Mais monsieur Lambert, j’ose espérer que vous allez refuser de voter ce texte.
On se plaint que les gros capitaux fuient la France, maintenant c’est toutes les personnes sensées qui vont être imposées. Celles qui ne vivent pas à crédit comme l’état, eh oui cela existe encore.
Et puis "quels paliers", ils sont tous franchis, les taxes tombent régulièrement.
L’avant dernière sur l’augmentation sur les cotisations retraites de fin juillet, personne n’en parle.
Il ne faut pas rêver, quand vous êtes à l’étranger, il y a une ribambelle de financiers fiscalistes qui savent vous faire faire de bons placements. Allez à Miami, vous ouvrez un compte en 2 mn, en Amérique du Nord, vous versez votre argent sur un compte, tout ce que vous ne dépensez pas est systématiquement placé à 10%……….. Pas de problème, les gros capitaux sont déjà à l’international.
Quant à l’ouvrier moyen, que peut-il faire, RIEN sinon payer !
Où est la rupture de N Sarkozy dans tout cela, si ce n’est de faire une politique de gauche.
Je ne m’attendais pas à ce genre de rupture. Je ne demande pas à faire dans le populisme comme Chavez qui n’a plus voulu de son salaire, une belle arnaque, mais quand même.
Que l’état prenne le courage qu’il avait lors de la campagne présidentielle, et qu’il fasse des ECONOMIES au sein de l’état et des régions.
Peu de médailles d’or aux JO, mais la médaille d’or concernant la fiscalité, la France est numéro un mondial.
Monique
28 août 2008 à 21 h 35 min
Merci de cette confrontation avec Martin Hirsh.
Je ne suis pas spécialite en économie , mais ce qu’il a dit me semble cohérent. Pourquoi ne pas essayer"à la loyale", en mettant de la bonne volonté de part et d’autre, car le succès d’une entreprise vient aussi de la motivation qu’on a de la faire aboutir. Si cette mesure favorise l’emploi, il y aura plus de cotisations pour renflouer les caisses, et c’est l’intérêt de tout le monde. Si, en plus on peut avoir moins de pauvres et la paix sociale dans notre beau pays, tout en luttant contre l’assistanat, c’est l’intérêt de tout le monde.
MKL
29 août 2008 à 17 h 07 min
Le RSA est une bonne mesure dans son principe, mais il ne concerne qu’une minorité de nos concitoyens, va coûter au contribuable 1,4 milliard d’euro et ne changera pas le fondement du problème, le chômage et la précarité de masse.
Une mesure plus radicale est la semaine de 4 jours à la carte pour tous les salariés, pronée par Pierre Larrouturou et expérimentée depuis 15 ans sur 400 PMEs/TPEs en France.
Selon une étude du ministère du travail et de la caisse des dépôts, la généralisation de ce principe permettrait de créer dans l’hypothèse la plus pessimiste 1,6 millions de "vrais" emplois en CDI.
Les entreprises les + connues sont Mamie Nova, Fleury Michon, Télérama… parmi les plus petites on trouve des sociétés informatiques (50 collaborateurs), des auto-écoles (passées de 5 à 6 coll.), voire des artisans structurés en réseaux locaux qui ont pu créer un poste mutualisé grâce à cette loi, etc…
Ces entreprises sont actuellement TOUJOURS A 4 JOURS et cartonnent (super motivation des employés, moins de stress et de fatigue…)
Cette mesure n’a rien à voir dans son mode de fonctionnement et financement avec les 35h (dont Larrouturou prédisait l’échec dans livre : "35h, le double piège" en 1998 !), elle ne coûte rien à l’état (et donc au contribuable), rien à l’entreprise et lui permet d’embaucher au moins 10% de personnel sans un centime d’augmentation de la masse salariale, et rien aux salariés dont le salaire est sous les 1500 euros net/mois (certaines entreprises n’ont baissé aucun salaire).
Le cercle vertueux attendu est : 1,6 millions d’emplois stables créés => 1.6 millions de familles retrouvant un réel pouvoir d’achat => + de consommation et de cotisations sociales=> + de croissance et – de déficits => encore moins de chômage et de précarité => réquilibrage du rapport de force entre salariés/employeurs => augmentation des salaires et donc du pouvoir d’achat.
Le problème évidemment est le délai de mise en place d’une telle réforme (réorganisation / négociation entreprise par entreprise – énorme effort de formation pour que tous les nouveaux postes créés soient pourvus rapidement etc…).
Et vu que les différents gouvernements successifs ont laissé "pourrir" la situation depuis 25 ans, le travail d’explication d’une telle mesure s’en trouve d’autant plus délicat aujourd’hui que l’impatience du peuple est forte.
