Telle est la question posée par le Figaro dans sa livraison du 19 – 20 mai. Vous pouvez lire, grâce à ce lien (cliquez là) un article qui traite de ce sujet complexe. De très nombreux maires se posent la question de l’avenir de l’église de leur village. Ils sont déchirés entre deux scénarios insupportables, soit laisser tomber en ruines un édifice qui est parfois une pure merveille architecturale, soit le démolir pour lui épargner un lent mais inexorable délabrement. Le motif étant à chaque fois l’impossibilité financière de l’entretenir. Comme élu des maires de mon département, je puis attester que ce sujet est l’un des plus douloureux que mes collègues aient à vivre. N’hésitez pas à donner votre avis à ce sujet, en développant votre point de vue, notamment sur une affectation plus large de ces lieux de culte à d’autres activités, dès lors qu’elles ne profanent pas l’esprit qui a présidé à leur édification.
La religion catholique est la première religion de France, les églises font partie de notre culture et de notre patrimoine.
Doit-on restaurer , doit-on démolir ? doit-on démolir, parfois, pour reconstruire des églises modernes sans âmes ? il est difficile de répondre …. si l’on ne prend en compte que le coût, il est évident qu’il faut mieux, lorsque l’édifice est très délabré, le raser.
La pratique de la religion catholique étant en régression, manque de prêtres, manque de fidèles, certaines églises sont très certainement condamnées à être détruites ; cela ne se fera pas sans nostalgie.
Vous faites bien de relater cette histoire dont j’étais persuadé qu’elle ferait apparition dans votre blog.
La France a un patrimoine architectural d’une trés grande valeur que beaucoup nous envie. Il est pour nous demain le garant d’une culture et d’une richesse nationale. Ne pas s’en préoccuper et laisser les maires aux prises avec des problèmes insolubles à leur niveau, est bien peu responsable de notre part.
Dans cette nouvelle ère postindustrielle qui se prépare, la richesse sera le savoir, la culture, le patrimoine urbain, architectural et paysager.
Laisser une église à l’abandon c’est renier une part de notre patrimoine et s’amputer d’une richesse future.
Avant d’émettre un commentaire, j’aimerai connaitre le nombre d’églises concernées? Quelqu’un aurait-il une idée assez précise?
Le promeneur attentif dans le centre ville de Montreal notera, sans doute meduse, que l’entree de l’universite du Quebec a Montreal est celle d’une eglise. S’il pousse sa promenade un peu plus loin sur le boulevard St Laurent, il observera avec encore plus de stupefaction qu’une eglise, et dieu sait qu’au Quebec elles ne sont pas petites, a ete reconvertie en residence.
Le Quebec n’a pas connu ces chapitres historiques de dechirement entre l’eglise et l’etat. Et pourtant contrairement a la France, qui revendique une separation exemplaire entre le religieux et les affaires publiques, l’ensemble du patrimoine immobilier est a la charge du clerge.
Une fondation pour preserver ce patrimoine a ete creee:
http://www.patrimoine-religieux….
Peut-etre vos maires desesperes (une nouvelle serie tele americaine !) trouveront-ils la quelques idees a prendre, meme si elles peuvent choquer de prime abord.
Mais j’ai cru comprendre que vous etiez ouvert aux idees pas forcement hexagonales.
Mais je croyais que depuis le 6 mai tout était possible désormais ??
Alors où est le problème ??
Sarkozy et ses nombreux soutiens vont bien nous trouver les sous pour assurer l’entretien de ces magnifiques ouvrages que sont les églises de nos villages.
Et vous Alain, vous ne vous êtes jamais inscrit en faux contre cette promesse fabuleuse…
Bien sur qu’il est choquant de detruire des lieux de culte et par ailleurs , bien souvent historique .. Je suis conscient que face a la desafection de la religion , ils deviennent des leiux abandonnés .. mais doivent ils estre detruits ?
Je preferais les voir vendus ,transformé en etablissement recevant du public comme un musée , une bibliotheque ..
Au pire , ne peuvent ils etre conservé comme les eglises non rebaties de Caen , comme un temoignane de notre passé ..
On conserve bien des oeuvres d’art sur papier , la pierre a droit au meme traitement ..
Et si un batiment doit etre rasé , que celsoit fait avec dignité , dans le respect du passé .. mais je songe la aussi , a des cimetières qui eux aussi sont soumis au meme dikat economique .
TOUT s’en va, tout fout le camp ! même les églises….
