Avec l’idée choc du Gouvernement Jospin contre le chômage, ramassée dans la formule « travailler moins pour travailler tous », la Gauche s’est convertie au malthusianisme. Passant à la semaine de travail de 35 heures, la France a testé la version sociale d’une doctrine qui a tout autant inspiré des thèses sur le « renvoi de la femme au foyer » ou «le retour des immigrés au pays ». En effet, l’idée reste la même : le chômage serait du à un excès de travailleurs, non à une insuffisance d’emplois. C’est oublier que les pays où l’on travaille le moins sont ceux qui rencontrent le plus de chômage. Au final, le travail ne se partage guère et réduire les actifs revient à diminuer les emplois, donc sans effet sur le chômage.
Certes, la plupart des salariés en conviendront, la réduction du temps de travail (RTT) a permis l’amélioration des conditions de vie, notamment de ceux qui apprécient le temps libre comme les jeunes parents, les cadres en fin de carrière … et cette liste n’est pas exhaustive. Certains salariés ont bénéficié de congés supplémentaires, parfois jusqu’à 3 semaines. Mais d’une façon générale, les travailleurs les plus fragiles, c’est-à-dire le plus souvent les moins qualifiés ou dans les petites entreprises, ont été pénalisés. Une étude de l’OCDE conclut en 2004 que ces salariés se sont retrouvés « avec moins d’heures supplémentaires, perdant ainsi les primes salariales correspondantes ».
En revanche, à l’observation, les effets favorables d’une réduction du temps de travail sur l’emploi apparaissent très fortement discutables. Ainsi, l’expérience conduite en Allemagne entre 1984 et 1994 s’est faite sans création d’emploi. De même, en France, le passage de 40h à 39 heures en 82 a contribué à fragiliser les emplois peu qualifiés : les salariés ayant bénéficié de la réduction du temps de travail ont été 2 fois plus nombreux à perdre leur poste que les autres.
Certes, Madame Aubry avance le chiffre de 350 000 postes, que l’on retrouve généralement dans la littérature économique. Ce chiffre cependant ne prend pas en compte l’effet d’aubaine, c’est-à-dire le nombre d’emploi qui aurait été créé même sans la RTT. Mais en adoptant les dispositions Aubry, les entreprises bénéficiaient d’aides. Alors, pourquoi s’en priver … Ainsi, l’OCDE constate en 2003 que la loi comporte pour « les entreprises des avantages financiers importants qui ont pu jouer sur les créations d’emploi, indépendamment de la baisse des heures ». De même, l’INSEE relève que la croissance des effectifs a été plus importante dans les entreprises qui ont obtenu des aides que celles qui n’en ont pas obtenu.
Ces avantages ont contribué à accroître les déficits et l’endettement publics, peut être de l’ordre de 100 milliards d’euros, soit 10% de la dette publique hors collectivités locales.
Ne nous leurrons pas : cette politique de court terme pénalisera l’emploi à venir. En 2004, l’OCDE précise que l’essentiel de la croissance des emplois est venu de la croissance retrouvée et conclut qu’ « il n’est pas certain que la RTT ait constitué l’utilisation la plus rentable des fonds publics pour la création d’emploi ».
Autre élément qui invite à la modestie : Bien que présentant la plus faible durée du travail en Europe la France a connu une moindre réduction du chômage que ses partenaires européens sur la période 1996-2002. Avec la même évolution que l’Espagne, la Suède ou l’Irlande, le taux de chômage français eut été inférieur à 7 % en 2002 alors qu’il se situait entre 8,5 % et 9 %.
Par ailleurs, une étude de l’INSEE montre qu’il n’y a pas eu plus de créations d’emploi en France entre 1997 et 2001 qu’entre 1994 et 1997 : l’amélioration de l’emploi est donc bien venue de la croissance économique retrouvée.
Les gains de productivité par heure travaillée ont été stimulés. Sur la période 1996-2002, leur évolution est de 2/3 supérieure à la croissance de la productivité horaire moyenne de l’OCDE, grâce notamment à la flexibilité introduite dans les horaires de travail. Mais, au total, la productivité globale par salarié (la richesse créée par salarié), celle qui détermine le niveau de salaire, a augmenté un tiers moins vite que la moyenne de l’OCDE, avec 2 conséquences : 1) une moindre amélioration du niveau de vie, ce qui est une forme d’appauvrissement 2) l’élimination progressive des travailleurs les moins productifs, ce qui par voie de conséquence permet d’afficher une productivité horaire par travailleur occupé parmi les plus élevée du monde. Cette dernière donnée cesse d’être un bon résultat en regard de ses conséquences sociales.
