Excellente interview du Premier Ministre François Fillon dans le Figaro de ce jour. Il ne finasse pas. Il s’explique franchement. A ses yeux dissimuler ses intentions serait une atteinte à la démocratie. Dire la vérité est, selon lui, une exigence. Cela rappelle son livre : « La France peut supporter la vérité ». Belle constance. S’agissant de la TVA dite sociale, agitée comme épouvantail, ces derniers jours, pour des motifs électoraux, il rappelle que les socialistes ont eux-mêmes évoqué explicitement dans leur projet le basculement d’une partie des cotisations sociales sur la valeur ajoutée. C’est en fait une TVA en faveur de l’emploi, puisqu’elle vise à frapper les produits fabriqués à l’extérieur des mêmes prélèvements que ceux fabriqués en France. Le but est évidemment de ne pas prélever un euro de plus mais au contraire d’améliorer le pouvoir d’achat des Français et non de le réduire. De toute manière cette décision ne sera éventuellement prise qu’après des études approfondies et un dialogue préalable avec les partenaires sociaux. Vous comprendrez que j’aie particulièrement apprécié également la réduction des dépenses de l’Etat. Tout comme la confirmation des engagements de réduction du déficit et de la dette. Le budget 2008 respectant en la matière les engagements de la France. Cet entretien révèle une tranquille détermination qui donne confiance. N’est-ce-pas ?