On peut, sans malveillance, se poser cette question. S’agissant de la fiscalité, le Premier Secrétaire François Hollande en rappelle les engagements et notamment le relèvement des impôts et l’instauration d’une CSG dépendance. Madame Royal dément immédiatement en précisant que ces déclarations ne l’engagent pas. S’agissant des 35 heures, le projet socialiste les généralise à toutes les entreprises y compris aux milliers de petites qui n’y sont pas aujourd’hui soumises. Madame Royal déclare ce soir qu’elle ne « s’interdit rien en ce domaine ». Qui croire ? Il serait plus clair de déclarer caduque le projet socialiste, ou quelles parties sont reniées par la candidate qu’il l’avait cependant voté, il y a seulement quelques mois. Rester dans l’incertitude plus longtemps jusqu’à la publication de son projet présidentiel pourrait s’interpréter comme de l’hésitation, de la confusion, ou de la dissimulation. Il ne s’agit pas de lui faire de procès d’intention mais de pouvoir débattre dans la clarté et la transparence projet contre projet. Pour l’instant c’est impossible. Dommage pour la démocratie.
J’ai écouté ce soir M.le Professeur J.LANG : pour lui il n’y a pas de problème , la bonne réponse est dans le projet socialiste. Je me demande si madame la candidate l’a lu….
ce socialisme la est bel et bien mort. Vaste eglise du verbe et du faites ce que je dis et pas ce que je fais dont Mitterrand fut le plus eminent des representants. Il faudrait faire son bilan seculaire et le cout pour la France entravee aussi par ces petits hommes qui jouaient qux grands.
Alors evidemment Mame Royale doit etre drolement embarrassee.
A force de mensonges on finit par se prendre les peids dans le tapis. On connait d’autres seculaires institutions qui ont lourdement chute et "survivent" asymptotiquement!
Qui croire , je ne sais pas ! Là est toute la question.
Parce que FH c’est qd meme le chef du parti mais SR, c’est qd meme la candidate. Si ce serait qqun d’autre qui l’aurait dit, je me serais fiée à Ségo. En ce moment il y a confusion…Sans compter Montebourg qui a fait le "con" alors qu’on a besoin de lui pour remettre les choses dans l’ordre.
Le Projet Socialiste, que j’ai lu (ce que beaucoup de socialiste n’ont pas fait) a été fortement influencé par Laurent Fabius à la fin du dernier congrès.
Ce dernier a été marginalisé par les primaires et humilié recemment par le retour en grâce de DSK.
Il est donc le catéchisme partiel d’un parti en voie d’explosion, un parti dont la candidate semble se méfier davantage que de l’UMP.
Il est donc à jeter, comme les idées qu’il contient.
Il retrouvera vite la place qui est la sienne, dans les poubelles de l’histoire.
Je suis parfaitement d’accord avec vous, d’autant plus d’accord que je préparais un billet sur la confiscation du débat démocratique par Ségolène Royal quand j’ai lu, enfin, intégralement, votre billet, et sa phrase de conclusion.
Ségolène Royal me paraît tout à fait déterminée à enterrer le projet socialiste. Son silence, sa pseudo-participativité, ne me semblent pas seulement destinés à priver l’UMP de prise, mais aussi à imposer, au dernier moment, aux membres du PS, un projet qui les étonnera peut-être.
Elle chasse à droite, c’est une évidence. Ainsi de l’assouplissement des 35 h, ainsi de sa proposition de faciliter l’accession à la propriété. Avec, toutefois, des modalités qui sentent bon l’autoritarisme de gauche : permettre aux locataires de devenir propriétaire du logement qu’ils occupent depuis quinze ans… Soit, mais que se passe-t-il si le propriétaire ne veut pas vendre ? Imagine-t-on le forcer à le faire ?
Ca me fait penser quand même à la campagne de 2002 quand Jospin disait que son projet n’était pas socialiste ! Il me semble qu’on replonge tout droit dans les mêmes obstacles et qu’ils vont commettre des erreurs semblables, tout simplement car ils n’osent s’affranchir du marxisme.
Ils n’ont donc aucune alternative crédible à proposer et sont prisonniers de l’extrême gauche.
