Monsieur le Président de la République,
Je lis, dans le Figaro de ce jour, que vous redoutez que les collectivités locales soient la cause du retard pris par la France dans sa modernisation et le redressement de ses comptes publics.
Respectueusement, je voudrais vous mettre en garde sur ce qui constitue, selon moi, une vraie erreur de diagnostic. Sans doute, un entourage toujours plus technocratique vous en a-t-il convaincu. Au surplus, votre expérience d’élu d’Ile de France ne vous a pas aidé à mieux connaître la pratique de la gestion locale provinciale.
A la vérité, c’est dans les services de l’Etat, placés sous votre autorité, que vous trouverez toutes les causes de freins, d’inutiles handicaps, de procédures, de bureaucratie qui découragent les Français, étouffent la France, freinent la croissance, et ruinent les finances publiques. Les missions confiées aux collectivités par l’Etat n’ont réduit en rien les fonctionnaires en administration centrale : ils sont plus nombreux encore. Comme ils s’ennuient, et qu’ils sont de vaillants fonctionnaires, ils produisent de la norme, de la norme, de la norme, des circulaires, des arrêtés, des décrets qui ne font l’objet d’aucune étude d’impact mais dont le coût est intégralement financé par les collectivités locales dont vous critiquez ensuite l’augmentation des dépenses. Ubuesque.
Les rapports dénonçant cette situation s’empilent et ne connaissent jamais la moindre suite. Le dernier que vous m’aviez commandé n’est, sans doute, jamais parvenu jusqu’à vous. Il est loin le temps où je pouvais vous parler des choses simples de la vie de la France et des Français. Désormais, il faut, pour ceux qui en acceptent l’humiliation, se prosterner d’abord devant une Cour infranchissable.
Peu importe. L’essentiel est que vous reteniez de cette respectueuse adresse qu’il faut vite et bien ordonner le ménage complet dans votre maison : l’Etat ! C’est urgentissime. Lorsque le nécessaire aura été fait (mais il y a un immense travail), vous verrez immédiatement la croissance éclore sous vos yeux, sans dépenses fiscales inutiles. Tout simplement, les Français auront retrouvé leur liberté et leur envie d’entreprendre. Ils reprendront confiance enfin dans leurs Pays.
S’agissant des collectivités locales, laissez-leur six mois pour organiser, elles-mêmes et librement entre elles la réorganisation de leur paysage, la suppression de leurs doublons, le désenchevêtrement de leurs compétences, leurs éventuelles fusions et la mutualisation systématique de leurs services. Le succès est garanti. Je m’en porte garant ! Mais, de grâce, que le Gouvernement ne s’en mêle pas. L’Elysée pas davantage !
Hélas, cette supplique ne vous parviendra, sans doute, jamais et la France continuera de boiter, claudiquant au milieu de tous les handicaps inutiles qu’elle se dresse à elle même, quelle que soit l’énergie que vous y consacrez et les instructions incessantes que vous donnez.
Ne trouvez dans ces modestes propos aucune malveillance, ni nostalgie ou frustration, mais le dernier souffle d’un ami sincère et désintéressé qui, parfois bien seul, vous a soutenu, au début de votre carrière et au moment où l’on vous voulait tant de mal. Simplement, je ne comprends plus rien à l’action de l’homme que j’ai connu, aimé, soutenu, recommandé et dont je souffrirais profondément qu’il échouât car ce serait un péril pour la France.
Respectueusement,
Alain Lambert.
Bonjour monsieur Lambert,
Vu les précautions oratoires que vous prenez, je constate que ce discours de la méthode n ‘est pas censé être un exercice convenu dans la vie politique française surtout quand la critique s’attache au chef de l’état.
Pour être plus prosaïque je dirais que la France, comme tous les pays de droit germano-romain qui ont finalement accédé à la démocratie à un DOUBLE état. Un état élu et une administration centralisée indépendante de fait vu son hyper-spécialisation, globalement efficace reconnaissons-le.
Pour répondre à votre compromis qui semble frappé du sceau de la raison et du bon sens, il serait possible d’aller plus loin et de donner un pouvoir étatique avec contrôle des administrations et préfectures par les conseils généraux/conseil régionaux.
Ces nouveaux états, gérés de l’intérieur par des élus locaux de talent, seraient alors les constituants d’un état fédéral à l’Anglaise -avec un fort pouvoir central- plutôt qu’un Bund Suisse ou Allemand.
En tout état de cause ce pouvoir- démocratique- saura bien mieux gérer le quotidien de ses administrés/citoyens français.
Une telle réforme est possible et souhaitable et quel Français ne souhaite-t-il pas qu’un maire controle TOUS les pouvoirs de police ou que son président de région dirige TOUS les travaux d’infrastrucure lourde.
La liberté économique est indissociable de la liberté politique dans nos pays démocratiques d’esprit et de coeur.
Demandons cette liberté au niveau local, à mon avis la France en a bien besoin.
Bonne fin de we
M Lambert, je ne suis pas tellement d’accord avec vous :
Il y un énorme problème d’absence de responsabilité politique et de gaspillage financier des élus locaux. Ce sont les fonctionnaires publics territoriaux créés dans les années 80 qui sont en trop. Pourquoi feriez-vous en 6 mois, ce qui va contre votre intérêt ? Aujourd’hui les "élus locaux" sont un lobby qui contrôle le parlement, il faut un contre-pouvoir pour faire respecter l’intérêt général.
