En lisant sur le net l’ITW faite précipitamment ce soir au téléphone, je me dis que je vais sûrement me faire des amis. Pourtant, hors la forme qui pourrait être plus respectueuse, car je ne prononce jamais le nom du Président, sans le précéder de son prénom. Sur le fond, je ne vois rien à changer. La morale de l’histoire est qu’avec un financement aussi raté on va donner une mauvaise image à une bonne mesure qu’est le RSA. Le plus coupable de ce financement n’est pas d’appeler à contribution des redevables qui peuvent payer, mais de capituler face à la montagne de dépenses inutiles dont c’était l’occasion unique de faire le ménage. Puis, c’est de prélever à l’aveugle sur de l’épargne de gens modestes. Bref, on va encore souffrir pour rédiger le dispositif fiscal en évitant de faire trop de victimes innocentes.
A plus tard.
Bonjour Monsieur Lambert ! Merci pour votre "libre arbitre" chose très rare en politique, chez les parlementaires.
Pourriez vous m’expliquer pour quelles raisons le Gouvernement actuel passe son temps à créer de nouvelles taxes? Et pourquoi les parlementaires issus de l’ump – qui n’ont pas été élus pour çà – sont prêts à accepter ce nouveau revirement de "promesses" présidentielles ET PARLEMENTAIRES? (Il n’y a pas que le Président qui a un projet politique, le groupe parlementaire UMP aussi)
Je viens d’en trouver encore une !!!
Une quoi ? Et bien une taxe ! Après l’annonce d’une taxe sur les revenus du capital dédiée au financement du revenu de solidarité active (RSA), le gouvernement doit créer prochainement un nouveau prélèvement, destiné à renflouer les caisses de la Sécurité sociale. Il s’agit d’un forfait social que devront acquitter les employeurs sur les sommes distribuées au titre de l’épargne salariale. La mesure avait été dévoilée fin juillet par les ministres du Budget, Eric Woerth, et de la Santé, Roselyne Bachelot, lors de la présentation du plan d’économies pour l’assurance maladie.
Cette taxe devrait s’élever à 5% et rapporter environ 1 milliard d’euros.
Sinon, voici un communiqué du Premier Ministre, qui vous fera plaisir…Ou pas.
"Le premier ministre a indiqué aujourd’hui envisager une baisse d’impôts de jusqu’à cinq milliards d’euros pour relancer la croissance sans compromettre sa politique de réduction des déficits publics et de lutte contre l’inflation. La mesure, qui profiterait tant aux entreprises qu’aux particuliers, doit s’étaler sur les 3 à 4 prochaines années et contribuer à enrayer l’évasion fiscale."
Sauf… qu’il s’agit du Premier ministre socialiste hongrois Ferenc Gyurcsany !
http://www.lefigaro.fr/flash-act...
Bon d’abord, vous etes totalement légitime d’être en désacord avec une mesure du gouvernement.
Par contre, le terme "couardise idéologique" est assez loufoque quand on voit le parcours du président. S’il y a bien une qualité qu’il a, c’est jsutement le courage.
Le courage que pas mal d’hommes politiques de droite n’ont pas eu d’affirmer leurs idées, pendant des années, abandonnant lachement leurs électeurs dans les mains de la pensée unique socialiste ou des sirènes nauséabondes du FN.
Passons …
Ce que le Président et le premier ministre font, c’est la rupture.
Cad que l’on remplace toute la structure économique et sociale de ce pays qui est complètement sclérosée par quelque chose de neuf.
Quand on instaure le bouclier fiscal, la défiscalisation des intérets d’emprunt, l’exonération des heures sup, la prime de 1000 euros défiscalisé, la LME etc on ne peut pas dire que l’on rajoute des taxes …et j’oublie la supression de l’ISa qui était un scandale de plus !
Dans un pays comme le notre chargé d’histoire, de tradition et de valeurs, on ne peut pas oublier la moitié des français.
Moi, je suis tres fier de cette mesure et tres tres fier de notre président.
