Inauguration ce soir à 17 heures, en Alençon, de la plate-forme logistique de « Secouristes sans Frontières » de la délégation de Normandie, dont le responsable est l’excellent Philippe Coquain. Cette visite était passionnante, très pédagogique. Philippe, avec sa passion si entraînante, nous a découvert l’incroyable organisation dont s’est dotée cette ONG qui part, bénévolement, au secours des populations en détresse, partout dans le monde. J’avais, comme chacun de vous, l’idée de la formidable générosité qui anime ces secouristes, mais j’ignorais beaucoup des technologies qu’ils utilisent pour porter secours, retrouver au plus vite les personnes qui peuvent être ensevelies sous des tonnes et mètres de décombres. C’est une organisation quasi-militaire mais génialement orientée secours. J’ai été épaté. Ils sont au top de la technologie. Ils sont passionnés. Ils sont fiers de porter les couleurs de la France. Ils ne rêvent que d’une chose : servir, aider, soulager, secourir l’humanité souffrante. Je recommande à tous ceux qui s’ennuient et se demandent ce que la société pourrait faire pour eux de passer les voir, ils trouveront immédiatement réponse à leur question et surtout le sens qui manque à leur vie. Car, quel bel exemple ils nous donnent !
Photo du Groupe qui nous accueillait ce soir.
C’est bien le propre des hommes que de vouloir sauver le monde quand ils s’évertuent à le détruire. Nous sommes un pays qui se paie le luxe de vouloir sauver le monde. Nous serions bien avisés d’apprendre de cette manie qui n’est que le signe criant de notre incapacité à nous sauver nous-mêmes. La France est bourrée de pompiers, sauveteurs en mer, en forêt, en montagne, de Pharmaciens Sans Frontières , et autres médecins du Monde. Sans compter les comités de jumelages innombrables qui veulent à tout prix aider les gens du monde. Pourvu qu’il y ait des subventions et des dons à déduire des impôts. La Coopération Décentralisée officialise quasiment l’obligation des français à sauver le monde qu’ils le veuillent ou non. Quelle misère que d’en être rendu à ce point de paralysie que de vouloir tant aller voir ailleurs la misère sans avoir le courage de se prendre soi-même en main.
Autrefois, les femmes qui n’avaient rien d’autre à faire que la charité dans les diocèses étaient prises pour des imbéciles. Vous parlez d’une évolution.
Je connais trop bien cet Etat France pseudo-salvateur vu de l’autre côté de la barrière et je n’en suis pas fière. On rentre à la maison et on a la conscience tranquille. En attendant, les oubliés restent des oubliés.
Je suppose que l’exemple confirme la règle.