Le Ministère des Finances nous informe que les dons exceptionnels consentis aux jeunes générations par leurs parents ont permis de mobiliser 17,8 milliards d’euros entre juin 2004 et le 31 novembre 2005. Cette mesure avait été mise en place en juin 2004 et elle a pris fin au 31 décembre dernier. Elle a permis 1.106949 donations au cours de cette période.
Cette information éclaire la contradiction flagrante qui s’accentue, de jours en jours, entre un Etat qui ne cesse, soi- disant au nom des Français, de compromettre l’avenir des générations futures en accumulant des déficits et de la dette, et des Français qui, dans leur gestion personnelle, se montrent attentifs et généreux pour préparer l’avenir de leurs enfants.
Comprenne qui pourra. Cela me confirme dans l’idée que la seule solution pour résoudre le problème des déficits et de la dette est d’en appeler aux Français !
Cette capacité à la générosité envers leur descendance (et elle seulement) de cette partie de la population encore intéressée par la réduction de l’impôt sur les successions ne fait, à mon humble avis, que démontrer d’une part la volonté des citoyens fortunés d’échapper à l’impôt tout en favorisant leur propre progéniture au détriment de l’intérêt collectif, et occulte au passage la question de ceux qui n’ont que faire de ces grandes manoeuvres fiscales, n’ayant rien à léguer.
Je pensais que nous avions construit l’Europe pour assurer la paix aux générations futures et tenter de créer une véritable fraternité envers les hommes. Je pensais également que la révolte de 1789 trouvait son origine dans l’entêtement d’une certaine partie partie très fortunée de la population à conserver ses privilèges de naissance, alors même que les enseignements des lumières se répandaient dans la population. Les mesures fiscales incitatives de l’ex-Ministre des Finances Nicolas Sarkozy auront pour effet d’aggraver les inégalités de fait, et donc, les tensions à l’intérieur même du territoire français. Par exemple, il faut faire preuve d’un certain aveuglement pour ne pas comprendre que le prix particulièrement élevé de l’immobilier de résidence principale découle en partie de la possibilité qu’ont les français les plus riches de transmettre leur patrimoine et donc leur pouvoir d’achat à leurs héritiers.
Dès lors que l’action du gouvernement consiste à attiser les sources de tension à l’intérieur même de la société, choisir d’agir en faveur de la paix sociale n’est plus un devoir citoyen, mais un choix partisan, surtout si on considère qu’après tout, toute fortune n’a qu’un temps.
Merci De Millesept pour ce commentaire qui éclaire la teneur de l’article de M. Lambert sous un jour radicalement opposé. Effectivement, j’y vois davantage une illustration, présenté avec ce complément d’informations, des égoïsmes individualistes plus que d’une manifestation d’altruisme à l’égard de la collectivité. Ou ‘art d’échapper à l’impôt par tous les voies légales. Il y a aussi l’épargne retraite qui bénéficie de mesures d’encouragement fiscales au profit de ceux qui ont les moyens et au détriment des plus démunis.
Dites-moi les deux au dessus, ne devriez-vous pas recommander purement et simplement la nationalisation de tous les biens privés, ce serait plus simple. A vous lire, on se dit que Besancenot n’est qu’un apprenti !
Vous portez des jugements à l’emporte pièce sans savoir qui sont les donateurs, leur niveau de fortune, si leur patrimoine sert ou non l’emploi. Bref, la détention d’un patrimoine est un délit. L’épargne une honte sans doute.
Bref, vous ne seriez pas fonctionnaire par dessus le marché, tout les deux.
Il m’intéresserait de le savoir afin de savoir précisément si je dois travailler dur chaque jour pour vous payer.
il me semble que nous nous rapprochons l’un de l’autre!
Régis: Enfin, si d’aventure il advenait que vous souhaitez que les actuels retraités continuent à toucher leur retraite d’ici cinq à sept ans (ce qu’à titre personnel je ne souhaite pas), sachez qu’il faudra bien d’une manière ou d’une autre "nationaliser les biens privés" comme vous dites.
Maintenant, si vous me demandez mon avis, je pense qu’il serait plus raisonnable d’arrêter les frais dès à présent : après tout, comme le signale Alain Lambert, soit la situation est équitable et cette génération semble avoir les moyens de sa propre subsistance, soit elle ne l’est pas et autant crever rapidement l’abcès.