Mais on pourrait essayer d’en sortir pas le haut :
– NS ne propose pas de supprimer les départements mais de fusionner les conseils généraux et les conseils régionaux (une sorte de bicamérisme régional). Cela permettrait de fusionner leurs administrations.
– En retour vos remèdes pour l’administration d’Etat pourraient être appliqués.
Bien sûr ce ne serait qu’une étape …
Un message qui décoiffe et qui change de la langue de bois tristement habituelle ! Bravo pour avoir eu le courage d’écrire ce que beaucoup de Français pensent, disent à leurs élus ou sur des blogs.
Mais ils est évident qu’ils ne sont pas écoutés.
Espérons que votre message sera soutenu pas d’autres femmes ou hommes politiques et qu’il créera une prise de conscience tout en haut.
Il en va de notre survie et de notre crédibilité européenne.
Et que ferez vous des Enarques ?
Monsieur Lambert,
Sur la simplification de l’organisation territoriale française, je ne puis que vous dire "chiche!". Si vraiment en 6 mois on peut parvenir à un consensus ayant des effets réels et importants, pourquoi attendre un quelconque feu vert du gouvernement? Comme la plupart des parlementaires cumulent des mandats locaux et nationaux, ce serait bien le diable que cet accord ne soit pas majoritaire à l’assemblée et au sénat. Évidemment, le gouvernement conserve la maîtrise de l’ordre du jour des assemblées, mais si vraiment les parlementaires sont déterminés…
Quant aux finances publiques, vous avez sans doute remarqué que le discours du candidat Sarkozy était quelque peu contradictoire sur ce point: on allait tout à la fois baisser les impôts et réduire les déficits, la baisse des dépenses se faisant dans la joie et la bonne humeur. Au surplus, nous allions voir des choses nouvelles – et donc de nouvelles dépenses publiques (en même temps qu’elles baissent).
Le résultat de tout ceci est que les choses continuent comme avant. De fait, force est de constater que la volonté politique de réduire le déficit public est faible, au moins du côté du gouvernement.
Si vraiment elle est plus forte du côté des parlementaires, ils pourraient par exemple conditionner le salaire du président de la république, du premier ministre et du ministre des comptes publics à l’atteinte d’objectifs en matière de comptes publics. Par exemple, si le déficit public au sens de Maastricht est de 3% du PIB pour l’année 2011, vous pourriez obliger le président à rembourser l’intégralité des traitements qu’il a perçus au cours de son mandat. Si le budget est à l’équilibre, il ne devrait ni ne recevrait rien; si le budget est en excédent, il aurait droit à un bonus.
Une phrase de votre " Adresse " au Président de la République a attiré mon attention :
…" Au surplus, votre expérience d’élu d’Ile de France ne vous a pas aidé à mieux connaître la pratique de la gestion locale provinciale… "
En effet Nicolas Sarkozy est un francilien qui, si je ne m’abuse, n’a aucun lien avec l’une de nos provinces.
En cela il serait le premier Président français qui, dans la 5 ème république, depuis le Général de Gaulle, ne connaîtrait pas concrètement, soit par des attaches familiales, soit par une expèrience d’élu " la pratique de la gestion provinciale ".
Avant lui, les Présidents Pompidou, Giscard d’Estaing, Mitterrand et Chirac avaient tous un vécu et des affinités profondes avec la province, avec la " France profonde ".
Ceci expliquerait sans doute pour une bonne part pourquoi aujourd’hui Paris, l’Elysée, l’Etat semblent si lointains et sourds aux conseils avisés de quelques élus de province.
M Lambert,
Je ne pensais pas lire de tels propos de la part d’un membre de l’UMP. J’apprécie beaucoup la sincérité qui s’en dégage mais en reste d’autant plus inquiet !
Alors la RGPP, la LOLF, le non remplacement de fonctionnaires, tous ces nouveaux « machins » sensés rationaliser le fonctionnement de l’Etat, c’était donc du vent ? J’espère que vous exagérez un peu tout de même.
Pourtant ce que vous écrivez sur ces hauts fonctionnaires brillants et féconds mais désœuvrés pour cause de décentralisation et qui inventent de nouveaux contrôles afin de se prouver qu’ils sont encore indispensables me parle. J’ai connu ce phénomène dans une grande entreprise publique.
NDLR : Je ne cherche ni à inquiéter, ni à décourager, je suis un homme libre (non godillot) et je dis ce que ma conscience me dicte. Hélas, mon intuition rejoint ma conscience. Un pouvoir sourd et buté perd 80% de ses facultés. A.L.
Tout simplement MERCI et BRAVO, cette lettre vous honore et confirme une fois de plus votre bon sens , votre lucidité et votre honneteté , espérons seulement que votre courrier parvienne jusqu’à
N.S. car il doit y avoir pas mal de cerbères au pied de sa porte à qui cela ne fera pas forcément très plaisir.
Le lundi 1 janvier 2007 à 19:26 vous avez dit de Jacques Chirac.
"Ce qui m’étonne le plus dans ce que je lis, c’est que personne ne semble s’aviser que les Français, le moment venu, avant d’entendre ses recommandations, souhaiteront d’abord connaître le jugement qu’il porte lui-même sur l’usage qu’il a fait du mandat qui lui a été personnellement confié en 2002. Sans vouloir être irrespectueux mais pour avoir appelé à voter pour lui, et l’avoir fait, pour la première fois, dès le premier tour, je me pense en droit de savoir s’il a le sentiment sincère d’avoir été fidèle à l’espoir que nous avions placé en lui."
