Le projet de l’UMP pour la prochaine législature est actuellement en cours de finalisation. L’échéance qui s’annonce doit permettre à la France de retrouver son rang et nous devons tous y contribuer en faisant des propositions concrètes et ambitieuses pour notre pays. Notre Club « Courage et Convictions » y prend toute sa part et vous tient informé des réflexions qu’il a menées en matière économique. Voici la synthèse des travaux remis à l’UMP. N’hésitez pas à donner votre avis sur ces propositions afin de continuer à les améliorer.
Cher Alain Lambert,
J’adhère sans aucunes restrictions à plus de 95% des propositions faites dans cette synthèse.
Souhaitons donc que l’UMP s’en inspire fortement, voire totalement, pour redevenir crédible devant ses électeurs et au-delà.
Un excellent travail du club. Continuez dans cette voie.
M.Lambert,
Je ne suis absolument pas favorable à la propostion n°44 qui "propose de transfèrer la notation des profs au principal"
Quand l’on sait que 95 % des proviseurs et principaux sont d’obédience socialisante,il n’est pas bon d’être un prof "non gréviste et de droite UMP"
Quand l’on sait d’autre part que la plupart de ces "directeurs" ont fui la salle de classe ,souvent parce qu’ils y étaient mals à l’aise ,ou bien parce qu’ils étaient d’anciens PEGC en quête de reconnaissance sociale,je ne souhaite pas être confronté à ce genre de personnage.
Je souhaite être jugé par un inspecteur de ma discipline et non pas sur ma capacité à devenir un "gentil animateur",comme cela se généralise maintenant.
Cordialement
Je suis impressionné, Monsieur le Ministre, par l’engouement croissant des internautes pour votre blog, mais pas étonné. Non, certainement pas étonné. Votre blog est une source d’information (d’inspiration ?) que l’on ne retrouve pas ailleurs. Il est très pertinent, très proche des internautes et par conséquent du peuple, votre blog est surtout très généreux et très sincère, vous n’hésitez pas à incendier (par l’esprit) les thèmes qui vous gênent, sans honte, sans gêne et même par l’emploi de pics sarcastiques et impertinents à l’encontre de nombreuses personnalités, et de quelques décisions gouvernementales (si je ne m’abuse). Autant pour un petit bloggeur anonyme, le danger reste mesuré, autant pour un blog d’une personnalité publique de votre qualité, les avis peuvent s’avérer suicidaires et je pense alors que c’est l’effet d’une grande marque de courage mais surtout d’un esprit particulièrement indépendant. Mais dîtes-moi Monsieur le Ministre, indépendant jusqu’où, jusqu’à critiquer certaines décisions et prises de position de votre proche Sarkozy, indépendant jusqu’à critiquer l’action gouvernementale induisant des mesures drastiques à l’encontre des internautes par la promulgation de la loi DADVSI du cher Donnedieu de Vivendi ? Indépendant jusqu’où Monsieur le Ministre ? Jusqu’à essayer de rallier quelques citoyens bloggeurs, nouveaux partisans de votre mouvement "Courage et convictions" ? Le Courage, Monsieur le Ministre, n’est-ce-pas l’action de dire Non à cette "putain" de loi DADVSI qui ne favorise finalement que les majors du disque, la Conviction Monsieur le Ministre, n’est-ce-pas la compréhension d’une certaine forme d’internautisme un peu sauvage (je le conçois), mais surtout la prise de conscience d’une certaine forme d’instinct du partage entre concitoyens interconnectés à travers l’utilisation de "logiciel communautaire" ?
Quoi qu’il en soit, je vous prie de bien prendre soin de vous et je vous félicite pour la naissance du petit Victor, un petit fils béni des Dieux, d’avoir le privilège de côtoyer un grand père aussi illustre. Sincèrement à vous.
L’UMP n’est pas mon parti, alors évidemment, je me sens certainement moins concerné par ces propositions qu’un adhérent.
Toutefois, je suis consterné par ce que je lis sur l’éducation.