La seule chose qui reste constante chez Mme ROYAL, c’est son sourire !
Ah ça, pour sourire et se tenir droite, y’a du monde ! Mais dès qu’il s’agit de fond, il n’y a plus personne ! Je l’ai écoutée hier soir sur France 3 et ce fût franchement afligeant.
Elle se dit dans une phase d’écoute des Français (qui, soit dit entre nous commence à durer un peu trop !) et se contente de faire campagne autour du "je vous entends, je sais ce qui ne va pas, je connais vos problèmes, rassurez-vous : je vais changer tout cela".
Mais comment ?? On ne le sait pas !
Remarquez, dès qu’elle ouvre la bouche, c’est pour dire une ânerie (référence à la désormais célèbre "bravitude" ainsi qu’au modèle de justice chinoise… entre autres). Alors, elle ne dit plus rien et…. sourit… histoire d’amadouer ceux qui pourraient se contenter de cela.
Malheureusement et c’est ce qui m’inquiète, ils sont encore trop nombreux aujourd’hui à se satisfaire de cela ! Mias j’ai bon espoir qu’à force, la lassitude va réellement prendre place et en plein coeur de la campagne, face à notre Nicolas, elle prouvera qu’elle n’a en aucune manière les compétences et la stature d’un chef d’Etat.
M.Lambert,
Cacher son jeu,ne pas dévoiler son projet,mentir aux Français,se dire de gauche et côtoyer la grande bourgeoisie…elle a tout appris de son maître le Machiavélique MITTERRAND,qui a même réussi à faire payer l’éducation de sa fille illégitime par les Français et à délivrer des bulletins de santé bidon pour se maintenir au pouvoir…
à koz,
j’ai parcouru votre site, vous y contesté la réalité des débats participatifs, jetez un coup d’oeil à la presse locale et vous verrez qu’ils existent, les lieux, dates et sujet sont annoncés, le dernier à Alençon le 31 janvier à 18h30 à La Cave aux Boeufs sur l’éducation.
Il n’y a aucune raison que N. Sarkozy soit maître du calendrier, son intronisation n’y change rien.
Qu’il abandonne son poste de ministre, qui ne lui sert qu’à se protèger(de ses amis).
Effectivement, quelle nouvelle claque pour la démocratie.
Les francais qui croyaient avoir un débat d’idées lors de cette présidentielle doivnet être decus…
Dommage que le débat se situe, une fois encore, au niveau des personnes… Débat d’égos qui occulte le débat d’idées encore une fois… Débat personnel – sur celui qui payera le plus ou le moins l’ISF – qui occulte l’essentiel.
Vu de Suisse, c’est pas moins que pathétique mais si amusant.
http://www.ecotofin.blogspot.com
J’attends avec impatience qu’ait lieu le "débat participatif" dans ma commune, et j’invite tous les militants à, comme moi, s’y rendre et participer activement aux travaux et à la définition du projet socialiste.
Il est vrai que pour ceux qui s’intéressent plus à la chose publique qu’aux verbiages des petites phrases dignes de la cours de récré "moi c’est mieux que toi, bise bise carotte..", ils sont déçus et risquent d’être déçu si la campagne continue sur le même niveau…
Ayant eu la chance d’assister à des campagnes électorales en Allemagne, Angleterre, ou en Espagne, les accrochages existent, mais les débats sont d’un tout autre niveau que dans le lendernau politicien français et ont beaucoup plus de tenue.
Je m’étonne que députés et sénateurs de tous bords ne montent pas plus au créneau pour remettre la campagne sur de meilleurs rails…. Dommage pour la démocratie en France.
Combien de fois entendons les rengaines: "désamour entre le peuple de France et les politiques", et on nous parle de "proximité".. "toujours de proximité".. des paroles, des discours, sans jamais ne voir aucun acte politique majeur digne de ce nom..
Prenons un peu de hauteur, sans aller plus haut que la cime des arbres.