Le mercredi 3 janvier 2007 à 11:14 j’ai posté le commentaire suivant
"Mr Lambert,
Vous avez appelé à voter Chirac, et vous avez été recompensé en devenant ministre. Avec le recul, regretez vous votre choix ?
En 2007, vous allez sans doute appeler à voter Sarkozy. Serez vous, serons nous, cocu une nouvelle fois ?"
Piqué au vif par l’accusation de récompense, vous m’avez répondu longuement le samedi 6 janvier 2007 à 14:19 en vos choix et votre action.
Je vous poserai donc la même question aujourd’hui "Serez vous, serons nous, cocu une nouvelle fois ?"
NDLR : Sur la base de l’expérience acquise, je vous réponds sans détour : oui nous le serons. Et j’enrage ! Fidèlement, AL.
"La France des rails ou la France déraille un peu plus chaque jour"
Je viens de lire ceci sur le Point :
Lagarde : la France déterminée à maintenir ses déficits publics "dans les rails"
"Les débats budgétaires qu’on a actuellement sont exemplaires" de la détermination du Premier ministre François Fillon à "nous garder dans les rails", a-t-elle assuré. Le gouvernement s’est fixé comme objectif de ramener le déficit public de la France à 2,5% du Produit intérieur brut cette année, contre 2,7% en 2007, alors que la Cour des comptes a estimé que le déficit devrait atteindre 2,9% dans un rapport présenté mercredi. "On est suffisamment déterminé" à remplir les objectifs, à condition d’avoir "une croissance raisonnable", a-t-elle pourtant ajouté. "Il est évident que si la croissance allait s’enfonçant, cela changerait toutes les règles du jeu pour tous les partenaires européens, pas seulement la France", a relevé Mme Lagarde.
J’ai donc compris que Mme Lagarde nous informe que nous ne respecterons pas nos engagements mais que si l’Europe écartait la distance entre les rails, on resterait dedans.
Je suppose que Mme Merckel et que J-C Juncker vont se faire une joie de changer la distance réglementaire. Peu importe si le train ne pourra plus rouler dessus.
Je suggère à notre Président de créer un Etat virtuel qui prendrait en charge la dette de la France comme RFF pour la SNCF.
Cet Etat ne ferait pas partie de l’Europe et serait une nouvelle collectivité territoriale située dans les quarantièmes rugissant (La France doit bien posséder un caillou dans le Pacifique ou l’Océan Indien) dont le statut serait celui des TOT : Territoire d’Outre Tombe.
M Lambert, je vous suggère de déposer un amendement constitutionnel allant dans ce sens pour sauver notre image européenne à quelques jours de notre Présidence.
Vous aideriez notre Président à peindre, comme la tour Eiffel, la France en bleu alors que toutes les clignotants sont au rouge.
Je pense que cette fois-ci, vous serez entendu et que vous rentrerez en grâce !
Qu’il est douloureux de lire un homme porte par l’esperance en arrive a cette amere imprecation resignee (car vous savez que la reforme territoriale comme celle de notre machine administrative ne se fera pas, comme vous savez que votre propos a tres peu de chances de ne serait-ce qu’arriver jusqu’a notre President)…
Admettons neanmoins que malgre une Europe en panne et une politique etrangere peu glorieuse, une organisation administrative et territoriale non reformee, des methodes politiques pour le moins contestable, etc., les gouvernements de Nicolas Sarkozy parviennent a vraiment alleger les contraintes pesant sur la vie economique, a "liberer" la fonction publique et a reformer notre systeme d’enseignement : les bases d’un assainissement serein seront posees, non?
Tout mon respect et mon soutien.
Les attaques systématiques tant au niveau personnel qu’au niveau politique conduisent inévitablement à créer des barrières autour de soi.
On peut ainsi remercier tout ceux qui ont gentillement pilonné notre Président.
Notre hôte propose d’éliminer une bonne partie de la bureaucratie redondante de l’administration centrale, ce que l’on ne peut qu’approuver, tant nombre de personnes partagent le même diagnostic.
Il faudrait instaurer en France le principe du contrôle à posteriori. On fait d’abord confiance et on vérifie ensuite, en procédant par échantillonnage, si les choses ont été fait correctement, non plus sur la forme, mais sur les principes, sur lesquels les différents acteurs peuvent et doivent s’engager.
Tout manquement serait sévèrement sanctionné. Cela éliminera le délire normatif et focalisera les acteurs sur les principes et non plus sur le respect des normes dont on voit qu’elles deviennent ubuesques.
Par contre, peu d’entre nous fréquentent assidument toute cette flore et faune administrative et l’on voit mal comment changer les choses concrètement sur le terrain, avec un plan d’action clair, dans un délais aussi bref que 6 mois.
Si notre hôte pouvait nous éclairer sur ce point ?
Comme dise les anglais, "The devil is in the details"
Il y a des pistes et des expérimùentations dans le rapport Lambert : http://www.alain-lambert.org/documents/RAPPORT%20ANNEX%20Etat%20coll%20terr%207%20dec%202007.pdf
NDLR : Sur la base de l’expérience acquise, je vous réponds sans détour : oui nous le serons. Et j’enrage ! Fidèlement, AL.