En conclusion, le bilan des 35 heures est plutôt négatif. Le chômage n’a pas diminué et les mécanismes d’exclusion n’ont pas été attenués. La dette publique, alourdie, constitue une menace pour l’emploi à venir. Nos enfants devront travailler plus longtemps pour rembourser le confort à crédit de leurs parents. Il faudrait mieux favoriser le temps de travail choisi. On ne peut pas à la fois vouloir être riche tout en refusant la création de richesse.
AB Galiani
Les "35 heures" ont évidemment été bénéfiques à ceux qui en ont bénéficié SANS réduction de salaire assortie. J’en fais partie. En outre, je suis à temps partiel réellement choisi (90% sur 4 jours). J’en suis très content. J’ai réellement besoin de ça pour respirer, voire pour ne pas devenir fou (je suis agent de l’Anpe; la direction ne fait jamais obstacle aux demandes de temps partiel en sachant très bien ce qu’elle fait, consciente qu’elle est de la difficulté du métier).
Il est par contre tout à fait évident que les "35 heures" payées 39 ont été néfastes à l’économie. Ce n’est pas du tout la solution que je préconisait à l’époque. Je lui préférais une solution "35 heures payées 35" étant entendu q’un employeur pouvait continuer à pratiquer les "39 heures" mais seulement pour ceux qui le voulaient (cas pris un par un). Au lieu de cela, la dogmatique Martine Aubry a préféré monter une usine à gaz, au frais de l’Etat, c’est à dire aux frais des contribuables actuels ou à venir!
Aux USA la diminution du temps du travail remontait aux années 60-70 mais face à la dégradation conjointe de la situation du marché du travail, depuis les années 80 cette tendance est inversée. A noter que les syndicats (!!) US arguent de la nécessité d’augmenter le temps de travail (et de réduire les congés payés), pour préserver ou créeer de l’emploi. Si c’est vraiment la baisse du chômage qui est recherchée, il existe donc des recettes éprouvées semble t-il. Je pense pour résumer que l’on préfère en France perpétuer un système de précarité sur le marché de l’emploi, pour le bénéfice des gros monopoles privés qui seulent peuvent supporter les charges et surcoûts induits par la réduction coercitive et subventionnée du temps de trvail.
Manque de courage, manque d’ambition, illusion de la richesse inépuisable qu’on peut partager, culture du droit sans devoir : le phénomène 35h peut être remis dans une perspective globale d’une société qui perd pied avec le réel. Et le combat autour du CPE continue ce courant. Démision des leaders politiques et syndicaux qui préférent tenir un discours de mensonge démagogique plutôt que d’inviter à la mobilisation collective.
Les 35 heures ont eu aussi des effets pervers … A quoi donc emploi son temps libre un salarie de l’artisanat , qui a envie d’argent .. Le travail au noir .. Tout cela a ete bon pour devellopper un nouveau marché , celui du bricolage .. Reste les autres qui n’ont pas de qualification particuliere .. obligé de poser des congés deci dela , et de perdre leur temps a ne pas gagner d’argent …Mais cherchant a ne pas le depenser non plus .. Est ce un hasard , si depuis les 35 heures on a vu se devellopper les magasins de bricolage et les supermarché alimentaire a bas prix ..
A cote de cela , les artisants , les Petites entreprises , ont vu leur chiffre d’affaire baisser .. tandis que les charges salariales demeuraient les meme .. mettant en peril les bilans ..
Le dogmatisme de Martine Aubry , de Jospin .. enfants de bourgeois me fait penser a Lenine , Staline , Marx … des idees d’Enarques , basées sur des chiffres , des moyennes , faisant fi de la realité du monde ….
Je Veux bosser plus , je suis las de rester a la maison ,en resistant a l’idee de depenser pour combler mon ennuis .. Je ne vais pas au maroc durant mes RTT .. mais au Lidl , je ne suis pas cadre , je ne rammene pas de PC portable , pour travailler en cachette ..
