Les collaborateurs d’Eric Woerth, Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique, ont rencontré Alain Lambert, mercredi 11 juin, afin de faire le point sur l’avancement de la révision générale des politiques publiques. Ce jour même, se déroulait le 3éme conseil de modernisation dont vous pouvez retrouver le dossier en cliquant ici ! On peut noter une réelle volonté même si la visibilité des réformes est atténuée par la multiplication des chantiers ouverts.
Alain Lambert a souhaité avoir des informations plus précises en ce qui concerne les collectivités territoriales afin de pouvoir relayer les avancées à ses collègues sénateurs. Il n’a pas manqué de demander où en était la création d’un organisme ad hoc qui assurerait « l’examen systématique du « stock » normatif », qui avait été évoqué dans son rapport sur les relations entre l’Etat et les collectivités locales. Sa mise en place pourra être interprétée comme la première étape d’une relation de confiance entre l’Etat et les collectivités qui se doivent collectivement de mener une action toujours plus efficace.
Je cite : "On peut noter une réelle volonté même si la visibilité des réformes est atténuée par la multiplication des chantiers ouverts".
Franchement, rien qu’en lisant cette phrase explosive de réalisme, je n’ai plus aucun commentaire à faire.
Tout est dit…
quelle subtilité dans l’expression : une réelle volonté mais peu de visibilité dans ces réformes cause la multiplication des chantiers ouverts. Vous n’allez pas jusqu’au bout ….pour aller où ? avec quelle vision ? pour simplifier et économiser ? certes à court terme encore que ça reste à évaluer et pour l’instant c’est un sacré bazar mais pas que : la liquidation du service public et de ces horribles fonctionnaires c’est ouvrir tout grand un boulevard sans entraves (sans contrôle, la loi du plus fort-plus riche) à tous les manipulateurs: certaines entreprises, les groupes financiers et les groupes d’intérêt grâce à cette fameuse-fumeuse concurrence libre et non faussée pour toujours plus de bénéfices sur le dos des travailleurs-citoyens de + en + corvéables eux
Elle est où la vision politique ; il est où le débat ?
quelle subtilité dans l’expression : une réelle volonté mais peu de visibilité dans ces réformes cause la multiplication des chantiers ouverts. Vous n’allez pas jusqu’au bout ….pour aller où ? avec quelle vision ? pour simplifier et économiser ? certes à court terme encore que ça reste à évaluer et pour l’instant c’est un sacré bazar mais pas que : la liquidation du service public et de ces horribles fonctionnaires c’est ouvrir tout grand un boulevard sans entraves (sans contrôle, la loi du plus fort-plus riche) à tous les manipulateurs: certaines entreprises, les groupes financiers et les groupes d’intérêt grâce à cette fameuse-fumeuse concurrence libre et non faussée pour toujours plus de bénéfices sur le dos des travailleurs-citoyens de + en + corvéables eux
Elle est où la vision politique ; il a eu lieu quand le débat ?
corine,
pourrions nous savoir si cette "révision générale des politiques publiques" avance selon l’agenda initial et si elle porte déjà ses fruits… si c’est le cas pourrions nous avoir quelques exemples exposés d’une manière compréhensible par le citoyen de base ?
"Il n’a pas manqué de demander où en était la création d’un organisme ad hoc qui assurerait "l’examen systématique du "stock" normatif", qui avait été évoqué dans son rapport sur les relations entre l’Etat et les collectivités locales."
Il ne vous aura pas échappé, Mr le Ministre, que les députés Marc Laffineur et Jean-Pierre Balligand, de la commission des Finances, ont été chargés d’une mission d’information sur les relations financières entre l’Etat et les collectivités territoriales.
@Kantouta
Vous parlez de grand boulevard pour les manipulateurs, tricheurs etc …
Sur quelles bases vous-appuyez vous pour justifier un tel scénario ?
Dans des sociétés hautement organisées et complexes que sont les nôtres, par quel mécanismes pensez-vous que les "riches" et "puissants" peuvent-ils prendre le contrôle concrètement ?
Vous-êtes vous déjà posé la question d’ailleurs ?
Les abus justifient l’imposante bureaucratie française où cette même bureaucratie ne cherche-t-elle pas à se justifier par quelques abus ? (qui ont lieu de toute façon !)
On lit beaucoup d’affirmation de défiance ces temps-ci mais sont elles basées sur la réflexion et l’expérience ?
Vous faîtes une critique du libéralisme, traitant ces théories de fumeuses alors qu’elles sont répandus et ce depuis fort longtemps. Avez-vous un argumentaire décisif pour appuyer vos dires ?
Quels éléments avez-vous vous permettant d’affirmer que les "travailleurs" sont plus taillables et corvéables qu’il y a 30 ans par exemple, du fait des bénéfices des entreprises.
Quels sont les mécanismes qui vous permette d’affirmer que les bénéfices se font sur le dos des travailleurs ?
Vous parlez de vision politique, que est la votre ?
Enfin, quel est le monde "idéal" que sous tend vos commentaires où l’homme ne serait pas soumis à toutes ces contraintes ?
Peut être une bonne façon de démarrer le débat ?
Sur la RGPP
Une bonne façon de traiter le problème est d’utiliser les méthodes de l’analyse de la valeur. A chaque dispositif, il faut se poser la question "A quoi cela sert-il ?". Si la réponse n’est pas évidente, il y a de bonne chance que ce dispositif puisse être supprimé.
Ainsi cette anecdote souvent cité (je ne sais pas si elle est authentique).
Une réunion de haut niveau a eu lieu chez Michelin pour décider de l’investissement de plusieurs dizaine de million sur une machine à envelopper les pneus.
Après moultes discussions techniques sur cette machine, quelqu’un finis par poser la question fatidique:
Mais à quoi cela sert d’emballer les pneus ?
Personne ne le savait !
Après enquête, il est apparu qu’emballer les pneus servait à les protéger du soleil qui avait tendance à les blanchir quand ceux-ci étaient encore fabriqué avec du caoutchouc naturel.
Hors, il y avait belle lurette que le caoutchouc naturel n’était plus utilisé pour la fabrication des pneus !
Ainsi, il y a de bonne chance qu’il y est encore de nombreuses "machines à emballer les pneus" dans l’administration française !
@Kantouta,
La RGPP vise à réduire les dépenses publiques, donc les déficits, les dettes et à terme les impôts et cotisations.
N’est-ce pas là une vision politique louable ?
Tout ce qui peut être fait pour réduire les dépenses et diminuer les impôts , cotisations etc… est à encourager. Il est évident qu’il faudra attendre pour en vérifier les résultats, espérons seulement que cela ne sera pas trop long……… souhaitons aussi que le fait d’entreprendre plusieurs chantiers en même temps ne soit pas une charge un peu lourde qui ne permette pas toujours d’analyser en profondeur les réformes à envisager.
à Axelle, les deux principales charges de l’état sont à notre avis … (1) les charges de personnel (2) l’intérêt sur la dette… nous devrions pouvoir comparer ces deux postes entre 2006 (constaté) 2007 (constaté) et 2008 (budgeté) … ces chiffres devraient être disponibles si l’état faisait preuve de la transparence souhaitable… si l’un des participants à ce blog les connait nous lui saurions gré de nous les communiquer ?