Je vous propose de lire l’excellente tribune de Jean Arthuis, Président de la commission des finances du Sénat, parue dans la revue Constructif. Le titre, « La France doit rebondir » donne le ton de l’article. Il souligne les différents blocages et disfonctionnements qui empêchent la France de relever les défis de la mondialisation.
La condition prioritaire étant le retour à l’équilibre en 2012 de nos comptes publics : qu’en pensez-vous ?
Un peu choquant de constater que nous avons besoin de capitaux étrangers (qui ne font qu’une apparition avant de repartir en ayant obtenu de nombreux avantages et en laissant bien souvent , sans complexes, beaucoup de salariés sur la paille)
Par contre que faisons-nous pour retenir les capitaux français ?
La France est véritablement rongée par des dysfonctionnements fondés malheureusement sur une certaine idéologie qui ne fait que de l’affaiblir et qui ne peut avoir que des répercussions négatives sur notre politique économique et sociale.
IL est d’ailleurs dommage de contater qu’actuellement on ne juge pas la politique de redressement souhaitée par le Président, mais que l’on passe son temps à étudier sa personnalité ! que de temps perdu.
Comment pouvons-nous espérer avancer avec une vision aussi courte , nous semblons trop souvent oublier que nous faisons partie de l’Europe et que la mondialisation existe.
"il voudrait se faire passer pour autre, il n’est que le clone de ceux qu’il admire. Il sera Poutine et/ou Bush. Il veut nous persuader qu’il va changer la face du monde en regardant le monde en face ; mais ce n’est pas le monde qu’il regarde. Giscard d’Estaing voulait regarder la France au fond des yeux. Nicolas Sarkozy, lui, regarde ses pairs."
Il a plombé les comptes publics dés son élection pour donner des gages à ses pairs, il n’a rien prélevé sur les stocks options dont se goinfrent ceux d’en haut, n’a pas tenu les promesses qui concernaient le plus grand nombre et a définitivement réglé le problème puisque qu’il a vidé les caisses ! en attendant l’aprés des municipales!
Une très bonne vision de la réalité.
On voit là que Jean Arthuis est un homme avisé, et plein de bon sens.
Le constat qu’il fait est très réaliste, mais malheureusement connu depuis bien longtemps.
Sans être visionnaire, ce constat je le faisais, il y déjà une bonne décennie, après deux septennats de pillage de notre économie par Mitterand et ses acolytes, ou plutôt sa petite mafia.
Restaurer la compétitivité des entreprises et plus généralement de la France, passe inévitablement par une remise en question de l’ensemble des prélèvements qui plombent les entreprises comme les particuliers.
Mais voilà, les problèmes sont identifies, les solutions maintes fois débattues, et on en est encore au niveau des constats, des commissions, des bonnes résolutions, et que s’est-il passé depuis ? Rien ou presque.
On a deux millions de fonctionnaires en trop qui ne servent à rien, donc nécessairement tout autant de retraités fonctionnaire, qu’il faut payer sans objet. Il faut en ajouter à ceux-là, autant qui sont payés par les contribuables, qui n’ont pas le statut de fonctionnaires, et qui ne servent pas d’avantage.
Pour compléter le tableau, il suffit de s’intéresser aux palais de la république, aux hôtels de régions, aux hôtels de départements, et plus généralement aux édifices qui abritent les administrations, pour comprendre comment l’argent des contribuables disparaît en fumée, et cela ne représente que la partie visible de l’iceberg.
Revenir à l’équilibre des comptes pour 2012, peut apparaître à certains comme un bon objectif, mais c’est très loin d’être suffisant pour restaurer notre économie.
D’ici 2012, nombre d’entreprises continueront de disparaître, faute d’avoir fait ce qu’il faut.
Un processus est engagé.
Le fait que d’autres avancent beaucoup plus vite que nous, est un processus que l’on ne peut pas inverser par quelques simples mesures.
Jean Arthuis l’a très bien souligné, les secteurs qui pour l’instant on largement profité de la mondialisation, comme la distribution, la logistique, la finance, sont ceux qui ne produisent pas de richesse ou qui participent à notre appauvrissement par les importations.
On a crée des « champions » mondiaux que l’on retrouve au CAC40, très bien.
Ces « champions » se sont construits soit avec l’argent des contribuables par les commandes d’état, soit en faisant crever les PME qui travaillaient pour eux.
Aujourd’hui ils font l’essentiel de leurs affaires à l’international, ce qui laisse à penser que désormais, ils n’ont plus grand chose à faire de l’activité qu’ils pourraient développer chez nous.
Dans le même temps on constate que l’on n’a pas le réseau important de grosses PME qu’il nous faudrait, parce qu’en réalité c’est elles qui représentent le véritable tissus économique dont on a besoin.
Il est un peu tard pour s’en rendre compte, on a fait ce qu’il fallait pour qu’elles disparaissent.
Alors, il nous reste bien le tourisme à exploiter, ce que l’on fait déjà, mais au train ou vont les choses, dans deux ou trois décennies les pays riches, dont nous ne feront plus partie, viendront nous visiter comme on visite une réserve d’indiens, avec la condescendance qui convient quand on visite les pays sous-développés.
au rythme de la progression de notre dette publique
-avec un charge d’intérêts croissants
-le retour a l’équilibre en 2012
…est une FABLE (pour rester poli)
@Quizas
Au lieu de répéter des phrases vides de sens en boucle, faites un effort pour conprendre les véritables enjeux.
Mélanger stock-option et déficit public n’a aucun sens. C’est à cause de ce genre de réaction inepte que la France est dans cet état.
Lisez le billet de Gerfo. Il décrit assez bien le fond de nos problèmes. Et cela ne date pas de 9 mois mais de 30 ans de délire ou d’immobilisme dans la gestion des affaires publiques.
Et comme le disais JFK.
"Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays."
Les choses iront mieux ensuite !
Mondialisation, les gagnants, les perdants ? Bonne question !
Ne devrions-nous pas aussi nous interroger également sur les perdants et les gagnants de l’Europe où chaque pays conserve ses propres règles incitatives au dépouillement de son voisin tout comme lui européen.
Il est bien difficile de situer véritablement la France dans le contexte actuel de la mondialisation, sachant que l’on connait certains dysfonctionnements évidents et que l’on continue encore à les ignorer.