Je veux un pays libre .. je veux un pays qui respecte les gens courageux et qui n’arase pas les salaires pour que nous devionnions tous SMICARD .. Je suis la de vivre dans le communisme mou d’une droite honteuse … a la botte non de Moscou , mais a celle des audimats et des sondages … Car tout le monde est pour la reduction du temps de travail … mais sans perdre son train de vie .. Mais ca , on a oublié de le noter dans le contrat … Pas calculé , surement …
Ornais
Je connais des pays où vous seriez certainement mieux qu’en France si je m’en tiens aux souhaits que vous formulez. Qui plus est il y a toutes les chances pour que vous contribuiez à faire baisser le chiffre du chômage d’une unité ! D’ici là, comme je suis charitable, quelques pistes pour occuper votre temps libre : marcher (c’est peu honéreux et très bon pour la santé), passez du temps avec vos enfants (si vous en avez bien sûr), c’est un très bon investissement pour leur avenir et pour le pays qui les accueillera une fois devenus adultes ; participer à la vie associative ; fréquenter la bibliothèque (c gratuit et on y apprend des choses), militer pour la cause de votre choix, etc. Et si vraiment vou svoulez gagner un peu plus d’argent, trouvez-vous un deuxième petit job (vous serez alors dans la situation des chômeurs doivent systématiquement trouver un emploi sous peine d’être pris pour des fainéants vivant au crochet de la société). Vous pouvez cumuler jusqu’à 48 h de travail pendant 12 semaines d’affilée (pour s’en tenir à la loi).
" Une étude de l’OCDE conclut en 2004 que ces salariés se sont retrouvés « avec moins d’heures supplémentaires, perdant ainsi les primes salariales correspondantes ». "
L’étude donne-t-elle les raisons de cette diminution des heures supplémentaires ?
A "Vive les 35 heures"
Cette étude de l’OCDE de septembre 2004 n’entre pas dans le détail du mécanisme. En revanche, les dispositifs Aubry traquaient (assouplis depuis) sévèrement les heures supplémentaires, partant du principe – certes évident, mais en économie, il faut toujours se méfier des évidences – qu’elles étaient un frein à l’embauche.
Je reprendrai plus tard dans une synthèse finale l’ensemble des observations, y compris les vôtres … dont quelque part, je me demande si elles ne justifient pas les observations d’Ornais.
Vive les 35 h
Pertinente intervention et conseils intelligents à Ornais : voilà de la saine manipulation et beaucoup de "coeur" de la part d’un adepte de notre bonne Gauche Démago : Ornais a raison sur toute la ligne, et si ce n’était pas le cas, comment expliquez-vous la débâcle, la déroute de Jospin en 2002 : les électeurs sont des ingrats, comme l’avait clamé La Royale au soir du 21 avril ? Ou plutôt avaient-ils faits leur compte et vu qu’il n’y était pas ? Lamentable !
Les 35 heures ont fait beaucoup jaser.
Dans le monde entier nous passons pour le pays des 35 heures et sommes enviés de pouvoir travailler si peu tout en étant si riche.
Mais qu’en est il réellement ?
Combien de personnes sont réellement aux 35 heures ?
Il y en a certes, mais peut être faudrait il faire le décompte. Combien de personnes officiellement au 35 heures le sont a en fait beaucoup plus ?
Personnellement je ne connais pas dans mon entourage de personnes aux 35 heures, y compris les retraités qui se démènent quid pour l’association, quid pour venir en aide aux enfants, etc, etc…
Mes clients, tous des patrons d’entreprises ne comptent pas leurs heures et je le vois à l’heure de leurs appels, 8h pour les plus matinaux et 22 heures pour les couches tard.
Je dépanne l’informatique à tout heure, parfois toute la nuit y compris le dimanche.
Ou sont les 35 heures ?
Peut on arréter de parler des 35 heures et nous faire passer aux yeux du monde entier pour un peuple de fainéant, alors qu’il n’en est rien ?
Combien de personnes aux 35 heures passent un temps inimagineable en transport : 2 h à 4 heures par jour. Pour la personne qui travaille réellement 35 heures, mais qui passent plus de deux heures par jour (10 heures par semaine) voir quatre heures (20 heures par semaine) en transport en commun, ne doit on pas additionner ces temps de transport à son temps de travail ?
De plus en plus le travail s’intellectualise et on peut réfléchir à un problème en dehors de toute considération de lieu et de temps. Que deviennent alors les 35 heures ?
La notion des 35 heures n’est valable que pour un travail de production véritablement vérifiable en terme de temps passé. C’est le cas du travail d’un ouvrier dans une industrie de production (exemple industrie automobile). Mais combien d’ouvrier y a t’il aujourd’hui en France ?
Les employés du tertiaire contraint à des taches quantifiables en temps, ainsi que certains fonctionnaires sont aux 35 heures, mais combien sont ils ?