Oui, mieux vaut crever maintenant l’abscès ! en effet. Cession de raconter des fariboles aux gens. Ils finiront par se révolter à force d’avoir été trompé par tous les politiques qui se seront succédés pendant 30 ans. L’histoire nous dira s’ils étaient conscients ou non.
"Comprenne qui pourra. Cela me confirme dans l’idée que la seule solution pour résoudre le problème des déficits et de la dette est d’en appeler aux Français !"
En appeler à la générosité fiscalement imposée, ou à la compréhensiondes économies?
Le prix du logement, comme tout bien ou service dépend du rapport offre / demande. Les prix sont trop élevés pour beaucoup.
Si le logement est un gâteau à partager (offre figée) c’est selon De Millesept parce qu’une minorité de fortunés accapare tout… Font ils, par leur demande augmenter les loyers de bas ou moyenne gamme?
Il faut augmenter la taille du gâteau en construisant, y compris des logements accessibles au plus grand nombre, en propriété ou location, par le public ou les privés. Grâce aux encouragements gouvernementaux récents, l’offre augmente vite, on commence à observer, dans certaines villes, des logements neufs vides, puis rapidement une baisse des loyers. C’est la méthode la plus efficace. Que les plus fortunés, les moyens épargnants investissent dans le logement locatif. A condition que les plans d’urbanisme le permettent, que les lois règlementant les rapports locatifs ne dissuadent pas la propriété…
Et que les HLM ne soient pas légalement squattés par des gens qui n’ont aucune raison d’y entrer ou d’y rester au vu de l’évolution de leurs revenus ou de la composition de la famille. Droits acquis…
http://www.unpi.org/journal/Edit...
les echanges ci dessus entre "de millesept", "de millesept ouavant" et "regis" montrent bien que l’enjeu le plus crucial est celui des retraites… surtout dans notre systeme par repartition… il ne faut par être actuaire, enarque ou "x" our comprendre que l’évolution du ratio cotisants sur allocataires conduit à la "faillite" du présent système "français" mais aussi du système américain ou GM (GENERAL MOTORS) ne vaut presque plus rien en Bourse à cause de l’échéance de retraites dans son bilan… ce qui n’est pas le cas de Renault qui bien que pesant le tiers de GM au niveau des ventes vaut deux fois plus en Bourse ! Renault ne supporte pas le poids des retraites dans son bilan: à la différence de GM c’est l’etat francais qui paye les anciens retraités de Renault et les cotisations des salariés présents de Renault ne couvrent certainement pas les retraites de leurs anciens et ceci est vrai pour toutes les Grandes Entreprises Françaises… nous sommes en présence d’un marché de dupes (dupes=futurs retraités français…)
Les donations qui viennent d’avoir lieu ne font que confirmer un phénomène permanent: les plus anciens donnent de l’argent, les parents à leurs enfants, mais aussi les grands parents à leurs petits enfants. Et pas seulement chez les plus fortunés. Il est par exemple de notoriété publique que dans l’ancien bassin minier du Nord de la France, les anciens mineurs, souvent titulaires d’une pension d’invalidité (par ex pour silicose) fiancent toute leur descendance.
Cet état de fait repose sur deux faits positifs: la générosité des plus anciens et le fait qu’ils ont une retraite décente.
Mais elle révéle aussi une anomalie profonde: depuis au moins 20 ans, notre système favorise collectivement les retraités et ceux qui sont en place dans les entreprises, au détriment des générations qui arrivent sur le marché du travail.
Le revenu moyen des retraités est égal à celui des actifs ce qui est aberrant (non seulement parce qu’il n’y a pas de prime à celui qui produit mais parce que leurs besoins sont plus faibles: absence de charge de famille, logement déjà payé etc…)
La focalisation sur la défense de l’emploi existant et non sur le développement, offre à tous ceux qui en sont exclus, et en priorité les jeunes, le seul choix de la précarité et de l’assistance
A JPP: l’Etat Français ne paye que les retraites de ses fonctionnaires, pas celles du privé!!!
A cultilandes: l’augmentation de la construction est d’abord et avant tout le résultat des faibles taux d’intérêt (cad aux actions de Barre , Delors et ceux qui ont continué, et maintenant à l’Euro). les actions gouvernementales n’y sont pas pour grand chose!(les salaires dans la construction augmentent de 1% plus vite que dans les autres secteurs depuis 2000, ce n’est pas un hasard, mais le résultat d’une croissance de l’activité de ce secteur depuis 1998/1999 !)
verel: Je partage totalement votre analyse, et à peu près toutes vos conclusions.