En janvier 2007, vous vous êtes trompé sur score de Le Pen au premier tour. Souhaitons que vous vous trompiez à nouveau.
PS
Le directeur de mon laboratoire, à propos des "vaillants fonctionnaires" du ministère de la recherche, au chômage technique du fait de l’autonomie des université et de la loi LRU évoque "une crise de sevrage".
De l’audace , encore de l’audace , toujours de l’audace…..
Monsieur Lambert,
Cette tirade vous honore mais n’est-elle pas vaine !? La montée de Besancenot prouve que l’opacité des dépenses de l’état commence à énerver les français, surtout ceux qui cotisent et paient des impôts.
La solidarité entre les générations, la soladiraté entre les riches et les pauvres, la solidarité entre les donneurs et les receveurs, tout ça n’a de sens que si les intermédiaires n’abusent pas du système… C’est la différence entre une mutuelle et une banque.
Hors aujourd’hui tout porte à penser qu’une bonne partie de l’argent des français sert à maintenir en place un grand nombre de fonctionnaires ou à payer des entreprises dont les emplois dépendent de la générosité publique;
Que doit-on faire ? un grand coup de balais ? OK mais c’est maintenant ou jamais et il faut M. Sarkozy intègre immédiatement qu’il ne sera pas réélu, ce serait le seul grand sacrifice pour un homme d’état… c’est pour cela que je n’y crois pas. Quand le pouvoir tient nos hommes publics, il ne les lâchent plus… pire que la nicotine !
Alors quelles solutions ? grèves des impôts ? blocage des rues ? boycott de Total ? finalement, c’est peut-être le seul vrai programme.
Puisque Nicolas Sarkozy lit ce blog régulièrement, je ne peux que lui conseiller très simplement d’inviter Alain Lambert, même s’il le fait rentrer par la porte de derrière, à venir lui présenter son point de vue en tête à tête. Ensuite, il fera comme il le voudra. Mais il aura pris la précaution d’entendre un homme d’expérience, honnêt, et à la seule ambition de faire gagner la France et sa région.
Il est probable que cela interpelle quelque peu Nicolas Sarkozy, mais est-il prêt à écouter un sage ? on pourrait parfois en douter….
Après un début de quiquenat prometteur de véritables promesses de changement on s’est très vite aperçu que le fond des problèmes n’avait pas été réglé, lourdeurs administratives, doublons, fiscalité disparate incitatant même à franchir les frontières, coût de la vie, sans oublier la réduction de la fameuse dette ? augmentation des dépenses publiques etc… tout cela peut laisser perplexe.
Quelques wagons sont déjà sortis des rails ,souhaitons malgré tout que tout soit mis en oeuvre pour éviter un déraillement complet.
L’Etat et les parlementaires seraient bien inspirés, avant de prétendre expliquer aux entreprises et aux collectivités comment gérer, de démontrer leur capacité de gestionnaires en appliquant leurs talents à leurs personnels, fonctionnaires de l’état et des assemblées.
Prenons par exemple le chantier de la fonction publique des métiers, et mesurons le chantier parcouru depuis l’élection de Jacques Chirac en 2002 : zéro. Alors qu’un chauffeur de direction de préfecture ne peut même pas candidater sur un poste de chauffeur de direction du ministère de l’agriculture basé dans la même ville de 8000 habitants, l’Etat et les parlementaires osent donner des leçons de bonne gouvernance ?
La constitution n’est peut-être pas le meilleur endroit dajns l’absolu pour fixer des barrières à l’action du gouvernement, de l’administration et des assemblées : mais quand on mesure l’incurie, l’incompétence et l’incapacité à gérer de nos institutions, c’est sans doute un bien moindre mal.
Vous êtes un homme curieux Alain Lambert, autant vous pouvez énerver en faisant l’éloge de textes vides de comptabilité publique paléolithique, de niaiseries micro locales,
autant vous pouvez être émouvant dans une adresse comme celle ci.
Emouvant et vrai
C’est certain qu’au jeu de la paille et de la poutre entre les collectivités locales et l’Etat c’est quand même l’Etat qui doit avoir la poutre, sans oublier le budget social qui a la charpente toute entière, les collectivités locales qui n’ont pas la capacité de dissimulation de l’Etat, (ça vient avec les PPP que vous êtes en train de voter) n’ont quand même pas mollit sur la dette et sur les embauches, enfin peu importe.
Ce qui est émouvant c’est que vous aussi avez pensé que pour l’actuel Président la France comptait davantage que le pouvoir
et bien non.
Beethoven et Napoléon
Il roule en feu de croisement lui aussi,
Fondez un parti
Vous êtes un homme libre
Suite à un commentaire posté sur le sujet, j’ai en effet constaté que plusieurs billets n’étaient plus en ligne. Veuillez excuser cette fausse manipulation qui vient d’être réparée. Le Webmaster
Auteur d’un rapport remis en décembre à Nicolas Sarkozy sur « les relations financières entre l’État et les collectivités locales » , Alain Lambert, président du conseil général de l’Orne, n’est pas contre l’idée de « réduire l’empilement des collectivités locales ». Mais il prévient déjà : « Nous sommes prêts à balayer devant notre porte, maissi c’est le gouvernement qui décide tout seul, vous pouvez être sûr de l’échec de la réforme ». « En revanche, si vous confiez la réflexion à des élus locaux de la majorité et de l’opposition, en six mois ils arriveront à une solution ». Alain Lambert met aussi en garde l’Élysée contre l’idée que les collectivités locales seraient les grandes responsables des déficits publics. « Si la France est en panne, c’est parce que l’État est en panne. Que le président interdise pendant un mois à toutes les administrations centrales de produire des circulaires, des décrets, des arrêtés, et il doublera la croissance du mois concerné », prévient-il. Dans le rapport remis il y a six mois, il donnait déjà des pistes pour améliorer l’efficacité des collectivités locales. « Je n’ai aucune nouvelle depuis, c’est bien la preuve que le gouvernement n’est pas si pressé que ça… » , note le sénateur, pourtant étiqueté sarkozyste.