Combien d’artisans, de professions libérales, de chefs d’entreprises, de salariés conciliant, de cadres, d’hôteliers, de restaurateurs, d’informaticiens, d’immigrés, d’agriculteur,s de vignerons, etc, ne calculent leurs heures ?
La richesse de la France c’est d’avoir un peuple qui n’a pas peur de retrousser ces manches à condition qu’on ne le dépossède pas de ce qu’il a acquis à la sueur de son front, ce qu’ont trop vite tendance à oublier les politiciens qui dilapident sans compter les sommes mis à leur disposition via les impôts.
Les 35 heures sont ils le véritable problème de notre société ?
J’en doute.
le nombre d’heures de la vie d’un homme est limité par définition, mais sa capcité à imagner est illimité.
Il se trouve que j’ai un emploi en horaire posté … bref travail de nuit , d’apres midi ou de matin .. ce qui me laisse du temps de libre .. Le passage au 35 heure a surtout ete l’occasion d’annualiser les heures et de retirer les pauses jusqu’alors payées du temps de travail .. alors effectivement je fait 35 heures .. j’ai perdu le flexibilité du choix de mes dates de congés .. Par ailleurs mes horaires sont plus facilement modifiés ..
L’entreprise y gagne en flexibilité , et n’a pas perdu d’argent ..
Mais moi alors .. qu’ai je gagné au 35 heures .. ? Une heure de pause payée payée .. des jours de congés imposé et des blocages de salaires … Je rajoute que depuis quelques années l’entreprise ne fait plus de benefices ..
Donc l’un dans l’autre , j’ai perdu de l’argent ( car effectivement il n’y a plus d’heures supllementaires ) , et je gagne des journées en milieu de semaine a ne rien faire .. Je serais pourtant heureux ces jours la de travailler ..
Ce pendant ma situation n’est pas la pire .. je connais quelques artisants qui face au 35 heures tirent la langue pour equilibrer leurs comptes , sont inquiet pour leur salariés ( 1 , 2 ou 3 ) car tous ne sont pas de vils patrons indifferents et egoistes .. les autres aillant preféré soit ne pas embaucher , soit partir a la retraite .. Et tous ont mal de cette situation
Les 35 heures ont peut etre apporté quelques chose dans les tres grosses entreprises .. et ont pu permetre de creer de l’emploi .. mais les petites alors , trop souvent oubliées , trop petites pour etre entendues .. et pourtant qui donne le plus de travail ..
Je n’ai pas choisi les 35 h , je veux bosser plus .. Le dogmatisme socialistes issu de la cervelle d’une fille a papa qui a fait Science po ou l’ENA et n’a jamais ete salarié .. est une plaie ..
Je n’empeche personne de travailler 35 heures .. ou moins .. que l’on ne memepeche pas de bosser plus ..
Et Vive les 35 h, concernant nos chômeurs qui ne sont pas des fainéants : je vous signale que dans les Pays Nordiques où le chômage est indemnisé dans des conditions similaires aux nôtres (cad plutôt mieux qu’ailleurs !), il n’est pas question de rester à rien faire : les c hômeurs ne peuvent pas refuser de participer à des travaux d’intérêt général pour la Société qui les paient et les entretient !!! Imaginez le tsunami chez nous si une telle mesure, pourtant de bon sens était appliquée !
Il y en a marre de cette idéologie mortifère gauchisante qui veut qu’on peut être riche sans produire de richesses, cad sans travailler !!!!
Ornais,
Si çà peut vous rassurer (mais c’est plutôt inquiétant en fait !) : je dois pouvoir être située dans la catégorie "classe moyenne/supèrieure", mais quand je remplis un caddy, c’est aussi chez Leader Price… Cherchez l’erreur sur le pouvoir d’achat !
Vive les 35 h
J’imagine que vous trouvez normal que LA LOI fixe un temps maximum de travail aux individus : moi, je trouve çà scandaleux !
Bienvenue au Régime Collectiviste niant toute reconnaissance aux individus eux-mêmes, et Bienvenue à l’Etat Providence : seulement, vous retardez un peu, ce n’est plus possible et il serait temps de le réaliser !
Je fais des cauchemars : "Au secours, l’Etat", j’ai soif (la canicule) : "Au secours, Mr le Ministre de la Santé : c’est à vous de donner à boire à toutes les personnes âgées du pays "!!!