L’église , En France, représente un lieu de recueillement, de sagesse, de paix, de méditation ,de réconfort, de souvenir etc… .c’est la maison de tous les chrétiens, mais malheureusement devant le manque de prêtres et de pratiquants et de recettes, les édifices sont trop nombreux, donc laissés à l’abandon, parfois même pillés ou vandalisés.
Que devons-nous faire de nos églises délabrées dont le coût de restauration est trop important ? probablement les détruire, la décision de démolir ne sera pas facile a prendre car c’est une partie de notre histoire, parfois de notre propre passé que l’on détruit en même temps.
MAIS lorsqu’il est possible de les conserver faisons-le, il y a bien d’autres dépenses IMPORTANTES faites pour l’embellissement de ceci ou de cela dans certaines villes qui ne compenseront pas la richesse architecturale de notre patrimoine religieux. Lorsque nous avons l’occasion de visiter une église(croyants ou non-croyants – catholiques ou non) c’est toujours avec émotion, émerveillement et recueillement, cela fait partie de notre vie.
Comment peut-on en arriver là ! Le clocher c’est le repère d’un pays. Plus d’église, plus de repères….A une époque où nous en avons tous besoins. Croyants ou non croyants, l’église parait être l’âme du village, le giratoire (in)contournable. Comment imaginer un village sans cloches, plus d’angélus, plus d’heures à s’égrener. De grâce, il faut tout faire pour sauvegarder ce qui est plus que du patrimoine : le coeur même d’une commune. Messieurs et mesdames les élus soyez imaginatifs, ne détruisez pas, sauvegardez, construisez. Merci.
La question est de savoir si on peut vraiment les préserver toutes. De tout temps, on a démolit des batiments et en avont construit d’autres. La France possède un large patrimoine à préserver, mais il faut aussi choisir pour éviter un soupoudrage des crédit qui ne permet même pas de préserver les édifices les plus prestigieux.
La plupart des églises sont fermées, faute de personnes pour les ouvrir, les surveiller, y faire vivre le culte… Préserver des batiments qui ne servent pas, c’est aussi jeter l’argent pas les fenêtres 😉
Tizel
j’ai répondu non au sondage du Figaro et je l’ai justifié. J’y reviens ici. La question est très simple , mais elle devient complexe en France comme nombre de questions simples rendant les réponses simples compliquées.
1. Nous ne sommes plus riches …et avons tout fait pour cela
2. nous ne sommes plus "chrétiens" version"catholiques" et l’Eglise a tout fait pour ça (mais je n’insisterai pas car on connaît mon opinion et je voudrais ici simplement renvoyer à l’excellent The God Delusion de Richard Dawkins chez Bantam Press).
La plupart de ces églises ne sont même pas fréquentées ou par une toute petite poignée de personne âgées pour qui un salle municipale bien chauffée avec de bons sièges pourrait serait un havre dominical ou simplement vespéral convenable.
3. Un nombre considérable d’édifices religieux "souillent" le paysage français: je pense à toutes hideuses (et souvent si orgueilleuses) constructions des 19ème et 20èmes siècles.
4. Il reste les édifices plus anciens dont l’architecture et la décoration justifient leur appartenance au patrimoine culturel et donc l’entretien. Mais, comme pour les châteaux, leur nombre est encore trop important pour les deniers de l’état et le nombre de leurs visiteurs est trop faible:
alors, pour ceux qui ne sont pas vraiment exceptionnels ou d’importance historique
ou bien on privatise les bâtiments avec ou sans cahier des cherges, selon leur qualité et avec éventuellement un soutien modéré de la collectivité locale,
ou bien les collectivités locales s’approprient le bâtiment et en font un édifice à usage municipal.
ou bien on les démolit.
Quand on n’a pas de sou on fait des arbitrages et l’arbitrage pour la pierre ne me parait porteur d’avenir.
Tant de châteaux ayant appartenu à des familles importantes de notre Histoire sont vendus parfois en pièces détachées une fois vendu tout ce qui était dedans. Sic transit gloria!
4. Les édifices religieux ne sont que des édifices et il faudrait enfin leur enlever ce caractère sacré qui leur donnerait un sort privilégié (ils ont coûté cher souvent au peuple et en sang).
Il faudrait enfin se dégager d’une gangue historique paralysante et certainement se poser, comme pour le communisme en France, la vraie question du catholicisme..
Tout le reste est baliverne, jérémiade et regrets éternels!
