Tout se passe comme si la France avait sacrifié sa jeunesse pour préserver coûte que côute son « modèle social », lequel profite essentiellement aux baby boomers. Comment en est-on arrivé là ? C’est à cette question que répondent, sans préjugés ni tabous, Patrick Artus et Marie-Paule Virard dans ce livre incisif.
Depuis les années 1970, les politiques économiques menées en France, marquées par l’obsession du court terme et les postures idéologiques, n’ont pas préparé l’avenir. D’où le noir aujourd’hui : productivité déclinante et vieillisement démographique, permanence du chômage de masse, déséquilibres structurels des systèmes de protection sociale, repli de l’industrie dans la compétition internationale, argent public consacré au financement des priorités du passé dans un contexte de déficits et d’endettement élevés… La génération au pouvoir n’a-t-elle pas, par égoïsme et imprévoyance collective, « ruiné » l’avenir de ses enfants ? À partir d’une analyse décapante, les auteurs montrent pourquoi le statu quo n’est plus possible face aux défis actuels – en particulier le « boom » économique chinois, dont les conséquences sont trop souvent sous-estimées. Et ils proposent des pistes de réflexion susceptibles de redonner espoir aux jeunes générations. Mais qui constituent aussi une interpellation difficile à ignorer pour les responsables politiques, de quelque bord qu’ils soient.
Les auteurs : Patrick Artus est directeur des études économiques du Groupe Caisse d’épargne et de la Caisse des dépôts et consignations, professeur à l’École polytechnique et professeur associé à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne. Marie-Paule Virard est rédactrice en chef du magazine Enjeux-Les Échos. Ils ont déjà co-signé Le capitalisme est en train de s’autodétruire (La Découverte, 2005).
Surtout que de nos jours, quand je vois que certaines etudiantes sont obligé de se prostituer, ça me déprime. Et tout cela pour se payer les etudes, c’est une honte ce pays qui ose faire tout contre la jeunesse.
J’espere franchement, que cela ne m’arrivera ps un jour.
En dehors des aspects économiques qui ont permis aux "baby-boomers" de bénéficier de conditions d’emploi et de taux d’intérêt très favorables, qui les ont aidés à accumuler plus de patrimoine, la dette est aussi écologiques et sociale.
Cette même génération en est aussi aujourd’hui victime car l’écologie nous concerne tous (gaz à effet de serre, cancers, infertilité…).
Sociale car sur les enfants et petits enfants de baby-boomers repose les dettes jusqu’ici accumulées, le paiement des retraites le tout dans des conditions économiques beaucoup moins favorables (chomage, bulle immobiliere, prélevements élevés, retraite hypothétique…).
Des qu’il s’agit d’une personne de couleur, il est tout de suite fustigé!
Quand c’étaient des policiers blancs qui avaient violé des jeunes filles, là on n’y croyait pas! Mais des qu’il s’agit d’un renoi, l’affaire est en premiere page!
CE POLICIER EST UN ANTILLAIS! ET ALORS! IL FALLAIT BIEN KIL SE DEFENDE! ON NEST PAS LA POUR SE FAIRE INSULTER ET AGRESSER!!