Monsieur le Ministre,
Alors que la réforme de la Constitution est en cours, ne croyez-vous pas qu’il faudrait revoir la rédaction des articles 34 et 37, qui font du règlement le principe, et de la loi, l’exception, puisque son domaine est limitativement énuméré?
Si l’Administration ne pouvait "réglementer" que dans le cadre de la loi, qui fixerait la limite de l’intervention réglementaire, n’en serait-il pas fini des logorrhées normatives?
Respectueusement,
Cher Monsieur, cher compagnon, Je ressens la même désillusion et j’ai démissionné de l’UMP en novembre 2007. J’étais Porte de Versailles le 5 décembre 1976. J’avais 30 ans. Je suis « encartée » depuis cette époque. J’ai toujours soutenu mes candidats RPR/UMP aux municipales, cantonales, législatives et présidentielles. Jamais je ne m’étais autant investie pour faire gagner Nicolas Sarkozy que j’aimais – je n’ai pas raté un seul meeting, j’ai tracté aux marchés, j’ai boîté, j’ai tiré les sonnettes – et j’ai réussi à convaincre tous mes proches, amis, voisins, relations, collègues de travail, de voter pour lui. Certains, à contre cœur, l’ont fait ! Comme vous, je ne suis guidée par « aucune malveillance, ni nostalgie ou frustration ». Je suis devenue une vieille militante, triste, déçue et orpheline de sa famille politique. Cordialement,
@ M.
Votre billet est tout simplement touchant et reflète une certaine déception ressentie par tous ceux qui , comme vous, avaient mis toute leur énergie pour porter N.S. à la Présidence en souhaitant qu’il saurait nous sortir de l’impasse. Qu’en est-il ? a-t’il toujours su s’entourer des meilleurs conseillers ? parfois certaines réformes restent bien frileuses ou mal ficelées etc…. d’où une certaine incompréhension ; La tâche de Président n’est pas simple mais comment font les autres, notamment les allemands ? gardons malgré tout encore un peu d’espoir , le quinquénat n’est pas encore terminé !
Monsieur,
j’apprécie tout particulièrement votre diagnostique. La France est trop centralisée. Les lieux de décisions sont loins de ceux qui les appliquent, les normes émises sont égalisatrices sans nuances et les décideurs qui appartiennent à une administration pléthorique, n’écoutent pas ce qu’on leur dit. Pour moi et quelque soit les RGPP ou les LOLF qui ne sont que des tentatives de garder désespéremment le pouvoir, n’y changeront rien. Il faut savoir rendre la confiance à la base et promouvoir la gestion de père de famille. L’élimination du déficit dépend de ça. Les Allemands gèrent vraiment leur pays au niveau du Land. C’est leur supériorité. Autrement dit, lorsqu’il y a soupçon de surchauffe de la dépense publique, ce ne sont pas un mais quinze "Etats" qui travaille à le réduire. Je pense qu’en matière de politique locale, il existe une masse critique entre deux et dix millions d’habitants au delà de laquelle il y a des rendements décroissants. Plus l’Etat se centralise, plus il se "rationnalise" et moins il est efficace et plus il a de chance d’accumuler des déficits incontrôlés.
"je ne comprends plus rien à l’action de l’homme que j’ai connu, aimé, soutenu, recommandé et dont je souffrirais profondément qu’il échouât car ce serait un péril pour la France"
Je ne peux, malheureusement, qu’adhérer à 100% à cela.
seul le courage peut sauver l’Homme, l’Etat et donc la France. Le courage est sans doute ce qui est le plus rare aujourd’hui. Bravo Alain d’avoir ce courage de dire tout haut ce que beaucoup pensent sans oser l’exprimer.
Monsieur le Sénateur,
Voilà quelques décennie que la fonction publique est la cause de tous les maux : réduisons le nombre de fonctionnaire le mal est là ! Pointé du doigt à devoir se justifier, voire s’excuser d’exercer un métier honorable, vous avez dressé une France contre l’autre, et jeté en pâture à la majorité du peuple cette frange de la population qui paraît privilégiée, pour excuser l’impéritie du pouvoir politique. Les français dans le besoin et la peine ont trouvé leur bouc émissaire comme les étrangers pour le front national. Faut-il toujours un coupable ?
La fonction publique s’est réformée, et je salue le passage d’une culture de budget à celle de résultats. Qui en parle ? Personne ne dit qu’aujourd’hui à l’instar du privé les fonctionnaires sont jugés sur leurs résultats. Chut, laissons dans l’opinion l’image du fonctionnaire avachi sur sa chaise, l’œil sur l’horloge à attendre la 35ième heure pour rentrer chez lui.