Désacralisation donc ce qui se dit sacré et ne l’a sans doute que…pour les fidèles, fermés aux vérités réelles.
Il est regrettable d’avoir à démolir des églises, qui dans certains cas peuvent être des merveilles architecturales.
Dans le même temps, il ne faut pas avoir d’états d’âme quand cela est inéluctable. C’est à dire quand le coût de l’entretien ou des travaux de réfection dépasse la capacité financière des contribuables locaux, sauf à trouver de généreux donateurs.
Il n’est d’ailleurs pas normal, l’église étant un lieu de culte, de demander à l’ensemble des contribuables d‘en assurer l’entretien.
Quand l’état de l’édifice le permet, il faut le « déspécialiser » et chercher à le rentabiliser en l’utilisant pour des activités culturelles marchandes, qui ne profanent pas le lieu, et dont le droit d’entrée peut contribuer à en assurer l’entretien.
Ce type d’édifice, de part son acoustique naturelle, se prête particulièrement bien à l’écoute de musique.
Un des activités possibles, est donc l’organisation régulière de concerts de musique qui soit en accord avec le lieu, que ce soit du classique, du gospel, ou certaines formes de jazz.
L’utiliser pour certains types de pièces de théâtre, est aussi imaginable.
Reste aux collectivités locales à devenir organisateurs d’événementiel culturel, ce qui est une autre affaire.
On voit bien des pubs anglais ouverts dans d’anciennes églises. Je ne crois pas pour autant que les anglais soient plus mauvais hommes que nous.
Rien n’interdit aux fidèles de se débrouiller pour financer leur religion.
l’idée de transformer ces églises en péril, en musée, lieu de rencontre etc…, ou pourquoi pas ,dans certains cas, en habitation avec engagement de respecter une certaine architecture est certainement à apponfondir .
Il faut , bien sûr, évaluer le coût de restauration ou de transformation, mais ne pas oublier notre attachement culturel.
Dire que certains édifices religieux(constructions hideuses, orgeuilleuses) souillent le paysage n’est pas très valorisant pour notre patrimoine, ni respectueux de notre religion.
Essayons de trouver des solutions responsables sans entrer dans des polémiques de religion , et posons – nous plutôt la question de savoir ce que nous souhaitons garder de notre patrimoine culturel et religieux?
prendre aussi en considération que l’église est un peu le coeur de nos villages qui , comme nous le regrettons , se sont vidés de leur vie de proximité(poste, commerces etc..) Nous parlons de décentralisation, de retour à la campagne, alors comment faire revivre un village sans clocher ? tout cela fait partie de notre environnement, et là il de s’agit pas non plus , comme le dit, un certain Gabriel, de commentaires d’une poignée de personnes âgées ?
J’habite actuellement une ville ou plusieurs batiments religieux tels que chapelles, églises sont rehabilitées et ce depuis plusieurs decenies en logements, bar, et autres usages non sacrés.
L’utilisation la plus en phase avec l’esprit de leur constrruction est celui d’un lieux ouvert au public tel que des salles de concert (le plus souvent de musique clasique, chorale…), mediathéque, d’exposition d’oeuvre d’art, musées, avec entrée payante ou non selon les cas de leur utilisation et de leur propriétaire public ou privé.
Ces utilisations permettent le maintien des edifices tout en permettant de financer leur entretien en parallele de fonds régionaux, nationaux et européens dans le cas de sites classés.
La demolition des édifices religieux n’est pas souhaitable mais leur maintien ne doit pas mettre en peril la sécurité publique, dans ce cas une vente est préferable ou en dernier recours la demolition.
Pour ne pas arriver cette extremité dés lors qu’un edifice n’a plus de vocations religieuses sa reconvertion doit être étudié et prioritaire sur de nouvelles constructions telles que des salles communales, bibliothéques…
Pour éviter au ministre de la culture actuel une nouvelle mésaventure comme celle qu’elle a connue avec la Chapelle de Versailles, pourquoi ne pas créer une stèle à la place de l’église démolie pour permettre aux anciens de se recueillir sur le lieu de leur passé spirituel. Cette stèle pourrait être réalisée à partir de détails caractéristiques de l’église démolie. Elle pourrait devenir le lieu, à l’occasion, de célébrations en plein air pour des chrétiens désireux de renouer avec leur passé. Par exemple, pour des mariages, des baptêmes ou simplement pour honorer la fête du village.
