Michel PEBEREAU a remis son rapport à Thierry BRETON ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie ce matin à 8h30, clôturant ainsi la mission qui lui a été confiée sur la dette de la France.
Le ministre s’exprimera sur ce sujet lors d’une conférence de presse aujourd’hui à 14h00 (hôtel des ministres à Bercy), avec Michel PEBEREAU
http://www.minefi.gouv.fr
Lire le rapport :
Lire les nombreuses réactions :
http://fr.search.yahoo.com/search/news?ei=ISO-8859-1&fr=nhp&p=p%E9bereau&c=0
Rapport très intéressant avec des propositions concrètes. Ce qui me rassure, c’est qu’il y a des solutions qui n’ont pas l’air irréalisables.
monsieur le ministre,
A propos du rapport Pébereau, aucune nouveauté sous le soleil tant dans le constat que dans les mesures à prendre…
Reste à savoir si l’action transpartisane permettant la réalisation de ces objectifs sera au rendez vous?
en periode pré electorale rien n’est moins sûr, hélas!
Bonsoir M.Lambert
Je viens de finir la lecture de rapport sur minefi.gouv.fr… et j’ai vu votre nom dans les membres qui ont participé à cette étude..
un rapport clair et net qui a voulu CERTAINEMENT être destiné à la majorité des Français et surtout à ceux et celles qui mettent en péril notre économie..
mais encore un rapport TRES POLITIQUEMENT CORRECT avec L’Administration , la plus grosse consommatrice du Budget..
Ce rapport a été la première annonce sur la TV TF1 au JT de 20h mais en enieme partie du France 2 alias France Intox à 13h ..
Maintenant, il est question d’une Commission…pour cette dette ?
Ah! Monsieur Lambert, combien coute une commission , combien coute un rapport…vous me direz des cacahuettes ..
Et si on commençait par s’attaquer aux cacahuettes et toutle reste…
Je ne veux pas prendre de votre temps …c’était juste qqs mots..je dois retourner à un livre de journalistes " TROP d’IMPOTS TUE L’EMPLOI " avec en entrée : la France est un pays extrèment fertile, on y plante des fonctionnaires et il pousse des impots ( Georges.Clémenceau)..
Ce rapport évoque surtout le train de vie de l’Etat :
Pres de mon dolmicile, demeure un Président d’une haute juridiction administrative, ancien ministre, (of course), mais à la RETRAITE. Une voiture de l’Etat ( généralement une 607 bleue, avec chauffeur) l’attend tous tous les jours au,pied de son immeuble..
Combien ca Coute à la fin de l’année. ? et qui paye ?
Voyez, c’est très simple….je ne vise pas cet ancien ministre, mais je vise le trrain de vie de l’ Etat et celui des droits acquis par ses anciens membres.
Avec toute ma franche sympathie et la main sur mon portefeuille ( presque vidé par l’Etat ) au cas ou l’ETat voudrait me piquer le reste …
Il est encore temps d’appliquer le principe numéro 2 "Ne pas diminuer le niveau global des prélèvements obligatoires pendant la phase de retour à l’équilibre". Ce qui implique, si le parlement s’entête dans cette réforme fiscale au principal bénéfice des 12.000 foyers les plus imposés de France, qu’il compense par quelque prélèvement adapté les 250.000.000 euros manquants. Le Parlement a, en 2006, la possibilité d’agir en retirant au budget de l’état une somme équivalente à celle qu’ils ont retiré des recettes.
Que je sache, le point #3 "Affecter intégralement les recettes exceptionnelles au désendettement, sous réserve des dotations au Fonds de réserve des retraites (FRR)" ne sera pas respecté en l’état des annonces à ce jour en ce qui concerne la cession annoncée des sociétés d’autoroutes. Grâce à la LOLF, le Parlement peut ici agir, au long du budget 2006.
Quand au point #11 "En cas d’annonce d’une nouvelle dépense, préciser la ou les dépenses qui sont supprimées en contrepartie pour le même montant", il appartient au Parlement et à lui seul de le faire respecter.
Concernant le point #16 "Lever tous les obstacles à la mobilité des agents publics", n’est-il pas extraordinaire qu’une secrétaire du ministère de le jeunesse et des sports puisse être nommé sur n’importe quel poste de son ministère sur le territoire, mais ne puisse pas être nommée sur un poste du ministère de l’agriiculture à côté de chez elle ? Le Parlement peut ici agir, avec bon espoir de favoriser le mouvement des agents, et donc, de permettre des suppressions d’emplois moins douloureuses que celles devant inclure de surcroit des mesures sociales.