@Mistral
Vous oubliez une chose : c’est que certains Français ne profiteront jamais du bouclier fiscal, de la défiscalisation des intérêts d’emprunt, de la prime de 1000 euros défiscalisées, etc… Par contre ils paient la journée de solidarité initiée par JP Raffarin (injuste si on regarde bien) la taxe sur les billets d’avion pour aider les pays pauvres (injuste car pourquoi uniquement sur les billets d »avion et pas sur le train ni les croisières) et cette nouvelle taxe qui touchera en grande partie l’épargne et non pas le capital. C’est mon cas.
Et si je peux placer 100 euros une fois de temps en temps je ne me considère pas comme "le haut" comme le dit Nicolas Sarkozy.
Le RMI initié comme il l’a été a été une connerie. Je viens d’un milieu pauvre alors ne me parlez pas de solidarité.
Le RMI n’a jamais été fait pour l’insertion et maintenant on va créer le RSA pour réparer les défauts du RMI. Je peux vous affirmer que les 3-4 personnes que je connais et qui touchent le RMI (et qui n’ont jamais voulu retravailler) vont accepter de travailler 20 h par semaine maxi et auront un peu plus grâce au RSA. Je trouve qu’avec ce système on va encourager les personnes à travailler à mi-temps.
Maintenant qu’il faille de la solidarité avec les personnes qui a moment ou un autre de leur vie sont désespérées, ne peuvent pas s’en sortir, c’est tout à fait autre chose.
Et je vous pari que dans quelques années ce 1.1 % deviendra 2 puis 3% et plus…
Bien à vous
J’approuve dans l’ensemble le commentaire de Mistral …J’ajoute qu’à mon avis il faut différencier le court terme du long terme : compte tenu de la situation actuelle dont il n’est pas responsable, le gouvernement est bien obligé de prendre des mesures d’urgence, et une taxe pouvant contribuer à réduire la pauvreté est "socialement" légitime, d’autant plus qu’une amélioration du pouvoir d’achat des "plus pauvres" peut contribuer à relancer la consommation, donc l’économie …Mais il ne faut évidemment en faire une panacée, et des mesures à long terme doivent être prises, en "faisant le ménage" dans toutes les structures en place : vaste programme !…
Il y a d’ailleurs quelque chose d’étonnant : le rapport Hirsch qui pose les bases du RSA évoque l’allocation inefficace des dépenses publiques. En effet, il rappelle que la France est un pays aux dépenses sociales les plus élevées et pourtant il est incapable de faire reculer la pauvreté …
Pourquoi ? les dépenses sociales servent à réduire la création de richesse : toujours ces 35 heures, mise à la retraite précoces, aggravées par l’existence de régimes spéciaux ! Loin de lutter contre la pauvreté, une partie des dépenses publiques l’aggrave !
Et que fait on ? Souhaite-t-on freiner davantage l’investissement, dans un pays qui souffre d’une insuffisance de capacité de production ?
C’est un choix : on pouvait pénaliser ce qui nous a appauvri, on a choisi de pénaliser ce qui nous enrichi. Encore un effort et nous serons totalement à la queue de l’Europe – plus seulement des 15 -.
@ Mistral
Ce que vous dites n’est pas faux mais il n’est pas interdit de faire pression pour corriger le tir afin d’améliorer la gouvernance.
Évidement, les média font beaucoup de bruit, et tout cela amène à passer que l’on est au bord du schisme.
Il n’en est rien à mon sens.
Ce n’est juste que l’expression démocratique.
Vu les réactions, nous sommes nombreux ici à penser que le gouvernement a cédé à la facilité en créant une nouvelle taxe au lieu de faire des économies.
Le métier d’homme politique n’est pas simple et il doit tenir compte de l’opinion, même et y compris si celle-ci à tord.
Les critiques démagogiques et systématiques du PS portent aussi leur fruit auprès de l’opinion publique.
En exprimant ouvertement mais amicalement des critiques constructives sur les mesures gouvernementales, Alain Lambert joue pleinement sont rôle de parlementaire.
Ce blog, maintenant assez largement médiatisé, amplifie sa voix.
C’est un nouveau style de l’action politique.
C’est tout à l’honneur de Nicolas Sarkosy de laisser se développer ce type de débat sans tentation de représailles.
Mais au fond, les critiques constructives sont utiles au gouvernement.
Et cela déplace les débats sur les vrais problèmes et non plus sur les crétineries idéologiques d’une gauche complètement en dehors des réalités ou de mauvaise foi.