Ainsi, la question du bâtiment pourrait être réglée sans « douleur » pour les maires sans pour autant « profaner l’esprit qui a présidé à leur édification », puisque d’une certaine manière, cet esprit présiderait à nouveau à l’édification de la stèle. De plus, la municipalité pourrait constituer un fond d’archive à partir de documents conservés par la paroisse et les habitants, en particulier des photographies, des films et autres documents écrits, visuels ou sonores. Ce fond d’archive pourrait à son tour enrichir un site Internet dédié qui pourrait, à lui seul, prolonger et pourquoi pas réanimer la communauté d’une autre façon.
J’ai cru comprendre que ces démolitions concernaient principalement des églises sorties de terre au 19e siècles et qui ne présentent que peu d’intérêt architectural ou historique… donc à priori, pas de regret car notre société n’a vraiment plus l’usage d’une ou plusieurs églises dans chaque commune. Ceci dit, il est vrai que les clochers ont leur place dans nos paysages… Pourquoi alors ne pas imaginer des compromis? Nous pourrions, par exemple démolir toutes les parties couvertes et conserver, en revanche, les clochers en tant que repères dans le paysage et aussi pour égrener le temps qui passe… Quelques plantes vertes autour et hop ! le tour est joué: pas de toiture à entretenir, pas de plâtres qui tombent sur le crâne de nos anciens… mais vous gardez un peu de cachet au village et le ding dong toutes les demi-heures.
En écho à HDF qui a vu à Montréal une église transformée en résidence, je tiens à préciser que cette solution existe en France (moins de 10).
J’ai moi-même durant près de 15 années vécu dans une ancienne chapelle que l’Evéché a vendu (presqu’en ruine) à mes parents à la fin des 70′.
Personnellement donc une telle réhabilitation ne choque pas, puisque j’ai vécu mes premières années dans ce lieu pour lequel je garde une foule de souvenirs.
Pourtant je sais bien que la société est plutôt rétive à ce choix, je me rappelle qu’enfant des gens de passage s’arrêtaient pour manifester auprès de mes parents leur mécontentement d’une tel "sacrilège".
Ce lieu est aujourd’hui parfaitement restauré en conservant l’esprit originel (pas de construction annexe, le clocher est restauré au même titre qu’une eglise en service,etc.) et ce sans un seul denier public.
Cette solution n’est pas universelle mais elle a le mérite d’être possible.
Commentaires et réactions aussi intéressants les uns que les autres auxquels j’ajoute mon expérience personnelle :
Ayant fait adopter par le Conseil Municipal la décision de reconstruire le clocher abattu par la tempete 107 ans auparavant je puis affirmer :
– que la solution des problèmes est d’abord une question de volonté.La vérité m’oblige à dire que ce n’était pas la préoccupation du Clergé local ( 7 paroisses pour un seul Curé….) bien que l’Evèque soit venu ensuite inaugurer la réalisation…. ni meme celle de la population plutot indifférente à cette idée (" depuis le temps on s’est habitué à notre église décapitée " …)
– ça coute cher, c’est vrai , et les contraintes sont nombreuses : avis de l’Architecte des Batiments de France , appel d’offres auprès d’entreprises labellisées " Monuments Historiques " et donc peu nombreuses sur un marché étroit… choix d’un architecte et d’un bureau d’études garantissant par ses calculs la solidité du nouvel ouvrage….etc
– Dans mon département historiquement "radical-socialiste " ,le Conseil Général a une politique très favorable à l’égard des dépenses concernant la conservation du patrimoine : 70 % de subvention pour le gros-oeuvre par exemple. En y ajoutant une aide possible de la D.R.A.C. on arrive à boucler le budget et à mener d’autres projets sans saigner abusivement le contribuable communal…
– le fait de budgétiser sur fonds publics des crédits pour des lieux de culte provoque des réactions souvent négatives ( l’un de mes opposants m’a jeté sur le bureau de la mairie une pincée de piécettes de centimes de francs en guise de participation aux dépenses envisagées tandis qu’un autre me disait qu’au lieu de reconstruire je ferais mieux de tout mettre à bas….) Depuis j’ai souvent pensé à ces révolutionnaires qui voulaient démolir la cathédrale de Chartres….
– Je suis fier d’avoir été l’instigateur de cette restauration et je dois dire que si je ne l’avais pas décidé aucun de mes successeurs ne l’aurait suggéré car " ce n’est pas tendance "….
