec vous JP et j’ai d’ailleurs réagi à cet article de G Carrez sur le site des Echos.
Si l’objectif à atteindre est de dire "c’est hors de portée", c’est constaté, encore une fois, avec effroi que ces hommes politiques ne sont jamais responsables des déficits qu’ils créent. Mais comme leur avenir professionnel et financier est assuré "à vie", faire des réformes pour diminuer les dépenses publiques ne rentre pas dans leur mode de fonctionnement.
Courage Monsieur Lambert, Monsieur le Sénateur !
A CPM : il est exact qu’un Etat ne peut pas faire "faillite". En revanche, un Etat peut faire "banqueroute".
La différence ? C’est que si, vous ou votre entreprise, vous faites "faillite" on vous coupera les vivres ou on vous tenterez une "reprise". Si la France fait banqueroute, elle sera mise sous "tutelle" par le FMI, qui se chargera de la remettre debout.
Enfin, grosso modo, c’est ce que disait un économiste récemment.
@ Seb,
Pour vous, être mis sous tutelle du FMI, ce n’est pas tenter une "reprise" ? Intéressant…
La seule différence, c’est que l’Etat ne disparaît pas
Mais, je le répète, la faillite est possible et le FMI n’est qu’un instrument de sauvetage, comme le Chapter 11 aux USA. Je vous invite à regarder l’histoire de l’Espagne au XVIe siècle…
Je je veux répondre à celui qui m’accuse soudainement d’incompétence que je gôute peu cette pseudo chasse aux sorcières. J’ai un doctorat (phd) en Finances internationales. Un Etat ne fait pas faillite ! La pruve l’Argentine existe toujours alors que Talbot, Swiss Air, Sabena n’existe plus ! Quand à Monsieur Lambert , il sait ce que je pense . cdt Eric Revel, directeur de la Rédaction de LCI
Tout ça pour ça ! Alain Lambert m’a accusé d’voie saboté sa cndidature à la Présidence du Sénat ! La belle affaire ! Il s’est couché. Qu’à dit-il donc négocié notre ami Alain ? Tout ça pour ça !
Eric revel
NDLR : Rappelons les faits honnêtement si tu le veux bien. D’abord le ton de nos échanges est par nature humoristique et frappé du sceau de la cordialité, d’où peut-être l’usage d’un langage imagé. Mon reproche, dont l’un d’entre eux est écrit dans ta boite mail, tu peux donc t’y référer, est de m’avoir, sans me prévenir, invité sur le plateau de LCI avec l’auteur (fort aimable d’ailleurs) du livre sur les privilèges des sénateurs. Tout simplement parce que vous n’aviez pas trouvé un seul autre sénateur acceptant d’affronter l’auteur du livre. Je suis venu par dévouement pour la chaine. Pour m’entendre dire à la sortie du plateau que je serai déprogrammé le lendemain pour l’émission sur la Présidence du Sénat. Une seule émission m’a permis de m’expliquer complètement sur cette course à la Présidence : l’émission de Christophe Barbier. Souviens-toi de celle de Michel Field où il m’a fallu à la fin caser 3 mots sur le Sénat après ton « one man show » sur les finances publiques. S’agissant de mon retrait, non seulement je l’assume, mais si cela était à refaire, je ferai exactement la même chose (en me désistant seulement à l’ouverture du scrutin afin de m’adapter au chantage des autres groupes). Les partis UMP et PS ayant choisi de faire l’élection au 1er tour pour s’épargner la pollution des candidats libres, il allait de soi que je n’avais plus ma place. Je plaçais au contraire mes collègues dans l’embarras car chaque suffrage dispersé peut faire perdre son camp quand il n’existe plus que 20 suffrages entre la gauche et la droite. Pour comprendre tout cela, il faut bien connaître le mode de scrutin et le règlement des assemblées. Sais-tu par exemple que tu ne peux présenter ta candidature en séance publique, le règlement l’interdit ! Ecoute Eric, le mieux est que tu m’invites à ton émission et on se fait une partie de catch audiovisuelle et ainsi les téléspectateurs seront informés. Bien cordialement à toi, Alain Lambert
La remarque du 22 septembre d’Eric Revel m’avait échappé. Un Etat ne pourrait donc pas faire faillite ??? Interessant ! Mais inexact. Un Etat ne disparait pas mais il peut être en faillite ! Simplement, la forme que cela prend diffère de celle d’une entreprise.
La France en déconfiture …………….. sauvée in extremis par le FMI ……….. donc par DSK !!!!!
Y’a ka le nommer président tout de suite ….. on gagnera du temps et le temps, c’est ……… des sous !
DSK sauveur aux manettes ….. OUF ! là, pour le coup, je file à la banque récupérer mes 300 euros sur mon codevi et j’achète un vélo pour m’enfuir ……………..
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bonjour Alain Lambert ,
vous êtes dans la commission de surveillance de la CDC si je me souviens bien.
Etes vous allé voir ce que cette institutions qui ne fait preuve d’aucune indépendance, aveuglément au service de l’exécutif est en train de faire des deniers publics ?
Dexia perd plus de 20% aujourd’hui.
La CDC est endettée et a de grosses activités immobilières
Vous sentirez vous responsable si la CDC se plante ?
Partagez vous le discours lénifiant de Michel Bouvard, votre président mais néanmoins lobbyiste attitré de la Caisse.
En tout cas, c’est une belle demonstration de la nature chaotique des societes humaines !