Ami intime de Charles Baudelaire, l’Alençonnais Auguste Poulet-Malassis ose, en juin 1857, publier les précieux poèmes des Fleurs du Mal. Cela lui vaut un procès retentissant. Ni la prison, ni les amendes, ni même un exil en Belgique n’altéreront l’audace et la modernité de l’éditeur. En 2007, le Ministère de la Culture inscrit les 150 ans des Fleurs du Mal au calendrier des célébrations nationales. Alençon entend fêter dignement l’événement par le biais d’une offre culturelle riche et diversifiée, élaborée avec ses partenaires. Homme de culture passionné par les livres, c’est en 1855 qu’Auguste Poulet-Malassis reprend l’entreprise familiale alençonnaise et se pose en digne héritier d’une longue lignée d’imprimeurs. Depuis la Renaissance, Alençon et sa région constituent des terres d’impression et perpétuent la tradition. Aujourd’hui encore, la filière graphique y reste très présente car elle a su évoluer et s’adapter aux technologies du numérique et, une nouvelle fois, faire preuve de son excellence. Cité du livre et de l’imprimerie, Alençon se devait de valoriser ce précieux héritage en rendant un bel hommage à l’homme audacieux, éditeur d’avant-garde et précurseur de modernité, qui a su marquer de son empreinte la production éditoriale du XIXe siècle.
Dans le même temps, un autre événement culturel majeur sera célébré : le 150ème anniversaire de la naissance de son Musée des Beaux-arts et de la Dentelle, avec une grande exposition Mémoire de Musée. Ces évènements contribuent à valoriser le patrimoine culturel et historique de notre belle ville. Vous êtes invités à découvrir le XIXe siècle alençonnais avec ses richesses humaines, artistiques et technologiques.
Les Conférences et Tables-rondes.
Voir aussi l’article du Monde des 3 et 4 juin intitulé « A la source des Fleurs du Mal » ! A la source des « Fleurs du mal »
Article publié le 03 Juin 2007
Par Roxana Azimi
Source : LE MONDE ARGENT
Extrait : À L’OCCASION DU 150E ANNIVERSAIRE DU CHEF-D’ŒUVRE DE BAUDELAIRE, SOTHEBY’S PRÉSENTE CINQUANTE LOTS, DONT L’ÉDITION ORIGINALE. QUOIQUE la littérature soit moins en faveur que jamais, je suis toujours le même, c’est-à-dire que je suis parfaitement convaincu que mes dettes seront payées, et que ma destinée s’accomplira glorieusement. » Ce sont par ces mots remplis d’espoir que Charles Baudelaire (1821-1867) s’adressait en 1848 à sa mère. Archétype de l’artiste maudit, Baudelaire ne réussira jamais à s’imposer de son vivant. Son destin tragique est mis en exergue dans la vente de la bibliothèque de Pierre Leroy, cogérant du groupe Lagardère, chez Sotheby’s le 27 juin à Paris
Vous avez raison signalez l’article du Monde :
Voir aussi l’article du Monde des 3 et 4 juin intitulé "A la source des Fleurs du Mal" !A la source des « Fleurs du mal »
Article publié le 03 Juin 2007
Par Roxana Azimi
Source : LE MONDE ARGENT
Extrait : À L’OCCASION DU 150E ANNIVERSAIRE DU CHEF-D’ŒUVRE DE BAUDELAIRE, SOTHEBY’S PRÉSENTE CINQUANTE LOTS, DONT L’ÉDITION ORIGINALE. QUOIQUE la littérature soit moins en faveur que jamais, je suis toujours le même, c’est-à-dire que je suis parfaitement convaincu que mes dettes seront payées, et que ma destinée s’accomplira glorieusement. » Ce sont par ces mots remplis d’espoir que Charles Baudelaire (1821-1867) s’adressait en 1848 à sa mère. Archétype de l’artiste maudit, Baudelaire ne réussira jamais à s’imposer de son vivant. Son destin tragique est mis en exergue dans la vente de la bibliothèque de Pierre Leroy, cogérant du groupe Lagardère, chez Sotheby’s le 27 juin à Paris
Dans le cimetière du Montparnasse,dans l’allée qui longe l’Avenue du Maine,il est là ,Baudelaire. Sur la gauche en remontant vers la rue Froidevaux .Il a l’air très à l’étroit dans la tombe près du général Aupic…Allez -y, portez-lui quelques fleurs…