Je ne critique pas les élus qui renoncent et je comprends parfaitement les choix difficiles auxquels ils sont confrontés.
Je pense que la piste que vous ouvrez est la bonne : la seule manière de sauver ces monuments, c’est d’autoriser leur réaffectation à d’autres tâches. C’est un point à discuter avec les diocèses, bien évidemment. Pour ma part, je tends à penser que l’essentiel est de les sauver.
Je note que l’acoustique souvent exceptionnel des églises peut se prêter au théâtre, à la musique, aux conférences, et peut-être à bien d’autres tâches encore.
Peut-être peuvent-elles aussi devenir, au prix de sérieux aménagements, des lieux d’accueil pour les plus démunis, retrouvant ainsi la tradition de l’asile, l’un des attributs issus du Moyen-âge le plus fort des églises.
En revanche, cela me ferait personnellement mal au coeur de voir de tels édifices rasés. Dans le pire des cas, je préfère encore qu’on les vende pierre par pierre à des Japonais, plutôt qu’elles soient détruites.
J’aurai bien aimé me promener dans l’abbaye de Port Royal mais elle n’a pas eu le temps de vieillir, c’est l’histoire.
Le Royaume Uni avait un taux d’église au km2 très élevé. Ils ont suivi une politique de revente des édifices. Les églises ont été transformées en salle de répétition de théâtre, en salle de gymnastique, en maison de retraite et même en garage de réparation de voiture. J’avoue être toujours étonnée par ces bâtiments transformés.
En France, chaque édifice doit être évalué en fonction de son intérêt historique, symbolique, sentimental, "économique" (rentabilité), patrimonial architectural, d’intégration dans un paysage, …
Ensuite, plusieurs niveaux de conservation peuvent être appliqués.
Et si l’on raisonne un peu plus encore, ce patrimoine, bien exploité économiquement, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, peut-être un formidable outil pour redynamiser le secteur touristique qui a de formidables atouts en France, mais qui sont très très sous-rentabilisés. Nous sommes dans les premiers pays au monde à recevoir autant de touristes mais également le moins rentable. Nous avons dans ce domaine d’énormes marges de progrès, uniquement en coordonnant l’action des différents acteurs.
Mais, n’oublions pas que la modernité ne doit pas nous faire oublier notre socle de références. Lorsqu’un peuple ne sait pas toujours où il va, il ne doit pas oublier qui il est, d’où il vient. Cela contribue a le rassurer, lui donner sa force pour se remettre en question.
Il faudrat vous y faire petit a petit, comme au Kosovo , les mosquées remplaceront les églises (merci Mr B Kouchner), peut etre aussi pourait on les transformer en synagogue ,le judeo christianime est a l’honneur , et, il y a meme une nouvelle religion : " le Juifs pour Jesus" et il parait que cela marche trés fort, alors pas de panique, dans 5 ans St Nicolas aurat résolu ce probléme.
Merci Seigneur il etait temps d’en revenir a un révisionisme positif et de quitter cette civilisation greco latine,qui a travers Aristote et St Thomas a pervertis le message
Les "gaikokujin"* doivent retrouver leur place de serviteurs et auront alors le droit au titre de "Juste"
‘gaikokujin’ terme japonais ayant la signification de ‘goy’ en hebreux, assez pejoratif
Bonjour,
il faudrait séparer un instant eglise de monument.
Faut-il defendre avec de l’argent public une religion : non
Fau-il defendre le patrimoine : oui
ce n’est pas une eglise que l’on protège mais bien du patrimoine (j’espere que les eglides rasées étaient modernes, sans specificité…). C’est la tout l’ecart entre religieux et patrimoine et c’est aux specialistes de mettre des notes.
après il faudrait peut être quelques concessions a faire, les eglises c’est un espace au centre ville, ne peut-on pas l’utiliser pour les jeux (clubs divers et variés d’echec, bridge…), de conférences … Au moyen age c’est bien un lieu de commerce (même si ca enervait un peu…)
Nous ne sommes plus a une follie près concernant notre patrimoine :
– Le royaume uni voulait nous rendre un vaisseau en parfait état venant de la bataille de trafalgar (même etat de conversion que celui de Nelson), la France n’a pas voulu le récupérer il a été détruit au canon dans la Manche … La place de la révolution devrait être remise en oeuvre pour ceux qui ont pris cette descision en dessous de tout !
– on envoi un porte avion pour l’anniversaire trafalgar et rien pour austerlitz.