"Le policier, qui a fait usage de son arme tuant un supporter du PSG et en blessant grièvement un autre jeudi soir à l’issue du match PSG-Hapoël Tel-Aviv, a été placé en garde à vue ainsi que cinq supporteurs – sur les huit interpellés après les incidents –. Les cinq supporteurs pourraient être poursuivis pour «injures racistes et antisémites», selon la préfecture. Le policier était lui entendu dans les locaux de l’inspection générale des services (IGS). Il est membre de la brigade du métro, et pas chargé du maintien de l’ordre autour du stade. Sur le même sujet Des supporters perturbent l’entraînement du PSG «Le Parc, ce n’est pas Beyrouth !» ARCHIVE • Boulogne boys contre Tigris Mystics, guerre en tribunes Le casse-tête des clubs pour maîtriser leurs supporters TÉMOIGNAGE • Au Parc, les provocs habituelles des matches «chauds» D’après les premiers éléments, le policier, antillais, portait secours à un supporteur du club israélien, agressé par 150 supporteurs parisiens. Toujours selon la préfecture, le policier aurait été «frappé et blessé», il aurait fait fait usage de sa bombe lacrymogène puis aurait été «mis au sol». C’est en se relevant qu’il aurait «fait usage de son arme après avoir annoncé sa qualité de policier». «C’est un flic, c’est un flic»,«sale nègre», ou «Bleu Blanc Rouge, la France aux Français» criaient les assaillants du policier, raconte sur le site de L’Express le journaliste Philippe Broussard qui était sur place. Rédacteur en chef du service société de l’hebdo, ancien journaliste sportif et spécialiste du milieu hooligan, il raconte qu’à la fin du match «quelques centaines de Parisiens, pour la plupart très jeunes» cherchaient «à s’en prendre, ici ou là, à des supporteurs adverses». Broussard distingue alors vers la station de bus «certains Parisiens qui semblent poursuivre quelqu’un». Il voit un homme marchant à vive allure au milieu de la chaussée : «C’est un noir d’une trentaine d’années, assez grand vêtu d’un pull en laine beige. Il a en main une grosse bombe de gaz lacrymogènes et tente de faire face à une foule de plus en plus hostile», témoigne Philippe Broussard qui constate qu’il cherche à protéger quelqu’un lui en lançant : «Reste derrière moi! Reste derrière moi!» L’homme se réfugie dans un restaurant McDonald’s alors que «plusieurs personnes crient “il a un flingue” puis un coup de feu claque.» «C’est un flic, c’est un flic!». Puis le journaliste décrit les minutes qui suivent «d’une extrême violence», le policier «l’arme au poing, braque son arme sur les agresseurs de plus en plus nombreux» devant le McDonald’s dont les vitres cèdent les unes après les autres. Philippe Broussard pointe la lenteur des policiers qui mettront une dizaine de minutes à intervenir, alors que ce match à hauts risques avait mobilisé plus de 600 policiers aux alentours du Parc des princes. Contrairement à ce qui avait été indiqué dans la nuit, il n’y aurait qu’un seul coup de feu qui aurait également grièvement blessé un homme de 26 ans, toujours hospitalisé vendredi dans un hôpital parisien mais dont les jours ne seraient «plus en danger» selon la préfecture. Le supporter tué était âgé de 24 ans. La préfecture de police n’a pas donné son identité. Selon Philippe Broussard, il s’appelait Mounir et fréquentait la tribune Boulogne, qui abrite les plus ultras des supporters parisiens: des nazillons qui se sont faits comme spécialité, entre autres, de pousser des cris de singe dès qu’un joueur noir touche le ballon"
Je vous annonce que je ne voterais pas.
Je n’ai vraiment pas envie de perdre mon tps pour des hypocrites.
Ce n’est pas vous ou la gauche qui arrangeront les choses.
Bonne synthése de Delize, enfin un espoir pour les jeunes générations ….
fr.news.yahoo.com/2411200…
Diamant , je pense que vous avez des raisons d’etre indigné , mais reagir a chaud sur des circonstances encore confuses n’est pas le plus indiqué .
Une chose m’étonne, comment ce policier a t-il pu se retrouver seul au milieu de tous ces fanatiques du PSG.
Les problèmes au PSG existent depuis 20 ans, rarement sanctionnés, Paris protégé? alors quand c’est Marseille, Nice Toulon, sanctions.
Editorial de Jean-louis Gombeaud du FIGARO(donc non suspect) sur RTL ce matin à 6h24
Les Français ne percoivent pas la baisse annoncée du chomage, c’est normale il y a tripatouillage (c’est le mot qu’il a employé) des chiffres.
Les entreprises encouragent fortement leurs salariés à quitter leur emploi à 57 ans, ceux ci n’ayant pas l’obligation de rechercher du travail ils ne comptent pas dans les chiffres du chomage.
Bilan les salariés quittent leur emploi 1 an plus tôt qu’en 2003.