Sur le mêm sujet bon édito dans le figaro de ce jour : http://www.lefigaro.fr/debats/20...
Je pense depuis des années qu’il y a du ménage à faire du côté de l’AME.
c’est tout le monde la victime innocente, tout le pays
pourquoi la majorité ne lache t elle pas le président ?
après tout s’il veut gouverner avec la gauche c’est son droit
Moi aussi je suis fier de notre Président. Sauf que j’attends de lui et de François FILLON une véritable réforme de la dépense publique . D’autres pays l’ont fait avec succès. Nous sommes le pays où – à la fois – le déficit budgétaire récurrent depuis plus de trente ans, les prélèvements obligatoires très élevés et malgré celà la dette en augmentation exponentielle.
ILS ONT PROMIS DE LE FAIRE ( "Je ne vous trahirai pas", "Je ne vous décevrai pas"). C’EST POUR CA QU’ON A VOTE POUR EUX. ET C’EST LA SEULE MANIÈRE DE RENDRE DU POUVOIR D’ACHAT AUX FRANÇAIS.
Il ne suffit plus de faire faire des audits, des rapports et des discours bien tournés: le temps est aux actes et aux décisions.
Monsieur le Sénateur,
Pourriez vous vous intéresser à une question très pratique, à l’heure où la démagogie ambiante se déchaine :
– une personne percevant l’Allocation de Solidarité Sociale, plus connue sous le terme de ASS soit un peu plus de 14,74 € par jour ou 456,94 € pour le mois d’août (une somme inférieure au RMI) doit payer la Taxe d’HABITATION chaque année, alors que les personnes qui percoivent le RMI sont dispensées !
Il vous revient de faire le nécessaire pour obtenir cette équité sociale et ainsi dispenser les "bénéficiaires" de l’ASS du paiement de la Taxe d’Habitation.
Il est quand même surprenant de voir des bénéficiaires de l’ASS financés par leur impot local les RMIstes.
Merci Monsieur Lambert d’avoir le courage de dire ce que beaucoup des électeurs de droite pensent tout bas… Ce n’est pas pour augmenter les impôts que nous avons élu M.Sarkozy ; ce n’est pas non plus pour faire une politique de gauche…
Si une entreprise augmentait ses prix sans discernement chaque fois qu’elle a une idée…, elle se ferait rapidement mettre dehors par ses clients…
C’est trop facile de financer une mesure en créant de l’impôt.. Ah, c’est vrai, c’est un impôt "politiquement et médiatiquement correct" qui veut frapper "les riches" pour aider les pauvres… Il est quand même triste qu’en France il reste politiquement incorrect de gagner un peu d’argent… et de le mettre éventuellement de côté pour sa retraite, ses enfants etc…
MAIS QUAND EST-CE QUE CA CHANGERA ????
Qu’on fasse des économies (la RGPP, ça sert à quelque chose, ou pas ???), qu’on simplifie les centaines de mesures sociales qui sont mises en place (ça leur donnera peut-être un peu plus de lisibilité et d’efficacité) et après, d’accord pour mettre en place de nouvelles mesures… Bref, que l’Etat fasse un effort avant de demander aux autres de le faire…
Monsieur Lambert, continuez de vous battre s’il-vous-plaît… Que l’on garde quelque espoir en la droite de ce pays…
Malheureusement j’ai changé d’avis sur le courage de nos dirigeants actuels. j’en veux pour preuve le chèque de 1500 € qui sera versé aux profs débutants de l’éduction nationale. De quel droit, pourquoi ? Pour acheter quelques grévistes de moins ?
Le courage ne consiste pas à donner de l’argent lorsque notre pays a besoin de changer, c’est qui revient à dire que nous devons changer. Il faudrait nous le dire car beaucoup ont besoin de l’entendre.
Le courage de nos dirigeants devrait se vérifier dans leurs discours, un discours courageux consisterait par exemple à passer outre les sempiternelles revendications des syndicats de la fonction publique, et à prendre les décisions que des centaines de rapports préconisent.
Consisterait à dire qu’un salaire, un versement d’argent, ne peut se concevoir sans une contrepartie productive ou participative.