– aucune commémoration pour Napoleon, même pas pour le code civil ! Certains oubient qu’on lui doit enormement (*)
– les ministres qui font des trous dans les tapisseries des gobelins pour faire passer le cable d’un Fax …
Nous sommes dépositaire d’un patrimoine inestimable qui a été construit pendant plus de 1000 ans, nous n’avons pas le droit de le dilapider. Cela concerne les églises, les chateaux (même versailles est mal entretenu faute de moyens !), par contre on a pu faire les colonnes de burenne. Il s’agit bien de priorité et non uniquement d’arbitrages par manque de moyens …
Nous sommes également capables de construire des piscines surdimensionnés et autres etablissements inutiles pour 5 habitants et pas de protéger notre patrimoine ? de qui se moque t-on ? combien raporte le tourisme culturel ?
Pourquoi la France se deteste t-elle autant pour en arriver la ? La est la vraie question. Il va falloir trouver une solution pour que proteger notre patrimoine ne soit considerer par les maires comme tendance et rapidement …
(*) et je refuse également cette mode qui consiste a juger avec nos yeux actuels les mesures prisent a des époques antérieures. clovis n’a rien fait pour le droit des femmes, est-ce une raison pour le critiquer ? Il va falloir redonner des cours d’histoire, monsieur Decaux revennez !
On pourrait déjà en rendre la propriété à l’Eglise terrain compris et lui laisser en décider du meilleur l’usage.
Quand l’administration française cessera de tout faire pour empecher le developpement de la société civile, des solutions inoventes seront certainement trouvées par des associations et des fondations de droit privé.
Un riche sentimental non écrasé d’impot sera certainement plus efficace qu’un "ministére du plan pour la culture" dans la protection du patrimoine à coté de sa résidence secondaire.
————–
Je vous propose une solution pour dévellopper des associations efficaces.
Que 100% des dons soient deductibles de l’impot sur le revenu. Les dons indiqués directement sur la feuille d’impots à concurence de l’impot payé.
Accessible à toute association ayant au moins 1 an d’existance, et ne portant pas atteinte à l’ordre public.
L’association touche les dons des contribuables d’une zone (le département par exemple) si au moins N contribuables (1000 par exemple) de cette zone la citent sur leur feuille d’impot.
Le nouveau ministre de l’éducation nationale arborait ,ce jour nouveau ,un gros livre sur Prosper Mérimée.Inspecteur des monuments historiques de la France ,avec Viollet le Duc architecte,nous leur devons la reconstruction,la consolidation de Notre Dame de Paris,l’abbatiale de Vézelay…à Prosper Mérimée et à Viollet le Duc ,spécialiste du Moyen Age , qui ne s’est pas soucié de reconstitution.Il va falloir s’attacher à faire un devoir de mémoire au coeur de l’archéologie…Ne pas laisser s’installer un vide qui par une sorte de loi d’osmose serait rempli par de l’indésirable.Ces pierres ont un sens,elles sont chargées spirituellement ,ces forces ne peuvent etre dilapidées.
Le Patrimoine mérite qu’on lui accorde des possibilités et de l’attention afin de pouvoir déployer des solutions pour sa valorisation et da sauvegarde….
Cordialement
à BEATRICE : s’agissant de VIOLLET le DUC on peut rappeler de mettre à son actif la très belle et majestueuse église du TAUR à Toulouse….
…..appelée en fait " basilique saint-Sernin "
J’avais lu cet article et ça m’a vraiment choqué, je trouve ça vraiment inadmissible que l’on en vienne à détruire des édifices de plusieurs siècles.
Je pense qu’il faut vraiment TOUT faire pour les préserver en ayant recours à différents moyens : des aides du gouvernement, de l’Europe, du mécénat privé, une location pour héberger d’autres activités ou que sais-je.
Pardon d’ouvrir la boîte de Pandore à la fois de la loi de 1905 sur la laïcité et d’une concurrence des religions mais il me semble quand même que notre cher président, que je soutiens quasi-totalement et avec très peu de réserves, pourrait s’occuper de nos églises, parties intégrantes de notre patrimoine depuis bien longtemps, plutôt que du financement public de mosquées…
En tout cas merci de relayer cette cause M. Lambert et merci pour votre blog que je visite régulièrement avec plaisir tant vos articles sont intéressant, pertinents et régulièrement actualisés.