J’ai cependant l’impression que les électeurs ne sont pas tout à fait conscients du fait que l’enjeu de la gestion de la dépense publique est avant tout un conflit de générations, c’est à dire, un conflit d’intérêts entre futurs actifs, aspirants-actifs et actifs et inactifs ou presque inactifs de l’autre. L’inaction sert les intérêts immédiats des aînés, la réforme l’intérêt des générations montantes.
Avec près de 50% de la population active partant à la retraite d’ici 10 ans, il faudra choisir entre perdre l’Euro ou les retraites. Les actifs peuvent s’accomoder des deux solutions. Les inactifs y perdront quelle que soit la solution retenue.
Indépendament des complexes considérations financières sur la viabilité à terme X, Y ou Z de la dette, le fait que ces deux dernières générations n’ont pas voulu rendre aux générations montantes une situation financière lisible ne durera que tant que ces générations tiendront les rênes du pouvoir, ce qui ne saurait durer. D’une manière ou d’une autre, la fortune tournera, et tant pis s’il faudra arrêter le système des retraites par répartition pour récupérer l’argent manquant. Après tout, ces générations ne sont-elles pas celles qui apprenaient en classe la fable de la cigale et de la fourmi ?
Or, les alternatives imaginables pour réaliser cette correction ne sont pas si nombreuses.
a verel
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l’état français contribue de maintes façons à tenter d’équilibrer les comptes de systèmes de retraites "privés"
surtout lors de restructurations massives comme dans: l’agriculture, l’automobile, les charbonnages, la chimie, les télécoms et le textile…et cela va hélas s’amplifier dans l’avenir compte tenu des nouvelles contraintes de restructuration et de la dégradation accélérée et inéluctable du ratio allocataires/cotisants
J’ai lu récemment dans un Grand journal du matin que le déficit de la France serait à régler par les générations futures. Evident !
La question posée était celle-ci :
"et si les générations futures refusaient de rembourser les obligations d’emprunt à l’échéance !"
La créance des pères refusée par les héritiers.
Après tout d’autres, qui ont eu (et ont encore, hélas!) les faveurs de nos intellectuels y ont eu recours.
La France, donneuse de leçons impénitente, réduite à l’expédient de l’"Emprunt Russe".
Qu’en pensez-vous ?
Bravo et merci pour votre blog que je consulte avec intérêt.
Je tiens à signaler pour les utilisateurs de Macintosh une application pour suivre en temps réel la dette des Etats-Unis. Nous pourrions avoir la même en France :
http://www.apple.com/downloads/d...
A De Millesept
50% de la population active ne va pas partir d’ici 10 ans. Vous êtes victime des aneries qui ont été émises à propos de soi disant départs massifs (voir mon blog à ce sujet). Toutes les classes d’âges entre 30 et 60 ans sont à peu prés équivalentes (en fait les plus âgées sont moins nombreuses du fait des décés) et celles nées après 1975, un peu moins nombreuses voient cet écart compensé par un taux d’activité féminin supérieur.
C’est donc seulement 25% de la population active qui partira en retraite d’ici 10 ans (et même un peu moins en raison des conséquences de la loi Fillon)
Le rapport Pébereau se trompe d’ailleurs à ce sujet car il dit page 77 qu’il y aura 850 000 départs entre 2005 et 2015 (avec un maximum de 80 000 en 2008, ce qui fait moins d’un dixième de 850 000 mais bref…) alors qu’il évalue les effectifs de la fonction publique à 2 543 351 p 51. Ce qui fait selon moi un tiers des effectifs (soit plus que le quart moyen qui sera celui de la population active) et non la moitié!
Le nombre de retraités va malgré tout fortement augmenter. Il est en effet faible aujourd’hui du fait que les plus de 60 ans (donc nés avant 1945) appartiennent à des classes creuses. On peut estimer que d’ici 20 ans, du fait de l’arrivée des classes plus nombreuses d’après 1945 et de l’allongement de la durée de la vie (si celle ci continue d’augmenter de 3 mois par an), le nombre de plus de 60 ans va doubler en France. L’impact sur le nombre de retraités dépendra de l’âge de la retraite: repousser cet âge est une méthode plus pertinente que d’augmenter les cotisations ou baisser le montant des retraites, mais il faudra sans doute faire les 3 (j’estime qu’il faut plus jouer sur le premier levier, le plus juste socialement, mais cela peut bien sûr se discuter)
A JPP: non l’Etat ne paye pas les retraites des secteurs dont vous parlez. A l’exception d’un seul,celui des charbonnagges. Pour une raison bien simple: ils ont été nationalisés en 1945!
