Effectuant quelques recherches, je trouve par hasard le journal de campagne municipale d’Alain Lambert en 1995. Il y trace une vision de l’évolution de l’intercommunalité avec une audace ébouriffante pour l’époque (c’était il y a 13 ans). J’imagine que cela ne fut pas du goût de tout le monde. Il fut cependant réélu. Cependant l’audace paie, elle laisse toujours des traces. Qu’arriva-t-il ? Le district urbain d’alors fut transformé, 2 ans seulement après, en communauté urbaine (la plus petite de France). Des 7 communes du début du district, elles sont aujourd’hui 19 et vivent heureuses ensemble. C’est la communauté urbaine la plus intégrée de France. Espérons que les candidats de 2008 auront la même audace et viseront un élargissement des compétences et du périmètre de cette Communauté pour lui donner un air de métropole !
Une grande attirance pour une grosse DGF n’était pas étrangère à cette audace…
Ne fallait-il pas avoir d’abord le flair, c’est à dire la connaissance d’une loi en mouvenement, une bonne connaissance des règles financières applicables à chaque catégories de groupements et enfin et surtout une capacité à faire adhérer chacune des communes qui acceptaient un niveau d’intégration jamais atteint. Or, cette dernière condition, peu d’hommes politiques on su la réaliser. D’où le succès d’Alain Lambert. On peut ne pas l’aimer. Moi, je dis chapeau. Car j’aurais bien voulu transformer mon district en CU mais mes communes n’ont pas accepté.