C’est exactement ce que la Gauche a fait entrer dans la tête de ce pauvre peuple, et la soit-disant Droite (enfin, Chirac, mais c’est lui qui gouverne depuis 5 ans) qui n’ose pas remettre les choses en place, cad les individus face à leurs responsabilités d’adultes.
Société d’enfants gâtés, irresponsables et immatures ! Stop au carnage !
Encore un detail ..
Il se trouve en France des gens qui ont de l’AMBITION … qui souhaitent evoluer , faire , plus faire mieux .. et voir leurs efforts recompensés .. Ces gens n’ont pas peur de travail , et le recherchent ..
D’autres se contentent de ce qu’ils ont , un boulot pepere , des revenus suffisants a leur yeux ..
Parfait , le monde n »est pas uniforme , cela fait sa richesse ..
L’etat doit organiser les conditions de la TOLERANCE , laisser les uns , et permettre au autres de faire se qu’ils desirent ..
Tout comme les ecoles et universités ont ete , reouverte par la force ( a cause de quelques excités aussi intolerants et extremistes , comme les terroristes de la RAF ou de la Bande a Baarder qui voulaient le communisme ) l’ETAT se doit de mettre en place les conditions permettant au gens de realiser leurs ambitions … pour la plus grande richesse de notre pays ..
A cette heures , ils sont de milliers de jeunes Russes , ou americains , chinois a tenter leurs reves ..
Lisez donc l’article de Time " The New land of Opportunity" .. Ou auaparavant l’article de Jacques Marseilles .. Voila des mots que l’on ne verra jamais en France .. " Seul un parieur hardi parierait que les Jeunes Français auront un meilleur travail que leurs contemporains Russes " .. Ou iront les invetissement etranger en France ?
Une leger Addenda …
Anne Vous avez raison , je ne pense pas etre au plus bas de l’echelle des salaires … j’ai pu faire des etudes Celles si ont ete fnancées en partie par moi meme en faisant toutes sortes d’emploi comme travailler dans des blocs sanitaires de campings .. Mais aussi grace a mes parents .. Ma mere faisait des menages , quelques heures par ci et par la , sans compter ses heures .. elle parvenait ainsi a des semaines de plus de 50 heures .. comme salarié et sans heure sup ou ancienneté .. Deja a l’ epoque c’etait pas legal …
Aujourd’hui je dis , come vous qu’il y en a marre de ses gardes rouges , bloqué sur une orthodoxie perimée , des idées fausses … Meme Martine Aubry ne travaille pas 35 heures .. Et pas un ne le lui reproche .. Tout comme les bolcheviks , nous subissons le diktat digne d’Orwell .. " Tous les travailleurs sont egaux , mais certains sont plus egaux que d’autres " .. Certains ont l’ambition de devenir cadres , de prendre plaisir dans leur travail ..comme d’autres ont du plaisir dans leur vie de famille , leur vacances ou le benevolat ..L’ambition est une vertu , le travail aussi .. au meme titre que le reste ..
Le problème n’est pas tant les 35 heures que les 35 heures payées 39.
La démagogue irresponsable Martine Aubry ne risquait pas de renconter d »opposition en proposant de travailler moins pour le même salaire.
La mesure aurait pu avoir une certaine portée si cela avait été les 35 heures payées 35.
Je vais vous dire quelque chose :
– je suis pour les 10 heures payées 10 heures, pour les 25 heures payées 25, pour les 35 heures payées 35, pour les 50 heures payées 40, et pour les 50 heures payées 50
– avec des cotisations sociales au prorata (actuellement deux salariés à mi-temps coûtent plus cher à cause des charges sociales fixes) qu’un seul salarié à plein temps, ce qui est totalement aberrant (mais c’est l’administration, que voulez-vous)
Je soutiens la favorisation du temps de travail choisi.
Je souhaiterais aussi que les politiques essayent de faire un minimum de 25h, par exemple en organisant toutes les semaines au moins une réunion publique ouverte à tous (il faut sortir des plans de com (même par blog), ou de la rencontre avec les citoyens que lors d’échéances électorales sur les marchés)!
C’est dommage, il n’y a persomme pour défendre la mesure "35 heures". Le débat en pâtit…
Les 35 heures je n’y ai jamais cru : l’économie n’est pas une machine à raser gratis, ni à produire par magie la même richesse en bossant 35 ou 39 heures.
J’ajouterais qu’il me semble que c’est là, et là seulement, la cause de la hausse des prix observée lors du "passage à l’euro". Alors que l’euro n’y est pour rien, c’est lui qui porte le chapeau.