Verel: Vous souhaitez à l’évidence recourir une fois encore aux procédés mis en oeuvre à l’occasion des réformes Balladur/Veil et Fillon, qui font qu’à ce jour ceux actifs qui ont connu plusieurs périodes de chômage non-indemnisé ne sauraient espérer partir en retraite qu’à l’âge de 70 ans et plus, et tout cela au seul bénéfice du maintien d’un "haut niveau de retraite" pour les générations qui partent en retaite après avoir bénéficié de carrières complètes grâce à la politique de protection de l’emploi acquis. A mes yeux, une telle politique consiste précisément à maintenir en vie une situation financière non-viable, en retardant le départ en retraite de certains pour favoriser le maintien des pensions de leurs aînés. C’est donc une politique à la fois inéquitable, cynique, et qui n’adresse en rien le fond du problème.
Je ne doute pas une seule seconde du fait qu’une telle politique séduira cet électorat qui exploita la défiscalisation des dons exceptionnels aux descendants qu’évoquait notre hôte, électoral qui, et les faits le démontre, parvient tout à fait à se dispenser de capitaux manifestement plus utiles à leurs descendants. Je crois cependant que les actifs, et notamment, ceux parmi les actifs qui savent déjà qu’ils n’auront comme retraite que ce qu’ils construiront sur les cendres des systèmes précéents auront peut-être envie de ne pas devoir de plus payer les intérets devenus colossaux d’une dette publique labellée dans une monnaie fragilisée.
à Verel
===== je n’ai pas les mêms informations que vous… les Charbonnages ne sont pas les seuls a avoir été nationalisés: Renault, la SNCF et les Télécoms l’ont été aussi et en 1981 il y a eu nationalisation:
-de quasiment TOUTES les banques,
-d’Alcatel, de Thomson,…
-d’AEROSPATIALE, de DASSAULT,
-d’ELF (avec les conséquences que l’on connait maintenant), de TOTAL,..
-d’USINOR, et autres sidérurgistes
-etc…(curieusement les distributeurs d’eau n’ont pas été nationalisés…?)
les engagements "retraites" de ces groupes ont été maintes fois "allégés" en périodes de restucturation:
lors des plans massifs de départs en retraite "anticipés" et plus récémment lors de la privatisation de FranceTelecom l’Etat a conservé la charge des retraite des "fonctionnaires" de FT…
-cela fait beaucoup plus que les seuls Charbonnages…
Enfin beaucoup de caisses de retraites "privées" sont chroniquement en déficit (celle des Agriculteurs par exemple): n’est ce pas l’Etat qui paye ou qui garantit les "dettes" de ces caisses sans parler du déficit de la Sécurité Sociale qui paye une partie des retraites… Comme d’habitude dans les finances de la France tout est tellement "confus" qu’il est difficile d’y voir clair ce qui conduit à "découvrir" de temps en temps l’étendue du désastre comme pour la dette récemment et cela est HELAS VRAI POUR NOS RETRAITES…
à JPP
La distinction état / caisses de retraites est artificielle: Les "gestionnaires" du régime général sont cooptés (pas d’élection depuis longtemps, me semble t’il), les règles sont établies ou dictées par l’état…
Les régimes "spéciaux" que vous mentionnez ne sont en rien privés, puisqu’ils suivent les mêmes règles (sauf certains) et bénéficient de la compensation démographique du régime général.
A JPP:Les mineurs ont cotiés à une caisse spéciale (la CAN) dont le déficit a été couvert par l’Etat sous prétexte du déséquilibre démographique (réel par ailleurs) de cette caisse
Les autres entreprises que vous citez ont continué à cotiser normalement aux caisses du privé.
Ces entreprises n’ont pas d’"engagments retraites": nous ne sommes pas aux Etats Unis! Elles cotisent sur les salaires qu’elles versent!
A De Millesept : les deux tiers des salariés ne travaillent plus au moment où ils arrivent à l’âge de 60 ans: on est loin des plus de 70 ans dont vous parlez!
