Christine Lagarde, Ministre de l’Economie et des Finances, s’est exprimée dans la presse ces jours derniers. Le Figaro d’aujourd’hui reprend ses déclarations. Elle peut compter sur mon soutien sans faille. Il demeure que cela sera encore plus difficile que ce qui se lit ! La 1ère satisfaction reste cependant que, pour la 1ère fois, la priorité à la réduction des déficits, sur la baisse des prélèvements, est affirmée sans ambigüité. Ouf ! Il était temps ! Cela étant, ne nous y trompons pas, notre déficit public est de 50 milliards d’euros. (Voir document du Sénat) Pour parvenir à l’excédent à l’horizon 2012, cela suppose une réduction en moyenne par an de 12,5 milliards. Il n’y a donc pas d’autres solutions que s’interdire toute dépense fiscale nouvelle et mettre toutes les dépenses publiques à zéro valeur (c’est à dire les stabiliser en euros courants) hors dette et pensions. Impossible, me diront certains. J’affirme le contraire. J’affirme que c’est possible. C’est exclusivement affaire de volonté politique.

Avec un soutien sans faille de l’Elysée et de Matignon, sur une feuille de route traçant clairement la trajectoire de retour à l’équilibre, adressée à tous les foyers français, c’est faisable. Assez facilement faisable. Cela ne demande qu’une révolution copernicienne et managériale de nos pratiques politiques et administratives. Il faut instiller massivement dans la sphère publique de la « conduite du changement » et l’affaire est jouée. Aucune récession n’en résulterait. Bien au contraire, par la confiance retrouvée, la croissance interne bondirait. Vous rendez-vous compte, la France retrouvant ses comptes enfin en équilibre après 40 ans ! C’est du rêve, me direz-vous. Non c’est une réalité. Pardon une volonté. Pour t’aider à faire, de là où je suis, Christine, je suis « ton homme ! », si j’ose dire !