Le courage politique consiste à présenter la vérité, la faire admettre et n’accepter aucune compromission dans les tâches à réaliser pour l’intérêt général. Devont nous abandonner toute réforme à cause des sacrifices qu’elle demande, pourquoi toujours donner la parole à ceux qui patissent des reformes et jamais à ceux qui en bénéficient : demandons aux médias de faire leur travail, de proportionner les impacts des réformes plutôt que de grossir les détails sordides. Le courage c’est l’honneteté, c’est parfois faire le contraire de ce qui est populaire.
Le courage c’est d’affronter le réel et ce n’est pas se réfugier dans les nimbes lymphatiques de l’idéal.
Ce que j’observe depuis les dernières éléctions c’est la continuité. On rafistole, on raffraichit la peinture, mais c’est toujours la même bicoque pourrie en dessous.
Le pouvoir aurait il peur des peureux ?
le R.S.A. est une bonne idée en soi, mais une fois de plus bien mal ficelée de son financement , il serait bon d’ encourager au maximum le retour au travail mais en parallèle il serait logique de décourager l’oisiveté volontaire.
Il serait aussi plus honnête de dire que notre Président ne souhaite pas faire la politique qu’il a promise et pour laquelle il a été élu, son nombrilisme ne serait-il pas sa principale priorité actuelle, tout faire pour se faire remarquer en taxant au maximum ceux qui ont le "malheur" de travailler.
F.Hollande , lui au moins, a eu le courage et l’honnêteté de dire qu’il n’aimait pas les riches, par contre N.Sarkozy lui les aiment pour pouvoir les plumer tout en continuant à dire qu’il souhaite que l’on vienne créer et innover en France, alors que l’on sait très bien que c’est l’inverse qui se produit , quelle contradiction. Faut-il mettre cela sur le compte d’une grande fatigue, d’une faiblesse de compétence, ou d’une personnalité irrationnelle.
Le mieux serait probablement que le Président revoit intégralement sa copie, qu’il conserve son idée de retour à l’emploi mais qu’il en étudie un financement un peu plus acceptable, d’ailleurs en supposant que ces retours à l’emploi soient un franc succés ce qui souhaitable mais fort impropable, , ils produiront des cotisations sociales, les caisses en seront bénéficiaires, donc est-ce bien nécessaire d’avoir recours à ce genre de taxation ?
Un point non abordé, a-t’on prévu des sanctions pour ceux qui refusent la main tendue ?
Nicolas Sarkozy a été élu Président de la République le 6 mai 2007 avec 53,06%. La majorité qui a voté pour lui attend des réformes concrètes, à commencer par celle de la dépense publique. Le candidat nous a promis la rupture. Il nous a dit: " Je ne vous trahirai pas; je ne vous décevrai pas". Plusieurs audits et rapports lui ont été remis. François FILLON comme Nicolas SARKOZY connaissent parfaitement la situation, les réformes à conduire et les économies potentielles à faire pour redresser les comptes publics. La situation est plus qu’urgente car les intérêts de la dette sont lourds avec les taux qui repartent à la hausse. En dépend le pouvoir d’achat des Français. Quinze mois après, on attend toujours du concret. Oui ou non, M. SARKOZY est-il capable de faire autre chose que de lancer une nouvelle taxe par mois? Oui ou non, M. SARKOZY est-il décidé à conduire une politique différente de celle de M. CHIRAC?
M.Lambert,
A propos "dépenses inutiles", pourriez-vous en citer quelques unes, ou bien indiquer un catalogue que nous pourrions consulter.
Et ceci pour avoir un vrai débat.
Merci par avance
Bonsoir M. Lambert
J’apprécie particulièrement vos positions sur le choix concernant le RSA et sur la nécessité pour l’éxecutif de s’attaquer rapidement aux déficits perpétuels depuis 1974 de nos finances.
En ce qui concerne le RSA (ou plutôt le Rafistolage du RMI) qui me semble une bonne idée, Je suis un peu surpris de n’avoir vu aucune communication sur les résultats des départements où il a été expérimenté.
En toute logique, cette expérimentation a mis en évidence un meilleur retour à l’emploi ce qui a permis de prendre en connaissance de cause la décision de généralisation.
Et si, pour une fois, le Gouvernement (sous la pression des parlementaires?) suivait les "consignes" des Français?
