Demain, nous pourrons devenir étudiants à la fac de notre choix, en France, aux USA, en Allemagne, en Grande Bretagne ou partout dans le monde. La technologie le permettra. Le professeur entrera dans une pièce, posera une sorte de valise sur la table, en sortira son matériel. En appuyant sur un seul bouton, il se transformera alors en maître de conférences devant un amphi virtuel. Via Internet, il délivrera ainsi son cours (hélas probablement en anglais) à une multitude d’étudiants répartis dans le monde entier. Tel est l’objectif, nous révèle le Monde, que le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) promet d’atteindre d’ici à la fin de l’année avec son « studio mobile », projet réalisé en partenariat avec l’entreprise IEC. Les étudiants pourront tout autant poser leurs éventuelles questions au moyen du « chat », c’est à dire de la messagerie instantanée. Autre avantage, une fois le cours donné, les étudiants pourront continuer à consulter à loisir le cours annoté par le professeur dans les archives informatiques. Professeurs et étudiants résideront où ils voudront. Une seule nécessité : avoir une connexion Internet haut débit. Que les prudents ne s’inquiètent pas, il ne s’agit pas de déshumaniser l’enseignement qui pourra rester ce qu’il est aujourd’hui. Il s’agit simplement de permettre sa diffusion universelle.
oui c’est bien cela, entre autres. Un de mes amis, trop tôt décédé, Léo Parfaite, véritable mozart d el’informatique, me disaitt au début des années 1984 quand je le sollicitais pour me rejoindre au Brésil (il ne le pouvait hélas pas…hélas car il serait encore vivant) : la solution pour le nordeste brésilien comme nombre de pays/régions sous développées passe par les technologies qui viennent. Voilà un champ, pensai-je , alors – 1992/1993 – secrétaire général de la DCC qu’il faudrait investir et où investitr pour une Coopération efficace. Mais voilà…en France…dans l’appareil d’Etat…
Une des causes de l’invasion …pas si pacifique que ça qui a commencé!
Depuis vingt ans, plus de la majorité des étudiants finlandais suivent la majorité de leurs cours en télé-enseignement, notamment, par l’usage de la télévision satellite. Doit-on souligner la vigueur de leur industrie hi-tech ? Doit-on souligner que l’ingénieur contemporain le plus célèbre au monde est finlandais ?
En Angleterre, l’Open University envoie des enseignants, y compris des sommités, parfois en hélicoptère, enseigner dans les îles pour assurer jusqu’aux confins de leur territoire le bénéfice du patrimoine humain, scientifique et culturel à tous.
En Chine, le gouvernement communiste exige d’IBM l’affectation provisoire de quelques-uns de leurs meilleurs ingénieurs comme enseignants dans leurs nouvelles universités dans le cadre de partenariats stratégiques.
En France, on met en place l’accès geoportail par les pages jaunes et on nomme ça de la recherche.
Permettez-moi un petit plaidoyer pro domo.
Je vois ici ou là des initiatives visant à faire de l’enseignement à distance, souvent avec des modalités assez lourdes (mise en place de vidéoconférences, etc.). J’ai peur que, comme souvent, cela ne produise des sites web obèses, demandant des logiciels spécifiques pas forcément disponibles sur certaines plate-formes, et imposant aux utilisateurs d’avoir une connexion très haut débit, ce qui est un peu contradictoire avec le fait d’offrir un enseignement accessible dans des lieux excentrés.
Or, il n’y a pas forcément besoin d’aller aussi loin dans les moyens et la lourdeur du système pour déjà proposer un service en ligne intéressant. De nos jours, il est courant que les supports de cours (polycopiés, transparents) et de travaux dirigés soient réalisés par l’enseignant directement sous forme de fichiers bureautiques, dont la mise en ligne est aisée; de sorte que l’effort n’est pas grand de fournir tous ces documents en ligne.
Je prends par exemple l’établissement où j’enseigne (École polytechnique) : le département d’informatique propose gratuitement en ligne tous les supports de cours et de travaux dirigés (du moins, hors de certains cours de spécialité). Ceux-ci sont consultables à l’aide d’un simple navigateur web et de Acrobat Reader ou équivalent.
http://www.enseignement.polytech...
Bien sûr, cela impose quelques efforts, et je suis bien conscient que l’X est mieux dotée en moyens par étudiant que les universités. Cependant, à mon avis, la différence avec d’autres établissements où les enseignants stockent leurs contenus sur leurs pages personnelles, en ordre dispersé, est qu’il y a une politique départementale systématique de mise en place de pages de cours et de liens.
