Je tenais à vous présenter ce numéro spécial n°100 intitulé : « Nouvelle gouvernance financière publique : grands enjeux de demain ».
Ce brillant ouvrage collectif compte de grands spécialistes réunis autour de la question de la gouvernance publique. Ils y évoquent la méthode, les outils ou encore les processus de décision.
Dans l’éminent éditorial que vous pouvez consulter en cliquant ici, le professeur Michel Bouvier nous livre ses réflexions sur le cadre général des finances publiques.
Vous avez aussi la possibilité de consulter le sommaire de cette revue d’une très grande qualité sur le site du GERFIP en cliquant ici !
@ Monsieur Alain LAMBERT : moi ,la réflexion que je me fais est de savoir comment vous faites pour etre si présent dans les médias et dans vos différentes fonctions : je sais que vous vous contentez de peu de sommeil ce qui vous permet sans doute de lire et d’écrire beaucoup ….Cela nous donne l’avantage d’etre éclairé d’une façon exemplaire par un homme politique de haut niveau ce dont je vous félicite et vous remercie d’autant plus sincèrement que je n’ai absolument rien à solliciter ni dans votre département ni ailleurs ! Je vous souhaite , Monsieur le Ministre , de reposantes vacances et un joyeux Noel au milieu de ceux qui vous sont chers .
L’édito de Michel Bouvier est une montagne d’autocongratulation qui ne doit pas cacher la réalité.
Les finances publqies sont largement à une année lumière den arrière des doctrines et des règles de compta-finance de droit commun
Faut quand même dire la vérité : un bilan d’entreprise aujourd’hui intégre des notions de valorisation au juste prix, d’inventaire total des des risques, d’intégration du hors bilan, d’approche statistique du cout du risque etc.
Les comptes publics – qui sont certifiés avec réserves – avec un hors bilan énorme, et une absence complete de provisionnement des risques.
Combien coute à l’Etat 1 point de hausse de taux d’intérêt ?
Plutot d’accord avec BS !
J’entendais l’autre jour sur France Culture Sterdyniak de l’OFCE qui disait que la dette publique n’était pas inquiètante car inferieure à l’actif des administrations … Comme si cela vait un sens !
En effet, une dette de 100 € doit être remboursée "au marc le marc", c’est à dire qu’il faudra bien cracher 100 € pour l’honorer … Mais quelles sont les valeurs d’une école ? d’une mairie ? d’une gendarmerie ? Ces actifs n’ont aucune vocation à être vendus : leur valeur est de 0.
ou alors, on se situe dans une optique liquidative, et alors il faut prendre en compte les coûts d’aménagement pour les rendre vendables. Et surtout, l’arrêt de toute activité du publique : anticipation de la situation argentine qui nous pend au bout du nez ?
Il y a bien évidemment de très grands économistes (et tant mieux) et ce depuis toujours avec de grandes théories ? rapports, d’analyses commissions ? mais où en sommes nous au niveau de résultats concrets sur le terrain (c’est quand même l’essentiel).
Sont-ils toujours en phase avec la réalité ? sont-ils suffisamment entendus ? etc… rien n’est simple ;
La voie du bon sens, de la logique et de la simplification est la seule capable de nous faire avancer.
@Henri
Pour ma part, je suis sidéré par l’écart intersidéral qui existe entre les analyses de la plupart des économistes (de droite et de gauche) et le discours syndicalo/socialo/demago/besancenot
@BS
les actifs de l’etat sont heureusement évalués maintenant dans les comptes: certains sont particulièrement liquides et d’ailleurs vendus comme les entreprises publiques…d’autres un peu moins comme les écoles que vous citez mais elles sont régulièrement vendues dans le cadre d’opérations d’urbanisme, de changement d’implantation, etc… elles peuvent être ensuite réaménagées , ou démolies par l’acheteur… on voit d’ailleurs en cee moment l’état vendre beaucoup d’immeubles prestigieux à paris… le prix de l’élysée lui-même serait aisé à déterminer par un pro de l’immobilier si par hasard, NS voulait , comme le général de gaulle l’avait un moment envisagé, dit-on, déménager au château de vincennes…
certains biens son til est vrai, plus difficiles à valoriser, en particulier les biens militaires, mais, de fait ils ont une valeur: nous avons revendu le porte-avions georges clemenceau aux brésiliens…
les propriétés publiques sont une richesse, mal connue et sous évluée souvent car nos politiques sont obsédés par le passif: je me souviens, il y a deux ans (c’était avant le rapport pebereau), avoir "collé" sur cette question jean arthuis, président de la commission des finances du Sénat
qui présentait la LOLFet répondait aux questions, parlair beaucoup de la dette, en lui demandant le montant de l’actif de l’Etat…..
pourquoi censurez vous les commentaires ?
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