Avec un sous titre particulièrement concret et évocateur : Quelle France pour nos enfants ?
L’auteur de « toujours plus » nous rappelle à nos devoirs. Sommes-nous une nation d’enfants gâtés et non pas un peuple accablé de malheurs ? Comment est-on parvenu à nous trouver si mal en point quand on a reçu la France en partage ? Parce qu’aucune prospérité n’aurait pu résister aux trente années de laisser-aller que nous avons connues ! Pourquoi ne pas admettre que nos déconvenues résident dans les mauvaises politiques que nous avons mises en oeuvre, gauche et droite confondues, pendant 30 ans ? Pourquoi encore accroître notre désarroi en cherchant un réconfort facile dans le rappel de notre supériorité supposée ou dans l’éclat de nos succès ? Pourquoi n’avons-nous pas le courage de nous interroger sincèrement sur les causes et sur les responsabilités partagées de nos échecs ? Son libre n’est cependant pas pessimiste puisqu’il voit notre avenir à travers quatre propositions : 1) la route que nous suivons mène à la catastrophe ; 2) le redressement dépend de nous, et uniquement de nous ; 3) le sursaut passe par un retour à la réalité ; 4) il peut se produire à tout moment. Faisons-en, non pas des voeux pieux, mais un choix !
François de Closets Avec un sous titre particulièrement concret et évocateur : Quelle France pour nos enfants ?
|fr] écrit des lignes très élogieuses sur la LOLF aux pages 40 à 43. Cela va droit au coeur de Didier Migaud comme au mien. La dédicace de son livre qu’il m’a envoyé juste avant mon départ en vacances, m’a touchée : « Pour Alain Lambert, dans l’espoir que la LOLF transformera enfin la France du Plus encore. En témoignage de sa sincère admiration ». Merci Cher François mais honnêtement, avec Didier, nous savons parfaitement que nous ne méritons aucune admiration, mais nous voudrions tant faire des émules ! La Loi Organique relative aux Lois de Financement de la Sécurité Sociale, bien que récemment réformée, mériterait un sérieux coup de torchon transpartisan, comme nous l’avons fait pour la LOLF.[/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]
M. LAMBERT, l’admiration portée par FDC à votre égard est tout à fait légitime, méritée et partagée: la LOLF constitue une révolution copernicienne dans le domaine des finances publiques et de l’Etat en particulier. Enfin des indicateurs, enfin des objectifs (projet et rapport annuel de performances ), enfin un vote du budget par le Parlement (fini les services votés!!) etc
j’ai toujours aimé lire les livres décapants de F de Closets. Mais je viens de lire une chronique de Alain Duhamel dans Le Point à propos d’une étude Harvard Sciences Po sur la France. Il me semble qu’il y a un pb de cohérence dans les analyses …s’il y avait un front commun peut-être la pression sur les "politiques" pourrait être plus dissuasive et donc efficace!
Le constat est accablant mais maintenant il faut passer à l’action.
Et l’action de Réforme passe nécessairement par le courage politique.
La France en manque cruellement.
Dès qu’un Ministre en dispose et aussitôt les députés ne soutiennent pas parce qu’ils ont peur de perdre leur mandat.
DEVAQUET,JUPPE sont tous sont passés à la trappe et VILLEPIN est en sursis.
Nous avons très peu de temps, sinon ce sera l’entropie de la France si elle n’est pas déja commencée .
Faire comprendre que réformer les retraites n’a d’autre but que de les sauver
Faire comprendre qu’il faut maintenir notre budget militaire
Faire comprendre que l’education nationale doit être réformée
faire comprendre qu’il faut maintenir le nucléaire en attendant un décollage des énergies alternatives.
Mais faire comprendre vite pour agir.
je ne sais plus quel auteur disait que "toutes les sociétés sont mortelles " La France est curable mais ne tardons plus .
Quels sont nos problèmes, nous le savons. La difficulté n’est pas de les comprendre, mais de fédérer les volontés pour les surmonter. Or nous voyons la démagogie tellement forte, avec le concours actif des media, que nous devons mesurer nos espoirs et grandement affermir nos résolutions. Il faut, en quelque sorte, aller chercher les Français.