1. forum sur comment diminuer la dette publique : morceaux choisis :
"Il existe un consensus des internautes sur la réalité de l’ampleur de l’endettement et de ses conséquences. Seules de très rares interventions minimisent le problème. Une meilleure information des citoyens sur l’endettement et son impact futur est souhaitée. Ainsi certains internautes proposent de mettre en évidence dans les avis d’imposition les montants consacrés aux remboursements de la dette. D’autres vont plus loin et souhaitent que chacun, même si ses ressources sont limitées, participe, au moins symboliquement, au remboursement de la dette."
A quand la mise en oeuvre de cette proposition qui me semble intelligente, et responsabilisante?
Et pourquoi pas, l’interdiction faite, aux parlementaires (même par amitié) d’augmenter les salaires des élus (Président ou parlementaires), en guise "d’ex"?
"La dénonciation d’abus ou de gaspillages est le thème qui a fait l’objet du plus grand nombre de messages. Leur nature est multiple puisque certains relèvent de la fraude, d’autre de privilèges jugés abusifs, d’autres encore d’un caractère affirmé inéquitable de certaines prestations. Cela s’est traduit par :
-De nombreuses affirmations concernant la perception abusive de prestations sociales par les bénéficiaires du RMI, de la CMU ou des allocations chômage ;
-De fréquents appels à la réduction du train de vie de l’Etat ou du nombre des fonctionnaires ;
-Des protestations contre les privilèges des élus ou le cumul d’indemnités résultant de la détention de mandats multiples."
"Les hauts fonctionnaires et élus sont appelés à « donner l’exemple » de la rigueur dans l’usage des fonds publics, même si cela ne suffira pas en soi à réduire significativement les dépenses publiques."
A quand un Parlement français et un Président français, s’inspirant de la "modération" suédoise? Histoire que Français n’aient pas l’impression d’avoir à la tête du pays que des "politiques se désintéressant de la France"?
"Des participants notent que l’organisation administrative fait exister de nombreux chevauchements de compétences entre Etat et collectivités territoriales ou même dans les services de l’Etat lui-même. La LOLF est reconnue comme un moyen de clarifier ces situations, mais certains intervenants doutent qu’elle suffise à résoudre ces problèmes si des mesures d’audit poussées ne sont pas conduites."
"Des internautes insistent aussi sur l’importance de l’évaluation et souhaitent que ses résultats soient rendus publics. Ils appellent également à ce que le Parlement débatte du rapport de la Cour des comptes."
Au boulot les parlementaires !
"Le débat principal à propos des ressources porte sur les conditions de la croissance. Certains messages privilégient la réduction des impôts et prélèvements comme moyen de stimuler l’initiative privée. D’autres suggèrent un investissement accru dans l’innovation et la recherche. D’autres encore se demandent comment libérer les ressources nécessaires pour ces investissements porteurs de croissance future en économisant sur d’autres postes."
"Sur les dépenses de santé, le débat a porté essentiellement sur la réduction des coûts concernant les médicaments. Des suggestions comme la délivrance des médicaments à l’unité ou la limitation du rôle des visiteurs médicaux ont été formulées."
"En ce qui concerne les collectivités territoriales, c’est la question du partage d’attributions et de ressources entre Etat et collectivités territoriales qui a dominé dans le forum. Les affirmations sur les transferts financiers sont assez divergentes : compensent-ils ou non les transferts de compétences et obligations ? Des internautes souhaitent une meilleure lisibilité de l’affectation des ressources sur ce plan."
Voilà quelques pistes, meilleures, non? Que la facilité : un problème? Une taxe !!!!
Simple question : à quoi sert il de nous donner la parole sur des forums gouvernementaux ou parlementaires…Si personne ne se donne la peine de s’en saisir?
Pourtant, une expérience récente montre que quand tous les acteurs – citoyens, associations, syndicats, Etats – s’associent dans une démarche, et qu’ils le font pour la France, cela fonctionne. Ainsi, en est il de la loi sur la suppression de la cigarette dans les lieux publics, tout de suite bien acceptée…Mais après beaucoup de dialogue, une recherche de "l’intérêt général", et un lien de confiance entre les différents acteurs.
