Les parlementaires sont soumis à la critique, souvent justifiée, de leurs concitoyens, au motif qu’ils ne sont pas assez présents au Parlement, ou, en même temps, dans les fêtes, foires et cérémonies qui se déroulent sur leur territoire d’élection, qu’ils sont trop pressés, bref qu’ils n’ont pas le don d’ubiquité qui permettrait à chacun d’avoir son parlementaire chez soi, à disposition. Pourtant, les parlementaires, de toutes sensibilités, ont souvent le sentiment inverse. Celui de courir partout, à longueur de week-end, sans jamais pouvoir satisfaire toutes les invitations amicales qu’ils reçoivent. Se retrouvant épuisés, tard à l’aube de la reprise, devant une famille dépitée. Il ne s’agit surtout pas de se faire plaindre, simplement de dire la vérité pour que chacun sache que l’envers du décor n’est pas seulement les cocktails et les petits fours mais aussi un travail acharné composé d’obligations lourdes et de travaux de fond qui ne sont réalisables pratiquement que la nuit.

Retour sur ce beau WE du 14 juillet :

– Il commence sympathiquement, vendredi soir 11 juillet, chez mon plus proche et fidèle équipier Alain Pelleray qui me recueille chez lui, ma tendre épouse s’occupant de nos petits enfants à Paris.

– Samedi 12 juillet, après des travaux sur la réforme des institutions, Réception officielle organisée par le Maire d’Alençon, en l’honneur du Festival des Folklores du Monde, qui en est à sa 16ème édition en Alençon. C’est l’occasion pour moi de dire publiquement que, quels que soient les résultats des élections dans la ville Chef-lieu, celle-ci restera un partenaire important du département. Les Ornais ont besoin des Alençonnais. Les Alençonnais ont besoin des Ornais. Ce qui profitera aux uns profitera aux autres. J’insiste aussi sur le rôle que jouent ces groupes folkloriques pour la compréhension entre les peuples et le partage de la fraternité dans un monde qui en a tant besoin.

– A 18 heures, nous filons à la Messe Pontificale en l’Eglise Notre Dame d’Alençon, fêtant le 150ème anniversaire du mariage des époux Louis et Zélie Martin, parents de Sainte Thérèse d’Alençon et de Lisieux.

– A 20 heures dîner de travail avec des collaborateurs pour préparer la saison culturelle d’automne.

– Nous voici dimanche, départ pour le Comice Agricole canton de Moulins-la-Marche, où c’est l’occasion de voir de magnifiques animaux, des chevaux percherons, des paysages magnifiques, des élus et agriculteurs épanouis.

– Re-Départ, bien vite, pour Saint Gauburge afin de remettre la médaille d’honneur du Département de l’Orne, à notre ami Fernand Bigot, père et adjoint de son fils Philippe, mon collègue et ami Conseiller-Général, maire de cette belle commune.

– Retour vers Alençon vers 14h30 pour se sustenter un peu et surtout transformer en amendements mes travaux constitutionnels du samedi matin.

– A 17 heures, Place de Gaulle, participation à la parade militaire organisée par la mairie d’Alençon. Défilé. Puis discours sur le sens de la fête nationale dans la société d’aujourd’hui avec le Préfet de l’Orne Michel Lafon et le Maire Joaquim Pueyo. – lire discours –

– A 18h15, arrivée à Saint Céneri, l’un des plus beaux villages de France, dont je suis conseiller municipal, pour la remise des coupes du Concours de pêche organisé chaque année par mon ami Jean-Claude qui mérite notre admiration.

– 20h30, Toujours, à Saint Cénéri, banquet républicain qui réunit tous les habitants du village. C’est un moment délicieux de vie rurale en société : une vraie communauté humaine, comme on en souhaite à tous.

– 23h, Retour à Alençon, chez nos amis Marie-Noelle et Bruno pour découvrir le splendide feu d’artifice tiré, depuis toujours, sur la Place Foch. Succès garanti. Comme le choix avait été opéré par l’ancienne équipe municipale, tout le monde a gagné !

– C’est aujourd’hui le 14 juillet, il doit me rester 100 messages électroniques auxquels je n’ai pas répondu, je vais essayer de m’y mettre. Mais ma famille me manque. La vie de célibataire géographique qu’implique la fonction d’élu est parfois frustrante. Mais comme vous dites souvent : nous ne sommes pas obligés ! Donc ne nous plaignons pas ! Good WE à tous.