Pompidou avait un projet industriel, une ambition, De Gaulle aussi, Mitterand a fait la décentralisation, l’Europe. Chirac a géré et Sarkosy réforme. Une par jour. Mais pour qu’elle vision de la France, quel projet, quel service public ? Son ego sera satisfait d’avoir in fine été Le Président réformateur ?
Vous dénoncez l’Etat ! Mais l’Etat c’est vous, cette élite d’énarques, de ponts et chaussés, d’x-mines, etc. qui sont à la tête des ministères, des cabinets, des industries, et qui composent la classe politique. Et gardons un système à double assemblée (sénat / parlement – régions / conseil généraux) pour que chacun maintienne son pouvoir personnel. Il y a d’autres ego que celui du premier d’entre nous à satisfaire.
Alors très bien, maintenant privatisons la fonction publique, elle sera comme France Télévision aux ordres, sans indépendance statutaire qui garantie bien au-delà de l’emploi, la neutralité vis-à-vis des pouvoirs économiques, administratifs et politiques, et le respect de l’Etat de droit, de la République et de ces quelques mots qui ont malgré tout un sens : liberté – égalité – fraternité.
Je vous prédis un retour de la corruption et du clientélisme dans les années à venir lorsque les aides économiques seront gérées et distribuées uniquement par les conseils régionaux et généraux. Parce qu’enfin les quelques affaires qui jalonnent la presse ces dernières années n’ont-elles pas principalement pour origine des marchés douteux passés par les collectivités territoriales ?
Qui sera la prochaine cible ? Sûrement pas les milliards dépensés à chaque élection par clientélisme et pour satisfaire les promesses faites pour gagner.
Très cordialement
De tous les messages que je viens de lire, seul le message de Jean-Luc du jeudi 3 juillet à 21 h 12 ne dit pas de bêtises.
Le clientélisme est le propre des pouvoirs locaux, évidemment dans les régimes non démocratiques, mais aussi dans nos régimes à démocratie représentative (les suisses ont un semblant de démocratie directe).
Les élus locaux venant de la société civile n’ont été formés à aucune déontologie, ils ne connaissent généralement que les lois du marché qui se passent facilement de la moralité, contrairement aux fonctionnaires qui ont passé des concours de la fonction publique qui ne font pas fi de la moralité et du sens du service public de leurs lauréats.
Irène
Alors ,c’est la saison du désamour ,on est vexé …..un peu comme un amoreux éconduit et trahi ,la France ne sait pas quels talents elle perd!
Nico ne vous a pas invité à son anniversaire et on boude à grands cris
un peu puéril non?
vous qui avez abondonné et trahi vos amis politiques,Daniel Goulet d’abord aux sénatoriales de 2001,Bayrou ensuite pour un ministére ,Burel enfin……….
enfin c’est votre tour de vous sentir humilié
Quant à vos propos sur le Président ,nous sommes nombreux à penser que votre "Réveil" sur ce qu’il est vraiment constitue la plus belle victoire politique de Daniel Goulet qui comme souvent a eu le privilége d’avoir raison….. un peu trop tôt en tous les cas bien avant vous!
NDLR : Qui pourrait être le courageux auteur de ce billet ? vous avez une idée ? Je conserve pour ma part précieusement l’adresse IP !
Z’avez pas vu Mirza?
@ Irené
Hilarant ! "les fonctionnaires ont passé des concours et ne font pas fi de la moralité" … C’est vrai que ce n’est pas en France qu’on voit une société quasiment bloquée pour ne pas remettre en cause le mode de fonctionnement d’une technostructure. Ce n’est pas en France qu’on voit cette meme structure s’octroyer des privilèges comme des retraites généreuses qu’elle ne finance pas. Ce n’est pas en France que cette technostructure oserait demander toujours plus de moyens sans jamais s’engager sur des résultats.
Vous n’avez jamais songé que ces fantasmes sur le fonctionnaire au service de l’interet général était la négation de la démocratie fondé e sur un principe d’égalité.
@ Joaquim à balles d’or : Mirza à coup sûr ! la dame de pique, celle qui blesse mais ne tue pas.
@ balles d’or : vous êtes vraiment nulle. Vous nous parlez d’un temps où nous n’étions pas nés. Puis vous utilisez l’anonymat si confortable pour insulter les gens. Ne venez pas sur ce blog, il est fait pour les gens honnêtes. Votre post vous disqualifie d’office.
Pour moi, Alain Lambert demeure la référence du courage et des convictions en politique. Il dit tranquillement, sans blesser, ce qu’il croit à tous ceux pour lesquels il a de la considération. Il a écrit au Président ce qu’il pensait, sans doute parce qu’il n’avait pas (l’écoute) la possibilité de lui faire part, en direct, de ses très vives recommandations, notamment sur les finances publiques, avant la réforme constitutionnelle. Il y a urgence, en effet. Par ailleurs, ses idées sont démocrates chrétiennes, c’est pour cela que je l’ai toujours suivi. C’est lui qui m’a convaincu de faire confiance à Sarkozy. Je comprends que, vis à vis des gens comme moi, il souhaite rappeler à son ami Sarko les devoirs qui sont les siens, cela me rassure beaucoup. Je suis un fidèle lecteur pas seulement de ce blog mais de son site. Vous pouvez y retrouver toutes les informations nécessaires sur sa vie publique, depuis le début. Vous serez impressionné par la constance de ses points de vue. Nous avons une chance énorme dans l’Orne d’avoir un leader de sa trempe. C’est lui qui porte toute la notoriété de l’Orne et d’Alençon à Paris. En sommes-nous tous conscients ? Qui fait mieux flotter nos couleurs à l’extérieur ? Demandez à tous les dirigeants économiques et sociaux de l’Orne qui est le leader politique du département, ils vous répondront tous : Lambert, même ceux qui ne sont pas de son bord. Le comble serait qu’il soit mieux reconnu à Paris que dans l’Orne. Certes, personne n’est prophète en son pays, mais ne gâchons pas nos meilleurs atouts. J’appelle tous ceux qui pensent comme moi à le dire haut et fort et à le soutenir a fond. Nous avons besoin de lui.