Par contre, je suis beaucoup plus dubitatif en ce qui concerne le point #19 (Pour renforcer notre croissance potentielle, concentrer les moyens publics au lieu de les disperser, particulièrement dans les domaines des politiques de l’emploi, de l’enseignement supérieur et de la recherche). Je ne vois nulle nécessité d’agir de quelque manière que ce soit ici. Le principe même d’efficacité macro-économique des politiques publiques explicites dans ce secteur restant à établir, surtout au sein de la zone euro.
gandon françois albert: Le consensus bi-partisan était nécessaire en 2001 au vu de l’équilibre des pouvoirs. Aujourd’hui, les choses sont différentes : plus de 120 députés ont été élus, oserai-je dire "par hasard" en 2002. Ils voudront garder leur siège en 2007 (le goût des dorures…). C’est à eux qu’il faudra s’adresser pour leur demander : "qu’avez-vous fait de mon argent, cher député ?". Par ailleurs, une cinquantaine de circonscriptions ne sont restées socialistes en 2002 que par l’union-miracle de la gauche entre mai et juillet 2002. Examiner l’action au parlement des députés concernés est, là aussi, un moyen de prendre citoyennement en compte l’intérêt des générations à venir.
Bonjour Monsieur le Ministre.
Permettez-moi de vous faire part de ma très grande colère !
Car, enfin, on dit tout haut ce que chacun savait depuis longtemps ! Ceci est de la pure manipulation ! J’entendais ce matin Jean ARTHUIS à France Info : c’est ce qu’il a dit d’une manière plus feutré.
Je m’interroge sur trois points:
1. La dette publique appelle une cure d’austérité pour l’Etat et sa gestion. Pas pour le citoyen. C’est aux administrations et aux politiques de gérer avec davantage de sérieux le bien public. Faut-il rappeler que la France comptait 5 millions de fonctionnaires au 31 12 2003 et qu’il y a toujours débat pour savoir s’il faut ou non remplacer les départs en retraite! Monsieur Chirac a largemement concouru à augmenter les déficits et le nombre de fonctionnaires. A quand une repentance sur ce sujet?!
2. M. de Villepin lui-même a annoncé qu’il ne voulait pas s’attaquer à cette question de la réforme de l’Etat avant 2007! Il a déclaré 2005, l’an 1 de la réforme de l’Etat alors que nous avons une mission, un secrétariat d’Etat ou un ministère dédié à cette question depuis plus de quarante ans ! De qui se moque-t-il ?
3. Je voudrai aussi rappeler une tribune libre de M. Axel PONIATOWSKI, chiraquien de pure souche qui, avant le référendum calamiteux, dans Le Figaro, invitait le gouvernement Raffarin à lâcher du lest pour amadouer les électeurs rétifs à " bien voter", " quitte à revenir après à davantage de rigueur" ! ( sic). Comment peut-on changer de politique et de paradigme avec des personnes qui ont si peu de sens des responsabilités ?!
Monsieur de Villepin a dit hier promptement : " Nous avons posé le problème, nous avons les solutions!" Assez de discours bidon ! Le problème est posé depuis longtemps. Plus besoin de rapport. Les solutions sont largement connues. Il reste à VOULOIR et à AGIR. Par exemple : la réforme des régimes spéciaux de retraite ! On attend toujours la sortie des décrêts d’application de la loi Fillon instituant la période transitoire de surcompensation – de 2005 à 2013 – de ces régimes spéciaux aux frais du régime général ! Mais on attend aussi que la réforme de ces régimes spéciaux soit menée ; rien n’a été fait à ce jour ! M. Balladur a "aligné" le privé, pas les autres régimes. Ce sont pourtant eux qui font courir les déficits! Pourquoi un euro cotisé par les uns ne donne pas les mêmes droits en retraite pour tous ? Cherchez l’erreur !
Décidément, notre Vème République a laissé s’instaurer une dérive monarchique de nos institutions. L’un des principaux travers est la possibilité de décider des investissements lourds ( ex : les lois de programmation ), sans contre-partie de ressource préalable. Est-ce que la LOLF est un remède à cette perversion ?
J’espère avoir le plaisir de lire prochainement votre analyse de ce rapport, avec tout l’humour et la compétence en la matière que l’on vous connait.
C’était d’ailleurs le but de ma visite aujourd’hui.
Bonjour.
Je signale une erreur de frappe dans le rapport pébereau page 64. Voici cet Extrait amusant du rapport page 64
a) Notre appareil administratif est affecté par la prolifération des acteurs et des
instruments
……..