Concrètement, et c’est la seule chose qui m’intéresse, au final, sur ce point : c’est QUOI exactement les critères d’évaluation de la performance des établissements scolaires ? Plaire au conseil général ? au proviseur ? au recteur ? Et quand ile st question d’évaluer les professeurs, le seul référent donné, c’est le modèle américain. Vous savez ce que ça vaut le système secondaire américain ? c’est de la m… en barre.
Une proposition comme la proposition 49, elle me fait doucement rigoler, moi.
Tenez, quand j’explique à des élèves que le bâtiment est l’un des métiers les plus sûrs qui soient en terme de sécurité de l’emploi : pas de délocalisation, presque jamais de crises, parfois de petits ralentissements, et une demande toujours plus soutenue, la perspective de voyager, car les chantiers, il y en partout dans le monde, la possibilité de se spécialiser, la proximité avec els technologies les plus avancées (la construction en est très gourmande) eh bien ils ne veulent pas y aller les élèves… Rien à faire, et vous pouvez faire tout ce que vous voulez pour promouvoir le bâtiment.
Idem pour la boucherie ou la boulangerie.
Il y a de la place, pourtant, dans ces secteurs.
Quant aux stages de découverte de l’entreprise, c’est du bidon…et quand je dis du bidon, c’est vraiment du bidon…
Une consolation, dans la proposition 48, l’idée de faire de grandes écoles professionelles comme l ‘école Boule, allant du CAP au diplôme d’ingénieur, c’est une bonne idée, mais…celui qui a écrit cela a-t-il els pieds sur terre ? L’école Boulle, c’est une école d’élite, l’écrasante majorité des élèves qui vont vers l’enseignement professionnel ne tiendraient pas un mois là-bas…
A la rigueur, ce qui peut être intéressant, c’est de délester les lycées de cette manière : plutôt que de finir par décrocher un baccalauréat sans lendemain, meiux vaudrait en effet un bon diplôme de technicien..
J’aurais tellement long à dire que je m’arrête là.
hifi: Je suppose que la mesure sera nécessairement accompagnée, à terme, d’une nomination des chefs d’établissement par les conseils d’administration des lycées, par ailleurs nécessairement concernés par la proposition 39.
Je vois avec plaisir que les enseignants proches de l’UMP ou membres de ce parti ont une vision caricaturale du rôle d’un personnel de direction.
Tout d’abord, nous faisons notre travail en respectant les règles de la République tout comme nous l’avons exercé avant en étant professeur y compris en tant que certifiée pour ma part.
Nous sommes loin d’être de « gentils animateurs », nous avons à faire face à des injonctions ministérielles et devons les appliquer.
En ce qui concerne la notation des enseignants il est normal que le chef d’établissement la fasse : qui peut mieux que lui apprécier la présence, l’autorité entre autres des enseignants ? Quand on voit au quotidien les demandes faites par les enseignants d’intervention auprès de tel ou tel élève qui pose problème en classe, on se demande si c’est bien notre rôle de rétablir l’ordre dans une classe ou de sanctionner un élève alors que l’enseignant ne peut y faire face.
Ce n’est ni du rêve ni du délire mais le quotidien d’un personnel de direction.
De plus le refus de notre rôle pédagogique est une grave erreur car qui répartit les services ? Qui crée l’équilibre au sein d’une équipe pédagogique ?
Enfin, ne partageant pas du tout les idées de l’UMP, je ne me reconnais pas dans la caricature d’appartenance politique à laquelle il est fait allusion : j’ai des idées politiques et les manifeste dans ma vie de citoyenne mais au lycée je ne me préoccupe ni de celles du ministre ni de celles des personnels de l’Education Nationale avec lesquelles je travaille au quotidien : c’est ainsi que je suis au service de la République et de son école.
Cher Président,
Comment doit-on interpréter, au regard de l’activité notariale, la proposition n°3 qui vise à "Lever les verrous qui pèsent sur un certain nombre de professions réglementées, tant concernant leur statut que leur mode d’exercice ou leurs tarifs"?
Merci par avance de votre réponse.
Bien à vous,
Vincent Toussaint.
