« Les vidéos diffusées en streaming et non soumises aux droits d’auteurs pourront être enregistrées ». En attendant la version définitive, une version bêta devrait sortir au courant du mois de juin et il paraîtrait que plusieurs formats devraient être supportés tels que AVI, WMV, Real, QuickTime…
Qu’en pensez-vous?
Ce logiciel risque, en France du moins, d’être en contravention avec les dispositions de la loi DADVSI.
Il faudra l’utiliser à bon escient mais c’est tout de même un progrès qu’un logiciel permette d’enregistrer et de visionner une vidéo : 2 en 1!
heu…
1) Techniquement, je ne vois rien de nouveau. A part peut-être un poil d’ergonomie en plus, ce qui n’est pas totalement négligeable.
2)
des vidéos "non soumises aux droits d’auteurs", sauf erreur, ça n’existe tout simplement pas. Donc je suppose qu’il faut comprendre "vidéos dont les auteurs ne s’opposent pas à l’enregistrement et la libre rediffusion", mais comment un simple logiciel peut-il faire la différence ? Il n’y a pas encore de norme à ce sujet (du boulot pour l’AFNOR, ISO, etc.), et tout ce qui existe aujourd’hui, ce sont les divers DRM.
ConclusionS
– Je subodore donc qu’il faut lire l’annonce a contrario, comme disent les juristes, ce qui donne : "Les vidéos diffusées en streaming et soumises aux droits d’auteurs NE pourront PAS être enregistrées""
En clair : les pirates, les vrais, ont encore frappé, et le prochain realplayeur sera doté de tout un tas de machins pour faire ch… l’utilisateur, et s’assurer qu’il ne diffuse pas un fichier sans DRM produit par un cousin ou un ami internet.
Corrolaire : Ils vont avoir du mal à le vendre aux consommateurs, leur rossignol… Donc il sera gratuit ou sournoisement pré-payé par des "marchands de contenus".
– pour vous, M. Lambert: va falloir faire bosser l’AFNOR ou l’ISO (et quelques autres organisme, sans doute) pour qu’il nous ponde une belle norme, qui aura probablement besoin d’être obligatoire, donnant pour chaque oeuvre son statut (domaine publique, sous Créative common ou autre licence libre, sous DRM, sous copyright sans DRM, etc.). Rien de techniquement impossible, je pense, en revanche ça promet une belle salade juridique.