[ Quant à la déconcentration, même si elle est tout à fait souhaitable, on peut
s’interroger sur les conditions de sa mise en œuvre. Coexistent en effet aujourd’hui dans la plupart des ministères des structures au niveau régional, départemental, voire en deçà (souspréfectures, subdivisions de l’équipement…), sans que leur nécessité apparaisse aussi clairement que dans le passé, lorsqu’elles permettaient de couvrir un territoire et une population alors largement ruraux. Rien ne permet en outre d’affirmer que la décentralisation vers les
collectivités territoriales se soit accompagnée d’une révision systématique à la baisse des
moyens des administrations déconcentrées. ]
je pense qu’il faut lire Décentralisation au lieu de déconcentration ! dans la
la phrase : Quant à la déconcentration, même si elle est tout à fait souhaitable, on peut
s’interroger sur les conditions de sa mise en œuvre
Car sinon le rapport lance un appel pour souhaiter la deconcentration de nos administrateurs a tous les niveaux ( prefecture etc etc ) Ce qui expliquerai aussi la montée de la dette ? ( Humour )
Quant aux conditions de sa mise en œuvre, je propose un petit verre de bordeaux ce qui résoudrai aussi les excédents de production agricoles !
G pebereau voullait il detecter par ce subterfuge les vrais lecteurs du rapport ?
L’une des causes de l’explosion de la dette?:La politique monétaire absurde de la banque centrale européenne!.Hélas,Jean-Claude Trichet n’est pas aussi pragmatique qu’Alan Grenspan!…Augmenter les taux d’un quart de point alors que l’inflation atteint 2,5%(à cause du pétrole),ce n’est pas très malin…Après le franc fort,l’euro fort risque cette fois de provoquer la faillite de la maison France!…
Je suppose que Didier Migaud, membre de la commission Pébereau (et proche de Laurent Fabius) fait aussi sien l’objectif d’une résorption totale du déficit en 5 ans ? Peut on alors espérer que les principales écuries présidentielles du PS et de l’UMP s’engagent formellement à respecter ce programme de stabilisation des dépenses publiques en euros courants et de maintien du niveau global des prélèvements obligatoires ? Sur ce sujet, peut on y voir l’esquisse d’un socle commun de réformes entre la gauche et la droite pour remettre le pays sur les rails ?
De ce que j’ai lu, j’ai l’impression que le rapport estime que le triatment de la dette conditionne le succès d’un certain nombre d’autres réformes ( modenisation de l’Etat, pérennité de notre système de retraite, développement économique et retour à la croissance. Il faut donc traiter la dette et votre travail, Monsieur le Ministre est salutaire. Mais parmi les difficultés à surmonter qu’énonce le rapport , il en est une que je voudrais particulièrement reprendre en échos à l’un de mes précédents commentaires sur ce même blog. Deux extraits: "Conduire la réforme de l’appareil adminsitraitf est en efffet complexe dans un système ou le nombre d’échelons politique est très importants et le calendrier politique électoral parfois chargé" p.5 ; "Du fait de la multiplication des échelons politiques, la France compte environ 500 000 élus locaux, qui souvent cumulent plusieurs mandats. Les obstacles à la réforme des services administratifs s’en trouvent nécessairement renforcés, le consensus étant plus difficile à obtenir". En matière de décentralisation et d’organisation administrativo-politique de notre territoire, la mère des réformes est encore à venir.
Largo, lisez donc le rapport. Il démontre clairement que les taux d’intérêt ne sont en rien responsables de la dette de la France, pas plus que l’Euro (qui nous sauve de la dévaluation), ou que le traité de maastricht (sans lequel on n’aurait jamais fait aucun effort pour rester en dessous de 3% de déficit pendant quelques années)
La responsabilité repose uniquement sur les dirigeants élus par les français depuis 25 ans. Pour s’en sortir il n’y a qu’une solution c’est qu’en 2007 (ou avant, on peut réver) les Français n’élisent pas une fois de plus un roi de la démagogie ultra-corrompu.
sérieusement, ceux qui ont des enfants peuvent ils faire fi des problèmes de la dette ? Il est une ardente nécessité que de la diminuer au plus vite
Vu l’absence de volonté politique réelle sur la dette, pourra-t-on échapper à un retour de l’inflation pour dégonlfer la bandruche ? J’en doute. Pour plus de détails, voir mon post :
rudelle.blogspirit.com/ar…
1- pourquoi a-t-on confié ce rapport a un chef d’entreprise, premier bénéficiaire de la baisse des impôts, qui appelle les autres se serrer la ceinture, comme Yves Montand autrefois, bien rémunéré pour cela ?
2- La cour des comptes ne pouvait-elle produire le même rapport, est-ce que cela ne relève pas de ses missions ?