La Loi Balladur a modifié le régime des retraites en les indexant sur les 25 meilleures années et non sur les 10 meilleures et , me semble t’il, sur les prix et non les salaires;
à cultilandes
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je suis d’accord avec vous: ces notions de "public" et de "faux privé" illustrent la "confusion française" que je cite dans le commentaire auquel vous "réagissez"
à Verel
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la "confusion" est tellement efficace que vous ne "semblez" plus "voir" la duperie dont nous sommes victimes… les plans de restructuration y compris les centaines de milliers de pre-retraites ont bien été payées par l’état cad "nous les contribuables" c’est encore le cas pour les retraités de France Telecom
qui créent de la valeur pour FranceTelecom mais dont les retraites sont bien assumées par l’Etat …
Cela est d’autant plus grave qu’en partant prématurément à la retraite cette masse croissante de PRE-retraités accélère la détérioration du ratio retraités/cotisants…mettant ainsi en péril les retraites à venir:
-la votre ?
-la mienne !
Ce système de donation semble être une bonne solution pour aider les enfants et petits-enfants !
Mais cela permet aussi à certains parents et/ou grands-parents de régler leur compte avec certains de leur descendance en ne respectant pas la parité entre-eux ! et cela amorce prématurément des conflits qui eux alimenteront les cabinets d’avocats et les prêtoires !!
Les notaires ne sont que les exécuteurs de la volonté de ceux qui font ce qu’ils veulent de leur patrimoine.
Mr LE MINISTRE vous auriez dû prendre les devants en rajoutant une clause de parité entre tous les donataires au premier niveau de la future succession.La notion de quotité ne suffit pas.
Cela a ravivé des vieilles querelles et rancoeurs de successions précédentes et va engendrer bien des drames familiaux.
La seule vérité pour les retraites :
1 – il ne fallait pas mettre à la retraite les Français à 60 ans, sauf ceux qui avaient remplis des tâches pénibles, puisque l’on savait que ns allions vivre plus vieux et souvent en bonne forme ! Et je ne parle pas des préretraites… J’ai travaillé 42 ans et alors… puisque j’étais en forme.
2 – il fallait travailler plus chaque semaine pour avoir une production à meilleure compte et vendre plus à meilleur prix à l’exportation et créer ainsi des emplois ! (le temps n’est pas que de l’argent… et les moyens des salariés ne leur permet pas toujours de partir en vacances à chaque RTT).
Pour les Services, inexplicable que par exemple les infirmières, en nombre insuffisant, ont bénéficié d’une réduction d’horaire – il aurait été plus astucieux de leur donner un meilleur salaire sans réduction d’horaire… et elles auraient été d’accord car leurs remnumération n’est pas importante pour leurs responsabilités.
Quelle responsabilité que celle de l’idéologue socialiste Martine Aubry ! Casser la valeur du travail est un très mauvais service rendu à notre pays.
3 – Une donation à ses enfants ou petits-enfants permet de les aider à acquérir un logement… d’acheter des meubles… et toutes les donations n’ont pas été du maximum autorisé : chacun fait selon ses moyens. Bravo, c’était un moyen de remettre les économies dans la consommation des mènages.
Veral : "A De Millesept : les deux tiers des salariés ne travaillent plus au moment où ils arrivent à l’âge de 60 ans: on est loin des plus de 70 ans dont vous parlez!"
Vous parlez de la situation actuelle, mais vous n’envisagez pas la situation des générations actuellement encore actives pour vingt à trente ans qui sont celles qui, je vous le rappelle, font à ce jour tourner le pays.
J’osais croire que nous perdrions avec Jean-Pierre Raffarin cette obsession suspecte pour la fragilité et la détresse matérielle de nos aînés, et notamment cette exécrable manie qui consiste à prétendre que le destin des aînés d’aujourd’hui est comparable à celui des âinés de demain, mais peut-être me trompe-je ?
J’ai reçu de l’argent et il est sur un compte d’épargne. Je n’ai pas dépensé un euro de plus. Quelle est la part epargne/cosommation ?
Cette mesure entretien de plus la spéculation immobiliere actuelle.
Elle rompt l’égalité devant l’héritage.
Cette mesureest donc très mauvaise.
Assez d’accord avec la remarque precedente… Parmis tout ces milliards, combien ont fini dans un bien immobilier surevalue ? Bref, de l’argent qui partira en fumee des l’explosion de la bulle immo, alors qu’il aurait pu servir a financer des projets industriels ou de recherche generateurs de croissance..