J’ai fait un aller – retour en Alençon, avec Nicolas Sarkozy, pour une cérémonie d’hommage solennel à un gendarme de mon département de l’Orne, décédé des suites de blessures survenues en service.

 

 

Le Major Colpart avait 52 ans. Marié, père de 3 enfants. Le 31 août dernier, il a voulu empêcher un homme désespéré de s’immoler par le feu. Au mépris du danger, avec une totale abnégation il s’est précipité pour empêcher son geste fou. Il a subi les pires brûlures qui l’ont conduit à la mort, il y a 2 jours.

La cérémonie était émouvante, elle révélait dans toute sa brutalité l’immense défi auquel sont confrontés nos gendarmes pour faire face à la violence des drames humains qui leur impose jusqu’au sacrifice suprême. Je n’ai cessé de me demander si nous étions bien conscients de l’engagement de ces gendarmes, policiers, pompiers qui risquent leur vie, chaque jour, pour sauver les nôtres.

Ceux qui nous quittent, comme le Major Colpart, en laissant leur propre famille dans la souffrance, nous délivrent un message profond de courage, d’engagement, de responsabilité. Une leçon sur l’état de notre société que nous ferions bien de méditer.