Je viens de lire l’intervention de L’ami du laissez-faire qui me semble très pertinente. M. Lambert j’espère que vous pourrez user de votre influence afin de porter ce problème au niveau du Parlement ou du gouvernement.
On ne peut décemment pas laisser faire cela !
Cale onner certainement plus "in" de nos jours de construirte des mosquée et en meme temps de démolir des églises….
Pauvre pays, voila ou les politiciens de ces 30 dernieres années nous ont menés….
A Julien 39
Position sentimentale absurde. Il faut boien payer les intérets de la dette publique, non? et autres fariboles! Et surtout ne pas attacher trop d’importance à ce qui peut être aussi considéré comme le symbole d’une puissance qui nous a directement et indirectement ruinés. Et je vous renvoie à la lecture de Richard Dawkins si vous êtes bien sur un partisan de "cherchez et vous trouverez".
La seule solution est un tri puis une décision politique pour le reste. Et cette décision est la désaffectation définitive et la vente dans un délai raisonnable et au-delà la démolition.
Et qu’on arrête de nous bassiner avec ces propos à la Ch Peguy!
Puisque G.F. fait allusion aux intérèts de la dette j’aimerais savoir quelle est la part de l’endettement au profit des dépenses d’investissement ? J’ai la conviction que notre endettement repose d’abord sur le train de vie de l’Etat et de ses dépenses de fonctionnement ( " manger son blé en herbe " comme diraient les gens de bon sens…) Je me trompe peut etre et il y a sur ce blog des spécialistes qualifiés pour nous éclairer et que je remercie par avance….
A Gabriel Fradet,
ma position est certes sentimentale mais je ne la pense pas absurde.
Il faut bien sûr payer les intérêts de la dette mais je perçois comme de l’ironie dans cette proposition : vous savez aussi bien que moi que la dette que nousa vons dans notre pays est le fruit de disfonctionnements structurels dont la correction permettrait sans doute d’entretenir bien des églises. Et puis poursuivons dans le cynisme jusqu’au bout : tous ces chateaux qui nous coutent des millions d’euros…vendons les pour rembourser la dette et vendons Versailles au plus offrant !
Pardon si je me trompe, je ne voudrait pas détourner votre pensée mais j’ai cru comprendre que vous n’étiez pas un ardent défenseur des religions et en particulier catholique, ça tombe bien je ne suis pas non plus croyant. Là où je suis en désaccord avec vous c’est que pour moi une église est au-delà du religieux : elle fait partie de notre histoire, de notre patrimoine, de nos paysages et même de notre identité. Je n’espère pas tirer des larmes à quelqu’un qui semble si rationnel que vous mais j’aime ce cliché si français d’un village surmonté d’un clocher au milieu des champs. Je force volontairement un peu le trait et j’imagine que vous souriez à la lecture de ces lignes, peut-être trouvez-vous cela absurde mais c’est ainsi.
Personnelement je trouve cela absurde de se passioner pour l’histoire, les découvertes et "tout ce qui est culturel et si possible de qualité" et de réduire nos églises (certainement appréciées par tant de touristes par ailleurs) à des édifices sacrés qui, on l’aura compris ne le sont pas pour vous.
Si il faut respecter nos églises ce n’est pas parce que ce serait la "maison de Dieu" mais tout simplement parcequ’elles font partie de ce que nous somme, de notre histoire, de notre nation de notre identité et que nous nous honorerions à les considérer comme "sacrées" à ce titre.
Et si, plutôt que de les démolirent, les municipaux de chaque commune essayaient d’y insérer, tout en la rénovant, des crèches pour les enfants, des centres culturels dont chaque commune à la nécessité, des centres d’accueil voir même des bureaux ? on pourrait joindre l’utile à la beauté du geste ce serait parfait non ?
les églises peu entretenues, où se situent-elles ? dans des terres rad-soc traditionnelles qui copinent régulièrement et depuis des lustres avec une conception très très sectaire ou bornée de la franç-maçonnerie. Tel André Siegfried qui a en son temps dressé une géographie des votes – droite / gauche – en fonction de la géographique (veuillez consulter une bibliographie donnée à l’entrée des études universitaires de sciences politiques), on peut peut-être relever que les églises qu’on laisse tomber se trouve dans des régions autrefoois très chrétiennes mais qui ont subi la dépopulation et le reniement d’une certaine culture fondée sur une religion – avec ses excès, ses manques, ses errements mais aussi et surtout avec son message, l’espérance, la force d’une foi transmise pour la vie quotidienne.
