Ceux qui n’aiment pas la politique ont bien tort. A l’instar du slogan des Galeries Lafayette, « il s’y passe toujours quelque chose ».

 

 

 

 

Je vous fais l’économie du récit de l’homérique bataille qui s’est enflammée à gauche : on ne compte plus les présidentiables, chaque jour il s’en déclare un.

A droite, point de bataille. Mais quelle course ! hier soir je pressentais les enchères arriver, cela n’a pas tardé. Le Premier Ministre, ce matin, n’a pas lésiné sur les annonces. Sans doute a-t-il voulu doubler l’UMP qui tient sa convention mercredi prochain. On verra ce qui s’y dira.

En vérité, ce que personne ne souligne assez, c’est qu’il n’y a de moyens pour relancer la croissance par la dépense. En la matière, nous sommes déjà au delà du raisonnable. Le seul moyen de s’en sortir consiste donc à passer par les réformes de structures.

Le vainqueur sera obligatoirement le plus courageux. Celui qui osera s’attaquer aux vrais problèmes, soigneusement esquivés depuis 25 ans, et qui cessera de faire croire aux Français qu’on peut sans cesse augmenter leurs dépenses sans augmenter leurs impôts, sauf, au final, à leur faire perdre leur emploi.