A la sortie d’un dîner hier soir, je confiais à mon ami Jérôme Chartier, Député, ma fatigue face aux accusations aussi malveillantes que totalement infondées qu’il me faut subir depuis le Congrès de Versailles. Je me suis expliqué sur ce blog autant que j’ai pu le faire. Je me suis évertué à donner une transparence aussi totale que possible sur mon cheminement. Rien n’y fait. Un politique n’a pas le droit de réfléchir, de consulter, de chercher une cohérence à son action. Non, c’est une machine médiatique qui doit obéir telle la marionnette au marionnettiste. J’ai aimé la réaction de Jérôme car elle est sans ambigüité : Quelles que soient les bonnes raisons que l’on a eues pour voter contre, rien ne peut justifier de mettre son camp en échec. Merci Jérôme de ton témoigne d’encouragement.
J’aime bien Jérôme Chartier.
Monsieur Lambert, je vous souhaite une fin de semaine plus tranquille que la précédente !
Bien à vous.
le siécle voila bien le genre de truc que le conseil national de la résistance aura pour priorité de retoqué… de plus certains de ses membres seront indibutablement traduit devant le comité de salut publiic du peuple souverain pour que l’on étudie (les représentants du Peuple) avec beaucoup d’attention les comportements récurents…. désolé Mr Lambert and Co….et pour Caroline votre groupie de service….
Si vous ne la connaissez pas déjà:
« J’ai lu dans quelque endroit qu’un meunier et son fils,
L’un vieillard, l’autre enfant, non pas des plus petits,
Mais garçon de quinze ans, si j’ai bonne mémoire,
Allaient vendre leur âne, un certain jour de foire.
Afin qu’il fût plus frais et de meilleur débit,
On lui lia les pieds, on vous le suspendit;
Puis cet homme et son fils le portent comme un lustre.
Pauvres gens, idiots, couple ignorant et rustre!
Le premier qui les vit de rire s’éclata :
« Quelle farce, dit-il, vont jouer ces gens-là?
« Le plus âne des trois n’est pas celui qu’on pense. »
Le meunier, à ces mots, connaît son ignorance;
Il met sur pieds sa bête, et la fait détaler.
L’âne, qui goûtait fort l’autre façon d’aller, .
Se plaint en son patois. Le meunier n’en a cure;
Il fait monter son fils, il suit, et d’aventure
Passent trois bons marchands. Cet objet leur déplut.
Le plus vieux au garçon s’écria tant qu’il put:
« Oh là oh, descendez, que l’on ne vous le dise,
Jeune homme, qui menez laquais à barbe grise!
C’était à vous de suivre, au vieillard de monter.
– Messieurs, dit le meunier, il vous faut contenter. »
L’enfant met pied à terre, et puis le vieillard monte,
Quand trois filles passant, l’une dit : « C’est grand honte
Qu’il faille voir ainsi clocher ce jeune fils,
Tandis que ce nigaud, comme un évêque assis,
Fait le veau sur son âne, et pense être bien sage.
– Il n’est, dit le meunier, plus de veaux à mon âge.
Passez votre chemin, la fille, et m’en croyez. »
Après maints quolibets coup sur coup renvoyés,
L’homme crut avoir tort, et mit son fils en croupe.
Au bout de trente pas, une troisième troupe
Trouve encore à gloser. L’un dit: « Ces gens sont fous.
Le baudet n’en peut plus, il mourra sous leurs coups!
Hé quoi? charger ainsi cette pauvre bourrique!
N’ont-ils point de pitié de leur vieux domestique?
Sans doute qu’à la foire ils vont vendre sa peau.
– Parbieu! dit le meunier, est bien fou du cerveau
Qui prétend contenter tout le monde et son père.
Essayons toutefois si par quelque manière
Nous en viendrons à bout » Ils descendent tous deux.
L’âne se prélassant marche seul devant eux.
Un quidam les rencontre, et dit: « Est-ce la mode
Que baudet aille à l’aise, et meunier s’incommode?
Qui de l’âne ou du maître est fait pour se lasser?
Je conseille à ces gens de le faire enchâsser.
Ils usent leurs souliers, et conservent leur âne.
Nicolas, au rebours; car, quand il va voir Jeanne,
Il monte sur sa bête; et la chansson le dit.
Beau trio de baudets! » Le meunier repartit:
« Je suis âne, il est vrai, j’en conviens, je l’avoue;
Mais que dorénavant on me blâme, on me loue,
Qu’on dise quelque chose ou qu’on ne dise rien,
J’en veux faire à ma tête. » Il le fit, et fit bien.
Quant à vous, suivez Mars, ou l’Amour, ou le Prince;
Allez, venez, courez; demeurez en province;
Prenez femme, abbaye, emploi, gouvernement
Les gens en parleront, n’en doutez nullement. »
Jean de La Fontaine, Fable I, Livre III.
Cette Caroline, que je ne connais pas, est très gentille, ainsi que je l’ai remarqué par ses interventions depuis que je fréquente ce blog.
Merci Caroline, nous sommes nombreux à nous associer à votre voeu. Tout cela passera, c’est sans importance, pas de doute à avoir !
Je suis comme Caroline, j’apprécie beaucoup Alain Lambert, homme de convictions qui ne mérite nullement que l’on s’attaque ainsi à lui! Qu’a-t-il fait?… Dire honnêtement son point de vue et faire connaitre ses réserves sur cette réforme… oui, il l’a finalement signée, voyant la malhonnêteté de la gauche qui, pour certains, étaient pour la réforme mais la direction du ps voulaient infliger une défaite à Nicolas Sarkozy, Mr. Lambert n’a fait que défendre son camp.
Quand à Jérome Chartier il m’apparait être un homme de grande qualité, je l’avais déjà remarqué dans ses interventions à l’assemblée nationale lors de la précédente législature. C’est une personnalité forte qui a beaucoup à apporter à l’UMP.
Je me réjouis qu’il soit ami avec Mr. Lambert et qu’il le soutienne dans ce moment difficile, n’en déplaise à certains commentateurs de ce blog.
Alain Lambert a toujours été un grand bonhomme avec des convictions chevillées au corps. Peu de politiques auraient fait preuve d’autant de sincérité envers le président de la république qui est, je le rapelle son ami. Le courage est de dire ce qui est le mieux pour l’intérêt de tous. Cela étant, le mieux peut être aussi l’ennemi du bien et Alain a eu raison de voter oui au congrès. On ne peut faire perdre son camp. Cela ne veut pas dire que l’on renonce à mener un combat de nature à préserver l’avenir de nos enfants. Alain continuera à se battre pour réduire les déficits et résorber la dette et nous serons à ses côtés pour l’encourager.