Néanmoins, j’ai le regret qu’on n’ait pas testé les 32 heures, c’est-à-dire les 4 jours. Pour une période fixée à l’avance 5 ans, avec clause de sauvegarde pour arrêter tout. Sans baisse du salaire net, mais avec baisse du salaire brut de façon à compenser très exactement pour l’entreprise. Ni gain ni perte (ni subvention) pour l’entreprise, mais possibilité d’embaucher 20% d’effectif en plus, sous n’importe quelle forme (heures supplémentaires, travail intérimaire, CDI, apprentissage).
Pour l’entreprise, ça donne la possibilité tourner exactement comme avant, en embauchant en heures sup les salariés … mais aussi plein d’autres possibilités, plus souples, comme de touner 7/7, ou de moduler les semaines en fonction de la charge. On peut espérer que l’entreprise "France" travaille plus et produise plus de richesse, et tout le monde y gagnerait.
Dans cette formule le salarié qui passe à 32 h y perd quand même : le salaire brut c’est (officiellement) du "salaire différé", concrétement ça veut dire que sa retraite en souffre. Mais son quotidien est inchangé, et il a possibilité de bosser comme avant pour récupérer exactement la même chose qu’avant. Il est possible (mais ce n’est pas sur : c’est là que réside le pari) la sécu gagne d’un côté (- de chômage = + de cotisation et – de dépenses) ce qu’elle perd de l’autre (moins de cotisations), auquel cas c’est tout bénéfice, ce qui prouverait que les anciens taux de cotisation étaient pénalisant pour l’emploi.
Il peut aussi vivre comme les gens actuellement à 90% de 35 h.
bref : un truc au moins testable
« Mes … en trois points » disait un grand écran…
Ah! Mon cher Ministre, j’espère que vous vous rappelez!
Les 35 heures, le CPE, les emplois jeunes… les savoirs numériques, l’éducation, la prospective…
Et puis l’ignorance!… L’ignorance et l’ambition du politiquement correcte laissent hors course !
Il faut être bien informé. Les mauvaises informations vous conduisent vers des erreurs fatales
La politique est devenue le discrédit de l’autre et non le credit « pour servir les autres ».
Ne pas se servir, ne pas asservir, mais servir!!! Comme dirait l’autre!!!
Cordialement votre
Matériel pédagogique montrant l’effet destructeur de croissance des 35h:
jdch.blogspot.com/2006/04…
Pour récapituler, au final, il n’y a quasiment personne pour défendre les 35 heures. Comme le souligne Gem, le débat en pâtit. Mais peut être est le signe de l’échec d’une politique …
Il apparaît très clairement que le souhait généralement exprimé défend l’idée du temps de travail choisi : travailler moins ou travailler plus, en acceptant les conséquences … A cet égard, la solution des pays nordiques est intéressante, qui propose un temps de travail adapté aux différents âges de la vie. Ainsi des jeunes parents peuvent travailler moins et compenseront plus tard. Il s’agit toujours cependant d’un temps de travail choisi et non subi.
Personne, parmi les « bloggeurs » ne soutient l’idée que « travailler moins » revient à « travailler tous ». Tout au plus « Vive les 35 heures » donne-t-il quelques idées pour occuper le temps libre … mais il réfute manifestement l’idée d’autoriser Ornais à travailler plus malgré son souhait affirmé ! N’y aurait il pas ici les prolégomènes d’une dérive totalitaire, de celle qui nie les aspirations individuelles. J’ai pour ma part du mal à croire que les individus puissent s’investir valablement dans une œuvre collective lorsqu’ils ne peuvent satisfaire leurs propres aspirations, y compris matérielles.
D’une façon générale, le principe malthusien évoqué supra peut être poussé à l’absurde : supprimerait-on le chômage si nous ne travaillions que quelques heures par semaine ? Certes non, car le pouvoir d’achat, qui est déterminé au bout du compte par la productivité globale du travail, serait si faible que la demande s’effondrerait.
L’observation d’Olivia met l’accent sur un détail important : l’idée d’une rigidité du temps de travail relève d’une conception très « XIXème siècle » de la production, très industrielle , dans laquelle il y a une césure marquée entre l’usine d’un coté et le temps libre de l’autre. Aujourd’hui, la séparation est beaucoup plus floue et je pense que nous sommes nombreux à régler quelques détails professionnels d’une façon ou d’une autre durant nos périodes de congé. La rémunération est la contrepartie d’une productivité qui ne peut pas toujours s’enfermer dans un temps défini et limité.