Mais monsieur Lambert, j’ose espérer que vous allez refuser de voter ce texte.
On se plaint que les gros capitaux fuient la France, maintenant c’est toutes les personnes sensées qui vont être imposées. Celles qui ne vivent pas à crédit comme l’état, eh oui cela existe encore.
Et puis "quels paliers", ils sont tous franchis, les taxes tombent régulièrement.
L’avant dernière sur l’augmentation sur les cotisations retraites de fin juillet, personne n’en parle.
Il ne faut pas rêver, quand vous êtes à l’étranger, il y a une ribambelle de financiers fiscalistes qui savent vous faire faire de bons placements. Allez à Miami, vous ouvrez un compte en 2 mn, en Amérique du Nord, vous versez votre argent sur un compte, tout ce que vous ne dépensez pas est systématiquement placé à 10%……….. Pas de problème, les gros capitaux sont déjà à l’international.
Quant à l’ouvrier moyen, que peut-il faire, RIEN sinon payer !
Où est la rupture de N Sarkozy dans tout cela, si ce n’est de faire une politique de gauche.
Je ne m’attendais pas à ce genre de rupture. Je ne demande pas à faire dans le populisme comme Chavez qui n’a plus voulu de son salaire, une belle arnaque, mais quand même.
Que l’état prenne le courage qu’il avait lors de la campagne présidentielle, et qu’il fasse des ECONOMIES au sein de l’état et des régions.
Peu de médailles d’or aux JO, mais la médaille d’or concernant la fiscalité, la France est numéro un mondial.
Merci de cette confrontation avec Martin Hirsh.
Je ne suis pas spécialite en économie , mais ce qu’il a dit me semble cohérent. Pourquoi ne pas essayer"à la loyale", en mettant de la bonne volonté de part et d’autre, car le succès d’une entreprise vient aussi de la motivation qu’on a de la faire aboutir. Si cette mesure favorise l’emploi, il y aura plus de cotisations pour renflouer les caisses, et c’est l’intérêt de tout le monde. Si, en plus on peut avoir moins de pauvres et la paix sociale dans notre beau pays, tout en luttant contre l’assistanat, c’est l’intérêt de tout le monde.
Le RSA est une bonne mesure dans son principe, mais il ne concerne qu’une minorité de nos concitoyens, va coûter au contribuable 1,4 milliard d’euro et ne changera pas le fondement du problème, le chômage et la précarité de masse.
Une mesure plus radicale est la semaine de 4 jours à la carte pour tous les salariés, pronée par Pierre Larrouturou et expérimentée depuis 15 ans sur 400 PMEs/TPEs en France.
Selon une étude du ministère du travail et de la caisse des dépôts, la généralisation de ce principe permettrait de créer dans l’hypothèse la plus pessimiste 1,6 millions de "vrais" emplois en CDI.
Les entreprises les + connues sont Mamie Nova, Fleury Michon, Télérama… parmi les plus petites on trouve des sociétés informatiques (50 collaborateurs), des auto-écoles (passées de 5 à 6 coll.), voire des artisans structurés en réseaux locaux qui ont pu créer un poste mutualisé grâce à cette loi, etc…
Ces entreprises sont actuellement TOUJOURS A 4 JOURS et cartonnent (super motivation des employés, moins de stress et de fatigue…)
Cette mesure n’a rien à voir dans son mode de fonctionnement et financement avec les 35h (dont Larrouturou prédisait l’échec dans livre : "35h, le double piège" en 1998 !), elle ne coûte rien à l’état (et donc au contribuable), rien à l’entreprise et lui permet d’embaucher au moins 10% de personnel sans un centime d’augmentation de la masse salariale, et rien aux salariés dont le salaire est sous les 1500 euros net/mois (certaines entreprises n’ont baissé aucun salaire).
Le cercle vertueux attendu est : 1,6 millions d’emplois stables créés => 1.6 millions de familles retrouvant un réel pouvoir d’achat => + de consommation et de cotisations sociales=> + de croissance et – de déficits => encore moins de chômage et de précarité => réquilibrage du rapport de force entre salariés/employeurs => augmentation des salaires et donc du pouvoir d’achat.
Le problème évidemment est le délai de mise en place d’une telle réforme (réorganisation / négociation entreprise par entreprise – énorme effort de formation pour que tous les nouveaux postes créés soient pourvus rapidement etc…).
Et vu que les différents gouvernements successifs ont laissé "pourrir" la situation depuis 25 ans, le travail d’explication d’une telle mesure s’en trouve d’autant plus délicat aujourd’hui que l’impatience du peuple est forte.