Le Figaro de vendredi nous révèle que vivre dans un environnement protégé permet de survivre longtemps et repousser les limites de la durée de vie. La France comptait 200 centenaires en 1950. Aujourd’hui, ils sont plus de 20.000. Les femmes, tant mieux pour elles, vivent en moyenne jusqu’à 90 ans maintenant. « La durée de vie ne cesse de s’allonger et l’on se demande aujourd’hui s’il existe une limite » explique un Directeur de recherche à l’INSERM. Chaque jour, assure le même expert, plus de super-centenaires vont survivre presque « sous cloche ». C’est cet allongement considérable de la vie qui me conduit à vivement recommander la transmission anticipée du patrimoine. A défaut, le patrimoine privé français restera massivement entre les mains de personnes âgées, peu enclines à le bien entretenir, et souvent incapables de le faire. Or les allègements de droits restent le seul instrument pour y inciter. Supprimer les droits revient à se priver de tout instrument. Danger. Sans parler de l’usufruit universel dont il faut, bien vite, rendre gratuite la transformation en rente viagère, sauf à courir les mêmes risques.