Effectivement c’est très choquant de détruire des églises. Sommes-nous au Kosovo, au Liban, en Turquie ? Non !
Et pourtant comme bon nombre d’intervenants le signalent, il existe des solutions simples comme l’accueil des enfants, des personnes âgées, des services culturels ou administratifs.
mais certains franchement risquent de critiquer et de voir une rupture de la laicité combattante qu’ils préconisent sans comprendre les fondements mystiques de l’Homme… Du Passé faisons table rase ! souvenons-nous et peut-e^tre retrouverons-nous le chemin des églises, avec nos sensibilités variées. Mais l’Eglise doit aussi en effet se réformer et se reformer pour accueillir plus et différemment ses ouailles en quête et / ou cheminement.
Tout est possible ! Pour peu que des mentalités changent et acceptent les évolutions nécessaires à notre temps.
Sinon, eh bien, tant pis, à la casse, ou en grenier à blé comme sous la révolution et puis peut-être demain une transformation en Mosquées ou Temples évangéliques ou des Témoins de Jéhovah !!
amabilitas : bien sur qu’il faut d’abord satisfaire les attentes légitimes des uns et des autres mais de mon point de vue ( et je l’ai démontré par les investissements et le non endettement de ma commune…) tout cela est compatible par une programmation volontariste….
mais julien vous ne me lisez pas ou au travers les lunettes de vos convictions. Je n’ai pas dit toutes les églises…Et si vous saviez dans qauel état sont nombre d echateaux classés et privézs ou appartenant à l’Etat. Je ne sais où en est un joyau, Azay le rideau mais je l’ai vu avec des fenêtres barricadées…
Vous savez j’ai connu des descendants de famille illustres qui faisaient tout , incapables de générer l’argent nécessaire, pour garder le château (que leurs ascendants souvent avaient pu avoir ou maintenenir ggrâce à des avantages de caste et une main d’oeuvre proche du servage ) et vendaient tout (un château vide ça sert à quoi,) et finalement ils vendaient le château par pièces détachées puis ce qui restait pour une poignée de caahuètes ou le fermaient à jmasi. cela faisait une belle ruine dans le paysage.
Au passage ils vaient saccagé leurs enfants à tout point d evue! etc etc etc;
Mon rêve serait que les églises soient dotées, à l’extérieur, d’une ampoule au-dessus de (ou des) porte(s) d’entrée. Et lorsque l’église serait ouverte cette ampoule serait allumée.
Ainsi, forcément, plus de monde rentrerait puisque de loin on saurait que l’on peut y passer un peu de temps.
Mais où puis-je aller maintenant ? Dans le temps, je voyais la porte ouverte et je rentrais pour une Rencontre extraordinaire…
à ID : votre "rève " je l’ai presqu’exaucé mais pas pour les memes raisons : j’ai fait installer une lampe témoin à l’extérieur et bien visible indiquant que le chauffage est activé dans l’église ce qui évite des factures abusives si des oublis de coupure en sont la cause car bien entendu la fréquentation des lieux ne justifie nullement un chauffage en continu….
40 contributions…cela manifeste la centralité historique de cette question (une de plus). J’ai essayé de dire en 2 pages une synthèse, pour moi, de ce qu’il identifie, y compris pour le débat écologique, sur mon blog http://www.labernique.typepad.com
Je trouve qu’Iffic31 a de très bonnes idées…pourvu qi’il soit suivi par d’autres.
Je le remercie de si bien veiller à ce qui finalement nous a été confié à tous.
@ pondaven
Vous avez écrit :
"aucune commémoration pour Napoleon, même pas pour le code civil ! Certains oubient qu’on lui doit enormement "
Vous plaisantez !? Napoléon Bonaparte est l’homme qui a anéanti les 3/4 des avancées du Droit révolutionnaire. Il ne manquait que des hommes modérés (Condorcet, les Girondins en général) pour en faire une application pleinement démocratique, mais toutes les bases de notre droit moderne étaient là. Récemment je lisais une histoire de la paternité, et c’est incroyable le degré auquel le droit révolutionnaire avait anticipé , sur le droit de la famille, un grand nombre de nos évolutions à venir.
Non, désolé, mais Napoléon Bonaparte est un saboteur sur ce point.
Même athée/agnostique, je suis choqué par cela : c’est notre patrimoine culturel le plus profond!
à G.F. toujours curieux j’ai tenté en vain d’obtenir votre site . Il y a t’il un truc ?