Commentaire UMP de ce soir. Circulez il n’y a rien à voir :
La majorité doit s’unir autour du RSA
Après les déclarations de Martin HIRSCH au micro de RTL ce matin, Marc-Philippe DAUBRESSE et le Pr Philippe JUVIN, respectivement délégué général et secrétaire national de l’UMP, se félicitent des précisions apportées sur le RSA et réaffirment leur total engagement sur ce dossier.
Les deux responsables UMP, spécialistes des questions sociales, appellent la majorité à s’unir autour du projet présenté hier par le Président de la République. On peut toujours débattre indéfiniment des modalités de financement du RSA ; celles retenues par le gouvernement ont le mérite de privilégier l’efficacité et le principe de solidarité auquel l’UMP est particulièrement attachée.
Martin HIRSCH a raison d’affirmer qu’il s’agit de la solution la plus juste et la moins douloureuse parmi celles possibles.
Pour Marc-Philippe DAUBRESSE et Philippe JUVIN, il est temps de mettre un terme aux polémiques, pour se consacrer à l’essentiel : mettre en œuvre les réformes promises par le Président de la République et attendues par les Français. Le RSA en fait partie …
Communiqué du 29 août 2008
@ Caroline
Dans quelques mois, il y aura certainement un nouveau gouvernement : tous les candidats à la candidature se chaussent de godillots pour la rentrée.
De plus se préparent aussi les listes aux régionales et européennes !
Certains Français risquent de rester dans leurs pantoufles.
Que le Président, sa cour, ses thuriféraires et autres naviculaires n’oublient pas que la question économique est avant tout d’ordre psychologique : un € de trop et la confiance peut basculer.
@BS, Alain Lambert a raison de donner son avis, d’exprimer ses critiques.
Il est d’autant plus légitime qu’il reflète l’opinion d’une partie de ses électeurs.
Moi je ne suis pas d’accord avec ses critiques. Mais heureusement que c’est comme celà !
Heureusement qu’il y a à droite des personalités qui posent le débat d’idée.
Vu le vide sidéral des socialistes sur le débat d’idée, force est de reconnaire que le débat a lieu aujourd’hui au sein de la droite, au sens large.
Il convient juste de rester sur le débat d’idée et de ne pas retomber dans la droite la plus bete du monde.
C’est un procès que je ne ferai pas au sénateur Lambert.
Qu’il continue à exprimer ses convictions avec son talent !
Je remarque juste que le président en intégrant toutes les opinions favorise ce débat, l’avez vous remarqué?
@ Mistral
Votre remarque est judicieuse, la nature ayant horreur du vide, le débat politique se déploie au sein de la "droite" maintenant, bien que les notions de droite et gauche ne veulent plus dire grand chose.
Quand l’attitude d’ouverture de NS, je l’ai signalé dans mon post précedent !
@BS, et bien nous sommes sur la même longueur d’onde 🙂
Pour financer les politiques publiques, quelles qu’elles soient, ne pourrait on pas, supprimer les "machins"?
Cela fait des années que la modeste citoyenne que je suis, et nombre de mes concitoyens, avec moi, nous dénonçons le nombre scandaleux de comités interministériels ou observatoires, ces « machins » qui ne servent à rien d’autre qu’à replacer des énarques ou les "copains".
Dans «Cet Etat qui tue la France», Nicolas Lecaussin a consacré tout un chapitre à ce sujet. Le député UMP Georges Tron a alerté les pouvoirs publics sur le gaspillage engendré par ces quelque 634 (c’était leur nombre à l’époque)organismes dans un rapport de 2003. Même Nicolas Sarkozy s’est prononcé contre la prolifération de ces comités. Pourtant les machins continuent de pulluler (par exemple la création en décembre dernier d’un Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement.)
Certains sujets de société sont devenus de bons prétextes à la création de "machins". Prenons l’exemple de la crise des banlieues. Jean-Louis Borloo avait mis sur pied en 2004 un Observatoire national des ZUS, Zones urbaines sensibles, ayant pour objectif "d’avoir une meilleure connaissance des territoires en difficulté". Mais pourquoi se contenter d’un seul organisme quand tant d’autres questions peuvent être posées ?
