Voilà que la presse bruisse de l’inconvénient supposé qu’il y aurait, pour nos idées, à compter dans nos rangs un second présidentiable. Diable.
Pour mieux éclairer l’enjeu de la prochaine présidentielle, imaginons tout simplement la France à l’image de notre équipe de football.
On ne va tout de même pas se désoler d’avoir un nouveau joueur de talent à notre disposition. Nicolas Sarkozy, à l’instar de Zidane, est, à l’évidence et depuis longtemps, notre meilleur meneur de jeu. Il est partout, à l’avant, au milieu, et à l’arrière, pour sauver nos buts, s’il le faut. En tous cas, des buts, il en marque ! Puis quand on l’invite à quitter l’équipe, ne lui demande-t-on pas de revenir bien vite, quelques mois seulement après l’avoir remercié ? Surtout au lendemain de nos défaites les plus cinglantes.
Aujourd’hui Dominique de Villepin, connu pour être excellent à l’extérieur, joue désormais bien à domicile. Tant mieux !
Nous, ce que nous voulons, c’est que la France gagne ! Qu’elle soit dans le top 5 des pays les plus prospères.
Pour y parvenir, il nous faut aligner la meilleure équipe possible. Nicolas naturellement et Dominique bien sûr. Meilleurs ils seront, plus nos chances seront grandes.
Sont-ils capables de jouer ensemble ? Franchement, je n’imagine pas le contraire, et pour une raison simple : en se neutralisant, nous sommes sûrs de perdre. Ils sont sûrs de perdre. Personne ne leur pardonnerait ni à l’un ni à l’autre.
Alors, la discussion peut porter sur le système de jeu. Faut-il renforcer l’axe central, faut-il déborder sur les ailes ? Faut-il bien occuper le côté droit ? Sans négliger le côté gauche car y existent des opportunités, l’équipe d’en face ayant déserté le terrain. On peut en discuter à l’infini. L’essentiel est que nos meilleurs joueurs s’organisent entr’eux pour que nous gagnions. Gageons qu’ils sauront trouver le bon programme. Car les Français n’attendent plus seulement que l’on joue bien, mais que l’on marque des buts car ils veulent gagner !
Allez la France !
Quelle energie tu as… Maintenat le probleme n’est pas d’aligner des joueurs de talent, le probleme est de designer le capitaine de l’equipe…Quand Zidane est revenu sous la pression de ses electeurs et des SPONSORS, il est revenu au poste de capitaine…
Amities
On peut toujours rêver car l’histoire politique française contemporaine est , en ce domaine, le miroir du côté obscur, voire caché de l’âme des hommes et nous enseigne que les élections sont le plus souvent l’heure des réglements de comptes où tous les coups sont permis, et pas cette "mano dans la mano" entre ZIzou I et Zizou II..
Désolé ! L’homme ( politique) est et reste un loup pour l’homme ( politique ).
Ayant une culture footballistique,votre comparaison m’interpelle et surtout votre suggestion d’occuper un flanc gauche déserté actuellement.
Ce qui m’interesse,ce n’est pas de savoir si la tactique pour gagner sera meilleure à droite ou à gauche,mais en utilisant toute la largeur du terrain pour faire gagner l’équipe et ravir ses supporters.
continuons la métaphore.
N’ oublions pas que votre équipe continue à jouer suite et grace à un match de barrage.
Barrage à quoi ????
Je suis d’accord avec la personne "qui ne fait pas de politique". La métaphore ne décrit pas des situations réelles, elle n’est qu’une figure de style favorisant la compréhension d’une situation. Mais elle invite à lire au 2nd degré. Tout à fait d’accord pour affirmer que l’essentiel est que ce soit la France qui gagne !
Quand à Fred, je ne suis pas sûr de comprendre l’allusion au match de barrage, bien que je connaisse particulièrement le football.n Ou, pour être plus vrai, j’ai parfaitement compris, mais là encore cela suppose un brin de 2nd degré, à défaut, il faut change de style.