Hier soir à 19h13, Alain Lambert a été interviewé sur la « fameuse » vidéo de Gilles Carrez postée sur son blog. Il vous dit tout sur cette courte vidéo qui a déjà fait le tour de la blogosphère. Il tient à insister sur les qualités personnelles de Gilles Carrez dont la compétence, l’honnêteté, la rigueur sont l’honneur de l’Assemblée Nationale. Il estime que cet homme est l’un des piliers de l’Assemblée et surtout l’un de ceux qui peuvent éviter l’aventure d’une dégradation tragique de nos comptes publics. Il insiste sur le fait que cette vidéo n’a pas été prise à l’insu de ceux qui en sont les acteurs, quand bien même ceux-ci ont eu le courage de dire ce qu’ils pensent en toute sincérité, sans langue de bois. Alain Lambert regrette que le mot « croupion » ait été pris au premier degré alors qu’il ne visait qu’à regretter que le ministre du budget n’ait pas les recettes en responsabilité comme il a les dépenses. Ce qui est une évidence et ne méritait pas la tentative de caricature qui se dégageait de certains articles de presse.
Vous êtes invités à écouter ce passage ci-dessous et nous donner vos impressions.
Voilà qui est bien dit.
Monsieur le Ministre,
Je n’ai pas aimé, mais alors pas du tout, que vous étaliez vos sentiments à propos de Nicolas Sarkozy. Vous auriez du vous en tenir à cette histoire de budget.
Et pour tout dire, je ne comprends pas cette attitude.
Bien à vous
Au contraire Caroline, je trouve très bien ce qu’il a dit sur NS. L’ensemble de sa réponse respire à mon sens la franchise et la simplicité. C’est en effet ce genre d’attitude qui amène à faire confiance à un homme politique.
Sinon je souris à la crainte du journaliste de perdre son rôle d’intermédiaire et sa maîtrise de l’atmosphère politique (Cassons les monopoles !). Qu’AL continue, il est sur la très bonne voie !
Monsieur le Ministre,
Vous conciliez compétence, exigence, transparence et humanité. C’est le langage politique qu’on attend aujourd’hui.
Sur le fond, l’Etat doit arrêter de prendre aux Français l’argent qu’ils n’ont plus pour maintenir artificiellement son train de vie et son refus de réforme sérieuse. Si on veut réellement rendre du pouvoir d’achat aux Français, le ministre du Budget qui souhaitait trouver les soldes " festives " (…) doit accepeter de mettre en œuvre les réductions de dépenses que tous les experts ont déjà recensé. La perspective de rétablissement des comptes publiques en 2012 est d’ores et déjà une utopie. La seule solution: le courage.
@ Caroline
Les temps ont changé.
Le Président aurait-il seul le droit de "s’étaler" sur tout sujet ?
La Cour est-elle seule habilitée à prendre position sur des thèmes comme la politique étrangère ou sur tel sujet qui relève du PM ou telle personne ?
C’est la rupture, même pour un ancien Ministre ou un simple citoyen électeur !
Désolée, mais je persiste et signe.
Je sens comme un peu d’aigreur dans tout cela.
L’avenir dira.
J’habite une commune, Maisons-Laffitte pour être précise, où le maire, Jacques Myard (tendance RPF), ne votera pas la réforme de la constitution. Il a d’ailleurs des prises de positions très personnelles sur un peu tous les sujets.
Il se trouve que j’approuve cette réforme.
Monsieur Myard est la personne qui avait été désignée par l’UMP aux législatives, et il a été élu, d’une part parce qu’il était UMP, et d’autre part, sur un programme précis, celui de majorité présidentielle.
Nous avons quelques raisons de quelquefois sentir que nous sommes un peu trahis.
Démocratie vous dites ! mais finalement, l’électeur n’a pas le dernier mot.
A ce rappel courageux et téméraire dont la motivation serait le bon sens, le courage et le respect des citoyens, il conviendrait d’ajouter qu’il est temps de fermer les paradis fiscaux, haut lieu de la délinquance financière où se gère des sommes considérables.
Les hommes et les femmes politiques devraient avoir le courage et la volonté d’agir dans ce sens en cette période de disette. Fermons à jamais ces paradis fiscaux "off shore". L’europe s’en porterait peut être mieux. Une décision qui honorerait la France.
Il faut savoir dire Non quand la France est en danger.
Et aujourd’hui, elle l’est et on en voit déjà les conséquences.
Nous n’avons plus notre rang de grande puissance au vu de nos classements internationaux.