Cherchez l’erreur, d’un côté on nous dit il faut travailler plus longtemps de l’autre on nous pousse dehors.
Voila pourquoi sans création d’emploi il y avait une baisse virtuelle du chomage, la perception des Français était juste.
Le constat, tout le monde l’a fait. Le problème, c’est le dynamisme économique. J’étais l’autre jour à Limoges, c’est étonnant comme cette ville est une quasiment morte, ne survivant que de la fonction publique.
Nous ne devons pas générer un antagonisme de génération, mais plutôt une responsabilisation. Le problème, c’est que nous sommes, peuple latin, plus souvent prompt à écouter la réthorique, la discorde, que le rapprochement pour avancer ensemble.
Il n’y a qu’une seule chose qui compte, c’est comment nous allons, tous ensemble, sortir de ce mauvais pas, en douceur, en générant de la valeur.
Et pour rapprocher les générations et les uns et les autres, les plus agés ont des idées parfois amusantes :
http://www.liberation.fr/actuali...
M.Lambert,
A la question de "comment avons-nous ruiné nos enfants ?",la moindre des choses aurait été,pour les auteurs, de rappeler que, sans les efforts des actuels 55-65 ans ,la France ne pourrait même pas se targuer d’avoir le plus haut niveau de protection sociale au monde.
Le court terme est une spécialité française,car les décideurs,à savoir les hommes politiques ont les yeux rivés sur les dates des élections,et prendre des décisions sages à long terme n’est pas rentable.
Il y a aussi un travers bien français qui consiste à croire que nous sommes le centre du monde.Ce nombrilisme nous coûte cher aujourd’hui.Le français,langue diplomatique du 18 et 19 ème siècle perd de son influence jour après jour.Nos élites voyagent peu ,maîtrise très mal l’anglais, et même pas du tout l’allemand, alors que l’Allemagne est notre premier partenaire commercial !
Il a fallu à M.JUPPE un exil doré au Canada pour revenir tout ragaillardi ,avec des idées neuves sur le monde qui nous entoure.Les Enarques devraient séjourner au moins 1 an hors de France…
Le plus grave cependant pour nos enfants n’est pas la pauvreté économique,mais la pauvreté intellectuelle au sens large.
MITTERRAND en ouvrant les ondes dès 1981 aux "radios libres" a ouvert les écuries d’Augias dans lesquelles se sont engouffrés les médias les plus sulfureux,qui alternent jeux videos,sexe,violence,dérision, sans filtre aucun pour les tout jeunes esprits non préparés.
Eduqués par les radios raccoleuses et la télé qui les projettent dans le virtuel,laminés affectivement par des couples divorcés et des familles recomposées,ces jeunes,nos enfants,sont en train de sombrer dans les paradis artificiels de l’alcool et de la drogue,et là la facture sociale sera encore plus douloureuse à payer.
Cordialement
Avez-vous regardé l’excellente émission de France 3 hier soir sur les fraudeurs où l’on apprend que melle Pineau Valencienne assujettie à l’ISF a touché pendant 8 ans le RMI mais curieusement elle n’a pas été poursuivie par le conseil général des Hauts de Seine(Les Hauts de Seine ça vous dit quelque chose?)
Cette émission aurait mérité un billet d’humeur de notre hôte, il y avait des passages édifiants comme celui sur les avoirs fiscaux.
Nous les petits de la France d’en bas nous sommes petitement responsables, arrêtons de culpabiliser, là haut ils n’ont pas d’état d’âmes.
Le titre du billet devrait être plus justement:
COMMENT ILS ONT RUINE NOS ENFANTS
Pourquoi laisser croire que les anciens vont ruiner les jeunes ?
"L’argent" existe sous forme d’assurance-vie et de bien immobiliers.
On peut donc déjà anticiper une grosse ponction sur les intérêts (comme celle opérée sur les PEL), et des retraites complémentaires obtenues après mise sous caution des biens immobiliers (tant pis pour les héritiers avec des frais de succession déjà promis à la hausse).
Conséquences : chute majeure de l’immobilier dans 15 ans; fonds de pension qui retirent leurs billes et fond chuter la bourse.