Car ces émeutes de 2005 ont soulevé des problématiques comme l’intégration, l’immigration, l’exclusion ou la discrimination… Et sur ces thèmes-là, les journalistes ne devaient pas manquer de sources. Rien que sur la question de l’intégration et de la discrimination il existe déjà 7 machins : le FASILD, (Fonds d’action et de soutien pour l’intégration à la lutte contre les discriminations) créé en 1958 qui a pour but "le soutien à l’intégration des populations immigrées d’une part, et la lutte contre les discriminations d’autre part", le Comité interministériel à l’intégration créé en 1989, l’Observatoire des discriminations (2003), le Haut conseil à l’intégration (2003), l’Observatoire statistique de l’immigration et de l’intégration (2004), la HALDE (Haute autorité de lutte contre la discrimination et pour l’égalité créé en 2004.
Comme si cela ne suffisait pas, certains autres organismes publics font aussi des études sur ce thème. Ainsi en novembre 2002 le Commissariat au Plan publie un rapport de 410 pages intitulé "Immigration, marché du travail, intégration", la DARES organisé des colloques comme celui du 9 décembre 2005 sur "la lutte contre les discriminations : initiatives publiques et pratiques d’entreprises", l’Insee et le FASILD ont publié un rapport sur "les discriminations des jeunes d’origine étrangère dans l’accès à l’emploi et l’accès au logement", l’INED a plusieurs projets en cours notamment une étude internationale poussée sur "l’intégration des immigrés, le devenir des "secondes générations" et l’analyse des discriminations"…
Et ce n’est qu’un aspect du sujet. Si l’on prend la problématique de l’inégalité et de l’exclusion, il n’existe pas moins de 6 machins et plusieurs rapports qui s’y penchent. Et l’on peut répéter ce calcul sur presque chacun des grands sujets de société.
Il est certes nécessaire d’essayer d’apporter des solutions à une crise. C’était la mission des premiers organismes. En revanche, comment expliquer la multiplication sur un même thème de comités qui n’ont de différent que le directeur et l’équipe de fonctionnaires ?
Une exception : je suis prête à consentir au Parlement, et je pense mes compatriotes aussi, un organisme, qui pourrait, visiblement, s’avérer utile : un NAO sur le modèle anglais, ou un "BTC" sur le modèle américain, pour aider les parlementaires à répondre à la question : la dépense publique est elle nécessaire?
Pour le coup, voilà un "machin" qui aura vraiment un rôle intéressant et bien réel pour le bien de tous les Français.
Mais à condition que les députés se remettent en question, et qu’ils se remettent à faire ce qu’ils devraient faire et non a s’occuper de leurs divers cumuls pour faire évoluer leur carrière personnelle au détriment de leur rôle envers tous les Français (car il ne faut pas oublier que chaque Député représente tous les Français et pas seulement ceux de sa région.)
Il est aussi à noter que rien n’empêcherait les Députés de créer cet organismes aujourd’hui, puisque personne ne peut le leur interdire d’après ce que j’ai compris des propos de l’IFRAP, et des juristes auxquels je me suis adressée, qui m’ont tous confirmé que l’article 15 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen confère aux élus un pouvoir illimité pour contrôler la dépense publique !
La question est donc la suivante : qu’attendent les parlementaires ? De ne plus avoir aucun pouvoir et d’être pris pour des moins que rien par l’administration l’exécutif et les citoyens Français !? Ce qui est, déjà, malheureusement, en partie le cas?
Le problème futur d’un "NAO" se trouvera aussi du coté de l’obligation d’être accepté dans les administrations comme Bercy par exemple.
Mais surtout d’avoir les portes ouvertes dans toutes ces administrations pour les contrôleurs privés missionnés pour les contrôles sur pièces et sur place, les enquêtes, les questionnaires, etc., et ce, sans aucune entrave ou dissimulation de la part des administrations, machins et autres associations concernés.
Si les parlementaires ne peuvent-y arriver, il faudra faire comme en Grèce antique, et reconstituer des groupes de citoyens pour contrôler toutes les dépenses de la Nation, poste par poste, comme cela se pratiquait à Athènes durant le Vème siècle avant JC, puisque les parlementaires pour des raisons que j’ignorent (alors qu’ils ont tous les outils pour!) semblent incapables et nous l’on de plus démontrés de puis plusieurs années !
Dans ce cas, merci de bien vouloir le dire clairement. Histoire que je prenne des initiatives, afin de faire le travail que mes représentants rechignent à faire.