Je me demande si avant de lancer des projets complexes et lourds, on ne ferait déjà pas bien de regarder ce que donnent des initiatives simples et légères.
Bonjour,
Mon blog, intitulé "Vive la République" propose des réflexions, des analyses et des commentaires sur la sitution politique de la France. Il vise à aborder les véritables questions de fond à l’approche des échéances de 2007. Loin de la superficialité de la politique-spectacle et de la peoplisation des candidats, il propose de formuler des propositions concrètes qui suscitent le débat chez les internautes.
Voici l’adresse : vivelarepublik.blogspot.c…
Venez nombreux pour débattre…
Diffusion nouvelle certes, utile pour les pays en développement, pour le partage du savoir, et évolution du temps et des moeurs.
Mais tout de même, ce contact humain, cette autorité morale, ce magistére q’uimpose un professeur me paraît peu remplacable, ou substituable.
Par ailleurs, je tiens à vous informer que j’ai trouvé par hasar un nouveau blog d’un homme politique, celui de Dominique Perben. Son blog est assez bien fait, avec des actualisations réguliéres, mais pas encore beaucoup de buzz, à nous de le créer
perben.blogspirit.com ou http://www.perben.com
bien à vous,
et merci pour votre blog si instructif
Malgré les réserves des uns et des autres, j’attends avec impatience et intérêt que cela soit mis en place. J’espère surtout que ces cours en ligne seront disponibles pour une palette très large de niveaux et de matières (bref des études complètes du DEUG à la thèse)… et en différé. Ainsi nous pourrons, non seulement désengorger les amphis mais aussi proposer des formations universitaires à tous les actifs qui pourraient ainsi suivre les cours de manière souple durant leur temps libre. Cela pourrait palier à la formation continue qui ne propose qu’un choix restreint et à laquelle beaucoup d’actifs n’ont pas accès pour diverses raisons.
J’avoue que je ne me vois pas personnellement faire face à des questions via messagerie instantanée. Quiconque a déjà discuté en ligne sait que le procédé impose des lourdeurs que n’a pas la conversation en direct (par exemple, on ne sait pas si l’on doit attendre une réponse).
Par contre, j’ai déjà pratiqué les questions/réponses par courrier électronique avec des étudiants, et c’est pratique notamment si la réponse demande des investigations.
Je me posais par ailleurs justement la question de l’enregistrement vidéo des cours. Il est bien connu que la caméra ou simplement le micro modifie par sa présence l’attitude, la parole des personnes enregistrées (il n’est qu’à constater la phraséologie creuse et technocratique que prennent certains fonctionnaires ou militaires quand ils sont interviewés). Un cours (si l’on excepte les amphis de 300 étudiants et plus…) n’est pas une conférence magistrale; on peut devoir réagir à des questions, à des attitudes. Cela peut introduire des temps morts dans l’enregistrement. Le professeur qui se mettrait à faire son cours pour la caméra devrait donc changer sa façon de faire… au risque de ne pas être un bon enseignant pour les étudiants physiquement présents.
Si l’internet a haut debit n’est pas si repandu en France .. j’en sais quelque chose , je suis de l’Orne , .. il existe un autre medium , c’est la télévision
A une epoque , peut etre meme encore maintenant , il y a eu sur la 5 , des cours filmés .. Cela semblait interessant , mais a 4 h du matin , j’ai quelques mal a me plonger dans les equations non lineaires et autres calculs matriciels ..
A l’heure de la TV numerique , l’etat ne pourrait ils pas allouer quelques canaux a des fins pedagogiques a toutes heures , de meme qu’il existe France Culture ..
Bien sur, le Numerique n’est pas encore répandu non plus .. mais la telediffusion est encore monopole d’etat .. alors que le telephone ne l’est plus
Cet article a été référencé sur LePolitoscope.net
Ce qui est merveilleux dans cette université virtuelle ,c’est la possibilité pour les étudiants d’etre plus concentrés,d’etre plus concernés.Travailler mieux,travailler quand on peut c’est important mais le risque de déshumanisation au fil du temps ,semble évident!
Je profite de votre message pour attirer votre attention sur le projet OLPC du MIT. Ce projet a pour vocation de construire un ordinateur à moins de 100$ pour les enfants des pays en développement et ainsi leur offrir un accès plus large au savoir.
laptop.media.mit.edu/