Il faut investir dans l’or ?
@ Breizh,
Je pense déjà que l’on peut considerer les dettes que la génération des baby boomers va laisser : dette publique certe, mais aussi ardoise des retraites …
En outre, comme l’évoque Nicolas Baverez dans "Notre Etat", la croissance des couts du public s’effectue à rythme comparable de la croissance des gains de productivité du privé.
Donc, les jeunes générations vont se voir interdites de hausse de revenu tout en se prennant de plein fouet le remboursement de l’ardopise.
Ce n’est pas le programme de la candidate conservatrice et corporatiste qui est de nature à rassurer car le PS nous emmené droit à la situation argentine.
Je n’ai pas lu ce livre. attention simplement aux anathèmes très à la mode du reste à ce jour.
Artus si c’est bien celui ci est avant tout un brillant économiste à la CDC. Ses chroniques notes de conjonctures sont guettées par le microcosme des économistes de taux.
Maintenant attention quand on passe au mode de la dénonciation.
le constat est accablant certes et suis le premier à déplorer l’immobilisme du corpus politique dirigeant, les corporatismes(pas seulement celui de la fonction publique, des ex grandes entreprises nationales)… voir aussi celui des médecins ont été et sont toujours nuisibles.
Nous aurions du déja commencé à réformer darre darre depuis la chute du bloc communiste.
Parce qu’en fait, même la droite ,dans les trente glorieures a fait du social bon teint ,par peur que les masses populaires ne soient séduites par l’idéonlogie dominante de l’époque le Communisme.
rappelons nous que c’est Bismark qui a mis en place les premiers régimes socviaux en Prusse de peur que ses habitants ne tombent dans les rêts de l’internationle ouvrière.
Aujord’hui plus d’excuse géo politique.
Mmaintenant sauf réaction et réforme rapide, la fin du monde
du welfare State sera inévitable.
Pourquoi ?
La dette publique et sociale est telle que désormais les prélèvements obligatoires découragent la création de Richesse, soit le Travail.
On a oublié d’où venait le social de…la Richesse créée , pas de social possible si la valeur n’est pas créée.
On peut encore redresser la barre, mais faisons vite sinon ce sera la crise à l’argentine pour la France.
l’absence de réforme sera chère payée par les plus humbles.
voulons nous du social "de papier" ou de l’effort avec à terme du social.
si nous voulons pérenniser notre système de bien être social, il faut se mettre au travail et accepter que ce dernier soit réduit pendant un certain temps.
soit revenir sur les 35 heures et encourager ceux qui veulent travailler
verser les régimes catégoriels dans le droit commun
soit diminuer les prestations chômages et minima sociaux pour encourager la reprise du travail
réduire sévèrement les dépenses de l’Etat et maintenir sinon
développer la Défense, la recherche, la Sécurité(des menaces pointeznt déja à l’horizon) , le Développement durable et l’écologie
supprimer les impôts non sens (la taxe pro, l’ISF)
supprimer les niches fiscales
supprimer les aides à la création d’entreprise (pour diminuer le coût du travail ) aussi inutiles que coûteuses.
Pas de réaction à cette excellente émission de France 3.
Réformes justes et équitables comme celle de l’impôt sur le revenu qui permet à M. Emanuelli de ne pratiquement plus payer d’impôts avec tous les allégements dont il peut bénéficier alors que sa femme de ménage elle en paie malgré ses faibles revenus!
à Contre-courant,
Ça doit laisser sans voix les forçats de la réduction des impôts coûte que coûte ! Tellement imprégnés de l’idéologie du toujours moins, ils ont certainement du mal à concevoir que quelqu’un déplore toutes les ficelles qui aboutissent à ce qu’il n’en acquitte point assez à son gout !
La décence voudrait qu’ils acceptassent de payer l’impôt tout en œuvrant afin que l’argent ainsi collecté soit bien utilisé. Mais non, ils arguent du mauvais usage qui en serait fait pour exiger d’en moins payer ! Enfin, certains, pas tous !