Ce maudit CPE va donner lieu à une guerre interminable des mots entre : maintien, retrait, aménagement, abrogation, suspension, adaptation. Chacune des parties en présence formulera ses exigences, ses préalables, voulant quoiqu’il arrive avoir le dernier … mot ! Et pourtant le sujet, le seul qui compte, le pire de tous nos maux : c’est le chômage des jeunes. Comment faire, quel instrument inventer pour réduire ce fléau qui frappe notre jeunesse plus que dans tout autre pays comparable au nôtre ? Cet enjeu mérite que tous les amours-propres, les « ego », les arrières pensées syndicales et politiques s’effacent. Et que la volonté de réussir rassemble toutes les bonnes volontés d’où qu’elles viennent. Alors finissons-en avec la guerre des mots et venons-en vite à la trêve des maux pour que cesse cette triste singularité de la France : laisser sa jeunesse à la porte de l’emploi.