En Alençon, dans ma maison, regardant le jardin, là où je me sens le mieux. Une hospitalisation, même choisie, – ce qui était mon cas, – peut vite partir en vrille, pour une imprudence, un simple geste malencontreux, ou une faiblesse non identifiée, et vous mettre soudain en grande difficulté. Je rentre circonspect sur cette évolution qui voit co-habiter le développement le plus sophistiqué des techniques les plus en pointe avec une désinvolture parfois désarmante. On rencontre des gens admirables qui accomplissent, comme un apostolat, une mission d’une beauté absolue : soigner les malades. quelques soient l’heure, le jour, la nuit, dimanche, fête, parfois pour une rémunération sans rapport avec les responsabilités et les heures réelles travaillées. Voilà plusieurs années que je me promets de travailler sur « l’économie de la santé », – c’est à dire la santé explorée sous toutes ses facettes, – je vais m’y mettre. Au fait, initialement il s’agissait d’une opération du pied. Elle a été réussie à merveille. Je pense aller beaucoup plus vite que l’an passé dans ma rééducation. Je pourrais ensuite courir de nouveau dans les jardins du Luxembourg.
Le pied cousu au Point d’Alençon. A éviter pour les « âmes sensibles » !
C’est le pied !
Nous sommes heureux de voir que votre opération s’est bien passée, et nous apprécions votre activité de blogueur effréné.
Nous vous souhaitons un prompt rétablissement, en attendant de vous retrouver pour un jogging au Luxembourg !
A très bientôt
L’équipe de Blog &Breakfast
http://www.blogandbreakfast.com
Pour l’empreinte : le bleu te va mieux que le rouge !
Courir?
mon père m’a enseigné que passé un certain âge (>50) et quelles que soient les chaussures dites pour courir, ce qu’il faut c’est marcher. Marcher offre l’avantage aussi de vivre la nature et donc de l’infuser partant d’aider à la réflexion..;tout en marchant!
De plus, courir fatigue et le coeur et les hanches
voilà une excellente nouvelle, bon rétablissement
La photo atteste vraiment que la politique vous casse les pieds !
Excellente cette photo ! On dirait une peau de bébé !!! Je m’interroge donc : "est-ce bien votre pied ?" Mais les marques me portent à croire que ce pied est authentiquement le vôtre.
N’allez cependant pas voir là un ton sarcastique de ma part! Loin de là. Je ne voudrais pas que vous pensiez que j’imaginais votre pied tout flétri ;-))
C’était juste une petite tranche d’humour !
Amicalement,
SR
NDLR : J’ai bien noté qu’à mon âge on ne pouvait qu’avoir le pied tout flétri, mais si l’assurance maladie a autant investi c’est qu’elle le trouvait « jeune » ! Je plaisante, mais crois moi c’est bien mon pied. AL.
Je suis heureuse, mais j’ai des regrets.
Je suis heureuse pour vous, mais j’aurai tellement aimé que vous participiez aux débats et au vote sur la DADVSI au Sénat, qui me semble prendre une très mauvaise orientation, notamment pour le logiciel libre, qui sert à faire tourner ce blog, qui servira à l’administration à faire baisser nos impôts et pour lequel beaucoup d’entreprises dans le domaine retiennent leur soufle. Vous avez un avis bien plus éclairé que beaucoup de sénateur et l’on connait les capacités de lobbying des grands groupes industriels pour conserver, au travers de la loi, une dépendance forte de leur clients vis-à-vis de leurs produits.
Revenez dès que votre santé le permettra.
NDLR : Ne pouvant participer au débat, j’ai cependant voté contre la loi, par procuration. AL.
Quel profesionnalisme. Merci.
Très beau jardin. Mes félicitations pour l’entretien.
(humour) Dites-donc, la balançoire de gauche est je suppose la future balançoire de Pauline, mais celle de droite, très à droite, c’est celle pour Nicolas ? Ca serait le pied.
Pieds des stalles
Je regarde mon doigt de pied gauche
Et je me dis : un pied çà a l’air de quoi ?
Ce genre de trapèze improbable et plat
Ce bout du bout du corps
Qui nous tient debout
Par le bas
On dit : tu es bête comme tes pieds
Mais qui a dit que mes pieds étaient bêtes ?
Bien alignés et rangés par taille décroissante
Moi je leur trouve plutôt l’air ordonné
A mes petits doigts de pied
Ils bougent quand j’en ai envie
Mais si jamais l’envie me prend
De lever le troisième en partant de la gauche
– qui est aussi le troisième en partant de la droite,
et pourtant j’en ai cinq à chaque pied –
Sans faire bouger ses confrères
Je risque d’y passer de longues nuits
Tout çà pour vous dire qu’il vaut mieux
Compter sur ses dix bons doigts de pieds
Pour marcher et pour botter les fesses
De ceux qui vous marchent sur les pieds
Remarquez, si vous n’aviez plus de doigts de pieds
On ne pourrait pas vous marcher dessus
C’est chaud, c’est sûr comme une chaussure
Alors gaffe, un conseil :
Tous les soirs, avant de vous coucher
Comptez-les
Vos petits doigts de pieds
On ne sait jamais !
Lucien Toscane – Poète à temps partiel.
En étant sérieux, Monsieur Lambert, n’oubliez pas que ceux qui ont choisi l’apostolat (sic) pour soigner votre pied subissent de plein fouet, à cause d’une supposée rentabilité, les dégats non colatéraux, cela serait trop simple, de votre damnée LOFL.
Parler de rentabilité dans ces affaires de santé est une honte que je ne saurai admettre.
Alain de Caen
NDLR : Comme quoi on peut se prénommer Alain et raconter absolument n’importe quoi ! La LOLF n’est en rien applicable aux établissements hospitaliers. Que par ailleurs, si vous aviez une seule toute petite idée de ce qu’est la LOLF, elle ne parle pas de réduire les moyens ni de les augmenter, elle suggère de les employer au mieux. Si vous voulez tout savoir, dans mon modeste cas, j’ai pu comparer un boulot magnifique de plusieurs heures d’une équipe d’orthopédiste au top, et un geste loupé, par un anesthésiste en 10 secondes qui me vaut des ennuis prononcés pendant 15 jours. Comme quoi, ce n’est pas une question de moyens, mais aussi de conception de ses responsabilités. AL.