Je suis un chercheur/enseignant de base un peu cynique. Aussi, voici ce que je comprends de vos propositions : on va rajouter une couche de bureaucratie dans la gestion des financements des universités et de la recherche. 🙂
Voici mes propositions:
* suppression des marchés publics pour les universités et instituts de recherche, ou du moins descente de la notion de personne passant les marchés au niveau de l’unité (au lieu de services centraux pas forcément au courant des besoins réels)
* évaluation scientifique par des instances comportant des membres indépendants (par exemple des étrangers aux compétences reconnues)
* simplifier les procédures de financement (le modèle américain est très bureaucratique, mais les sommes allouées élevées; en France, on copie la bureaucratie sans copier les moyens)
* rendre l’évaluation transparente (pas toujours les mêmes personnes "bien placées" dans les commissions)
* simplifier et décentraliser les procédures de valorisation (les chercheurs sont découragés par la lourdeur des dossiers et la lenteur de leur traitement)
* mettre en place dans les universités des gestionnaires financiers adaptés aux besoins des équipes de recherche (notamment, gestion de contrats industriels et de contrats européens).
Ce dernier point est important. Dans la gestion financière des universités et instituts de recherche, on passe parfois plus de temps à des problèmes anecdotiques (remboursements de tickets de trains à quelques euros, justificatifs pour avoir le droit de payer 10€ de taxi en l’absence de transports en commun, etc.), qui font s’esclaffer de rire les collègues étrangers, pendant que des contrats industriels sont en souffrance. Il n’est peut être pas indifférent que les corps de gestionnaires universitaires sont communs avec les gestionnaires de collèges et lycées.
Bref, il s’agirait de passer d’une logique de méfiance (où le chercheur est supposé fainéant et carotteur) à une logique de confiance.
Concernant la proposition numéro 53, j’observe que, à supposer que les titres de propriété établis selon cette procédure simplifiée ne soient pas établis en langue française, il en découlerait inévitablement l’incompétence des tribunaux nationaux en cas de litige de propriété, faute de capacité à apprécier la portée du document. Cette proposition ne sauait donc aboutir sans consensus européen sur un modèle d’arbitrage supra-national des droits de propriété, ce qui me semble exiger, au minimum, une révision constitutionnelle.
La proposition 49 me semble superflue : demander à des fonctionnaires aux mains blanches de fournir des conseils avisés aux jeunes, et surtout, aux jeunes qui n’appartiennent pas à ceux parvenir à tirer le meilleur parti du système éducatif de culture parente des fonctionnaires chargés de l’orientation me semble être un non-sens.
Par ailleurs, je persiste à ne pas comprendre pourquoi la piste du relèvement des cotisations retraites ou de la réduction des pensions de retraite est systématiquement écartée au profit d’un allongement de la durée des cotisations.
Je m’étonne également de l’absence de propositions d’organisation de la concurrence dans le secteur de l’assurance maladie.
Je ne comprends pas pourquoi le message de phiconvers qui est très manifestement du SPAM (on le retrouve sur de nombreux blogs) et est publié sans rapport aucun avec le sujet d’origine n’a pas été censuré.
Il y a un art de se f…. de la g…. du monde et de prendre les gens pour des c… qui m’insupporte tout à fait
@Anaxagore Il existe à Paris en dehors de l’Ecole Boulle, où l’on vient de créer un atelier bronze une école du verre:Lucas de Nehou.Au simple niveau du CAP en passant d’une école à l’autre ,vous pouvez avoir un verrier -bronzier d’une grande qualité.Mon fils Thomas n’avait que ses mains,elles étaient en or..Il fait partie du Jury du CAP de "Lucas de Nehou".C’est un artisan valable et je souhaite qu’il le demeure.Merci d’en avoir parlé.
@Béatrice
Félicitations pour le brillant parcours de votre fils. la tradition de l’artisanat de qualité est ancienne en France. Sans souhaiter le rétablissement des corporations, il n’en reste pas moins que l’esprit demeure d’une certaine manière présent. On devait alors faire un chef d’oeuvre pour devenir maître en son art. Le compagnonnage perpétue cette tradition.