Mr Lambert, face aus défis majeurs d’aujourd’hui et auxquels nos générations futures feront face, je milite pour une authentique régionalisation (et une réunification de la Normandie), voici pourquoi :
Il faut aujourd’hui dépasser le cadre de la centralisation de la décision afin de faire vivre les territoires de France et de les responsabiliser. il faut une régionalisation démocratique de la France pour (enfin !) rentrer dans l’Europe de XXIème siècle et combler nos retards : A la jonction d’une double légitimité municipale et nationale en Europe, se met en place une régionalisation démocratique, auquel la France ne peut outrepasser, sinon de rester en marge de l’Histoire.
Combien de fois nos concitoyens pestent contre un Etat tout puissant en théorie, mais bien impuissant dans les faits et paraissant très éloigné du quotidien et des aspirations de nos concitoyens.
Et quels légitimités démocratiques peuvent avoir des actions publiques territorialisées décidées par quelques experts-technocratiques par le centralisme gouvernemental (et donc sans concertation des élus et des citoyens) ? Quand au contenu des décisions politiques, comment peut-on les considérées comme étant l’émergeance d’une démocratie participative, puisque celle-ci n’existe pas dans les faits, et n’est pour l’instant qu’un outil de médiatisation de parti politique !
Pour gagner en dynamisme et en animation, le territoire institutionnel régional doit devenir une arène politique, un lieu d’actions collectives, de débats et de définition d’enjeux et surtout d’actions.
Que cela soit dans le secteur économique et d’attractivité territoriale ou dans les différents secteurs de l’action publique (éducation, santé, services sociaux, etc.), est-ce que un Etat centralisé doit seul décider au risque que les acteurs actifs régionaux ne "désertent" devant tant d’esprit de supériorité et de dédain ? : cela met en perspective la question du déficit démocratique de l’action publique, c’est-à-dire celle de la responsabilité politique devant des collectivités les plus directement concernées.
La décentralisation politique qui a essayé de s’amorcer dans notre pays était erronée dès le départ : elle était vide de sens, elle n’était pas généreuse, elle n’était qu’un moyen pour l’Etat central de se débarasser de ses problèmes sans donner les moyens de l’émergence du fait régional et de sa responsibilisation : pas de sens, pas de confiance, il est normal que la "décentralisation" tel qu’elle fut "vendue" soit un échec presque patent, la politique ne peut résider que dans les faux-semblant, même si des bases intéressantes furent jetées.
Pour repartir du bon pied, on ne peut faire l’économie d’une réflexion sérieuse sur la répartition des responsabilités et des compétences entre les divers échellons territoriaux. Or, une telle réflexion pose dans toute son ampleur la question de la démocratie dans la gestion de l’administration publique.
L’État central, qui dans sa grandeur, tente de tout définir, de tout coordonner, finit par intégrer la division des intérêts et n’arrivent même plus à coordonner lui-même : car le monde d’aujourd’hui nécessite réactivité, dialogue, concertation… ce que l’Etat n’arrive pas à faire tout seul : le probleme n’est pas ici partisan, il est politique, de noble politique me permettrais-je d’ajouter.
La régionalisation sera-t-elle mise en place et sera-t-elle un progrès de la citoyenneté, comme acquis démocratique, un progrès de réactivité économique retrouvant efficacité et de renouveau sociétal pour, entre autre, réduire l’inégalité des compétences et de l’expertise ?
C’est à chacun de nous d’y réfléchir, et même si nos valeurs, nos sensibilités diffères, tâchons de ne pas trop nous enfermer dans nos chapelles partisanes et dans nos tours d’ivoires.
Les citoyens ne sont pas réductibles aux rôles de clients ou de consommateurs, du moins dans un régime démocratique. Le défi actuel de la construction régionale concerne la place du citoyen dans un système en mutation. La relation entre citoyens et élus demeure la base de la démocratie, qui rend possible la participation et le contrôle démocratique. C’est au prix de cette médiation politique que peut se construire une région comme espace public citoyen.
C’était ma contribution au débat à notre réflexion, afin de reprendre un peu de hauteur, plaidoyer pour l’échellon régional (à notre niveau régional, pour moi, il s’agit de LA Normandie).
Salutations
Yuca de Taillefer
de L’Etoile de Normandie.
Martine Aubry a estimé qu’elle-même et Ségolène Royal étaient "d’accord sur l’avenir" des 35 heures, y compris pour "reprendre le mouvement" pour leur extension.