Bravo Alain. Vous dites tout haut ce que les hypocrites disent tout bas. Si j’étais Sarko, je vous prendrai bien vite à mes côtés, pour être sûr de savoir ce que les Français pensent et non pas ce que sa Cour lui dit pour se faire bien voir. Il devrait méditer l’histoire triste de Louis XVI. Et la fin qui fût si triste sans parler des horreurs de la révolution. Même si je suis républicain. Je ne connais pas d’autres hommes politiques qui aient votre franc parler. Vous en connaissez, vous qui venez souvent sur ce blog ? Allons-y citons des noms pour dresser la liste des hommes et femmes courageux des deux bords.
Contraint à un devoir de réserve, je ne peux révéler mon identité, mais j’affirme que Monsieur Lambert est le parlementaire en exercice le plus compétent et le plus sérieux en matière de finances publiques. Si mes confrères ont des avis contraires, je me réjouirais de les lire et que nous parvenions à dresser une liste des gens sur lesquels nous pouvons compter. J’ajoute immédiatement Didier Migaud, frère jumeau d’Alain Lambert.
@ Universitaire : je ne suis pas universitaire ni en fi pub, mais j’aurais été jusqu’à un trio avec Charles de Courson.
@ M. Lambert : je suis heureux de la cohérence du texte que vous publiez là. Votre blog était un peu sorti de ma liste de lectures depuis 18 mois, tellement votre soutien à la candidature de M. Sarkozy me semblait incohérent (ce n’était que mon opinion, mais c’était la mienne) avec les idées que vous défendez. Sans doute mon étonnement traduisait-il ma naïveté de novice en politique – et justement, j’ai été de nouveau étonné par ces nouvelles déclarations. Que dans tous les camps politiques, il y ait quelques personnes conscientes de la situation du pays, c’est déjà encourageant.
Je n’avais pas remarqué le petit album photo avec Nicolas Sarkozy sur ce billet. Je vous recommande de passer le voir. Dites m’en des nouvelles.
Je vous invite à parcourir ce billet :
http://www.capital.fr/actualite/...
enfin comme quoi rien n’est perdu quand la cours n’ose rien dire heureusment qu’il ya des gens commme mr lambert pour nous donner de l’espoir , en publiant des mots si respectueuses si sensé, mais fort de part leur sens alarmiste , et clairvoyant a montré qu’il ya dans ce monde de courtisanerie des hommes et des femmes qui ont des convictions : alors bravo
Ce n’est pas pour faire un commentaire sur les articles de journaux ci-dessus, mais plutôt féliciter d’abord le président français de la perspicacité de la diplomatie française dans les grands dossiers actuels du monde, et ensuite envoyer un message.
Le message ci-dessous a été envoyé au Pape Benoit vi, au président Georges Bush, au kremlin, au Président de Chine, au Secrétaire Général des Nations Unies, au Conseil de Sécurité des Nations Unies, au Roi de l’Arabie Saoudite.
Le message:
Une lettre aux frères et aux sœurs du monde.
(Cette lettre s’adresse à toutes les personnes éprises de paix et de justice du monde entier. Je vous demande de bien vouloir la lire entièrement sans préjugé aucun, la faire lire à vos amis, collègues de services, à vos parents et enfants. Traduisez-la dans toutes les langues du monde et expliquez-la aux personnes illettrées afin qu’elles soient informées de sa teneur).
Que la paix du ciel descende sur toute la terre !
Le monde entier est menacé par une destruction totale grâce aux actions que l’homme exerce sur l’homme, appuyées par une injustice aveuglante. Il y a trois fléaux principaux qui guettent la survie de l’humanité sur terre, outre les maladies et les catastrophes naturelles ; il s’agit de la drogue, du terrorisme et de la fabrication, le trafic et l’utilisation des armes de toute nature.
La drogue.
Les drogues avaient été utilisées comme des moyens thérapeutiques par les populations qui les produisaient et qui les consommaient pour se soigner. Lorsqu’elles ont acquis une grande valeur marchande due à la forte demande dont elles ont fait l’objet, alors, elles ont cessé de jouer ce rôle primaire.
L’extension de la consommation des drogues a créé une psychose dans les sociétés dites de consommation d’abord, et aujourd’hui dans tout le monde entier. Les drogues déstabilisent les foyers, les sociétés, tuent des personnes physiques et enrichissent illégalement des pays, des sociétés et des individus. Ailleurs, elles financent des guérillas et déstabilisent des gouvernements.
Le monde entier doit se solidariser pour concevoir des stratégies communes de lutte contre la production et le trafic des drogues jusqu’à leur éradication totale. Lutter contre la production des drogues est une cause juste pour la stabilité et la paix dans le monde.