Le bronze, le verre…moi, cela me fait penser tout de suite à l’Antiquité : bronze mycénien, verre romain 🙂
Il faut promouvoir cet enseignement-là et lui redonner ses titres de noblesse. Si un jour j’ai un de mes enfants qui devient un artisan d’exception, je serai aussi fier que s’il faisait une grande école d’ingénieur.
Mais bon, il y a encore du travail à faire pour que cette idée fasse son chemin dans les esprits…
Là-dessus, je pense toutefois qu’il y a unc ertain consensus pour revaloriser l’enseignement professionnel au sein de la classe politique.
Ce qu’il faut, maintenant, c’est la volonté de le faire réellement avec une politique systématique de promotion des métiers de l’artisanat.
Monsieur Lambert,
c’est une synthèse vraiment passionnante, qui me redonne un peu d’espoir. Et j’espère sincèrement que tout ça verra le jour.
J’ai quelques remarques, que je me permets de soumettre, en tant que relecteur (pas en donneur de leçons).
– Proposition no10 : "Promouvoir l’innovation…"
Je pense que cette proposition n’aborde qu’une seule partie de l’innovation. L’innovation peut effectivement naitre de la recherche scientifique, mais elle nait aussi surtout de la confrontation "rapide" entre une idée et la réalité du marché. Mais ce second point est indirectement couvert par d’autres propositions qui vont dans le sens de la souplesse et la facilité de créer une entreprise.
– Proposition No22 – No 24 "formation"
Je pense qu’il faut aller plus loin que ce qui est proposé. Nous devons accepter maintenant comme un fait que nous serons de moins en moins à pouvoir faire un seul métier durant toute notre vie. La formation ne doit donc pas préparer à un métier, mais nous préparer à une vie où nous effectuerons plusieurs métiers.
– Proposition No37.
Je tiens à soulever un point qui me tient à coeur. Vous écrivez fort justement "tout médicament reconnu insuffisamment efficace doit systématiquement et immédiatement ne plus être remboursé".
Je pense simplement qu’il faudrait remplacer le mot médicament par le mot traitement, qui est plus large, et inclut des moyens humains mis en oeuvre. Je pense notamment aux maladies psychiques, au sujet desquelles un rapport de l’INSERM a démontré l’efficacité des méthodes comportementales, peu utilisées en France, par rapport aux méthodes d’inspiration psychanalytique, largement majoritaires. Actuellement, le seul cas de l’autisme (100.000 personnes touchées) nous coute plusieurs milliards d’Euros par an (et combien de vies bousillées), pour des méthodes qui ne marchent notoirement pas.
Pour information, ce rapport de l’INSERM a été ensuite désavoué par Douste Blazy (ministre de la Santé, quand-même !), sous la pression de psys lacaniens, au grand dam des associations touchées par ces problèmes.
– Propositions sur l’évaluation de l’enseignement et de la recherche.
Je suis d’accord sur l’objectif d’évaluer et de rémunérer au mérite. Il reste à savoir comment on évalue, et l’ennui, c’est qu’il n’y a pas de système parfait pour évaluer. Ce mécanisme fonctionne dans le privé parce qu’il est associé à une relative souplesse du marché du travail. Si on tombe sur un chef qui nous "saque" injustement, on peut toujours démissionner et aller voir ailleurs. Donc, ça fonctionne grâce à une certaine mobilité du marché du travail, qui n’existe pas dans l’éducation et encore moins dans la recherche (un chercheur est en général tellement spécialisé qu’il n’y a qu’un seul labo en France pour l’accueillir).
Proposition No51
"airbus universitaire" … 🙂 Faudrait peut-être changer le nom ?
Plus globalement, je trouve qu’il manque un rouage essentiel qui doit tout articuler : communiquer et expliquer en permanence.
Beaucoup de ces propositions nécessitent un changement d’état d’esprit, et il faut donc constamment communiquer là-dessus.
On ne fait pas de vrai changement sans la communication.
Bonne continuation,
Lorenzino
l l u m p.3 courants,c’est bon pour la soupe,une erreur,une bétise de création,naissance d’un monstre à 3 tetes.misère,leçon de chose.bayrou d’un coté,n d a de l’autre ils ont bonne mine ,mine à sauter dessus!