Le terrorisme.
Bien que ce terme ait une signification et une interprétation diverses, il mérite d’être examiné et analysé par le concert des nations, afin qu’il fasse l’objet d’une définition et une compréhension unique par le monde entier. Aujourd’hui, ce terme a tendance d’une interprétation confessionnelle et semble opposer les gens de différentes confessions.
De ce fait, la haine est en train de grandir entre les populations de différentes confessions, alors que les prophètes de nos religions révélées : Boudha, Jésus, Mohamed, Confucius etc. nous ont recommandé l’amour entre les personnes. Arrêtons ces guerres et tueries injustes que nous sommes en train de livrer à nos frères humains au nom d’un terrorisme souvent injustifié. Qu’est ce que nous gagnons devant Dieu en bombardant nos frères croyants au même Dieu que celui que nous croyons ou en faisant sauter une ceinture d’explosifs pour les tuer ? Ce qui peut nous faire arrêter ces actes ignobles, indignes de personnes civilisées, c’est la relectures des Saintes Ecritures que nous ont léguées les prophètes de nos religions révélées. Le monde entier doit se solidariser pour concevoir des stratégies communes de lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes. Lutter contre le terrorisme est une cause juste pour la stabilité et la paix dans le monde.
La fabrication, le trafic et l’utilisation des armes de toute nature.
La fabrication, le trafic et l’utilisation des armes de toute nature est la plus grande injustice qui aveugle l’humanité toute entière depuis des siècles et des siècles. A la limite, elle demeure comme une action légale de fabrication d’engins de la mort qui, aujourd’hui est la première cause de mortalité, mieux d’holocauste dans le monde entier, en particulier en pays du tiers monde. Le nombre de décès journaliers causés par les armées dans le monde est Vraiment Effrayant. Ces engins de la mort sont des moyens utilisés par les génocidaires pour semer partout la mort.
Les actionnaires des compagnies de fabrication d’armes de toutes sortes, les Directeurs, les ingénieurs de conception, les employés, les vendeurs, les acheteurs, les utilisateurs, leurs familles et toutes les personnes qui, d’une manière ou d’une autre vivent des revenus de la vente des ces engins de la mort, doivent savoir qu’à chaque fois qu’ils sont assis à leurs tables à manger, sont en train de jouir du prix des vies et du sang des millions de victimes du fruit de leur travail. Qu’ils sachent en plus que d’autres millions de personnes ont quitté leurs maisons et foyers, sont sur des routes d’exode ou réfugiés dans des forêts pour se mettre à l’abri des effets néfastes des fruits de leur travail. Un petit nombre de personnes face à la population mondiale, ne peut vivre chaque jour du prix des vies et du sang de toutes les victimes des armes. Les gouvernements des pays du tiers monde devraient consacrer leurs budgets pour améliorer le niveau de vie de leurs populations au lieu de les utiliser à enrichir les fabricants et trafiquants des armes. C’est en fait le Diable, ennemi de Dieu qui est en train d’aveugler le monde entier. Alors frères et sœurs du monde réveillons-nous, et disons non à cette injustice.
Nos gouvernements, les organisations des nations des unies, des réseaux sont créés partout dans le monde entier pour faire face au commerce de la drogue et au terrorisme, mais aucune action n’est entreprise pour arrêter ou simplement dénoncer la fabrication et le commerce des armées qui sont aujourd’hui les premières causes d’holocauste humain sur la terre. Les champs de combat, nos rues et nos maisons sont quotidiennement jonchés de cadavres et des blessés par les faits des armes. Jusqu’à quand le monde doit-il supporter ou taire cette injustice ? Non l’heure est venue de la dénoncer pour que les personnes de paix et de justice la combattent avec toutes les énergies nécessaires.
Le monde entier a ppris la mauvaise et triste nouvelle de la fusillade dans une université technique de la Virginie au Etats Unis faisant 33 morts et plusieurs blessés, pas plus tard qu’hier, un autre fusiallade a éclaté dans une université américaine en Illinois faisant 6 victimes et 16 blessés. Ces victimes ; étudiants et professeurs ignoraient qu’en ce jour-là, ils avaient rendez-vous avec la mort, dans leur établissement qu’ils fréquentaient tous les jours comme tous leurs collègues et amis. Je m’incline très pieusement et avec beaucoup de respect face à leurs dépouilles, et je présente à leurs familles respectives mes très sincères condoléances. A leurs parents et amis j’invite de bien vouloir adhérer aux idéaux de paix, d’amour et de justice et à la lutte contre la fabrication, le trafic et l’utilisation des armes de quelque nature que ce soit.
Posons-nous quand même cette question: Pour qui fabrique-t-on les armes ? Mieux, qui doit mourir par les armes ?
Baissons nos armes, détruisons nos usines, brûlons nos armes, sauvons les vies humaines mais surtout tournons nos cœurs vers Dieu à travers les instructions que nous avons reçues de nos prophètes envoyés de Dieu. C’est seul l’aide de Dieu, le Dieu de tous les croyants qui sauvera l’humanité de ces fléaux signalés ci-dessus.
Dieu a dit : C’est moi qui romps les rangs, qui brise les arcs et jette
au feu les boucliers
Faisons de l’humanité un village planétaire, un havre de paix, un paradis terrestre.
Que la paix du ciel descende sur toute la terre ;
Louis Sagna