La polémique du jour porte sur la cession de titres détenus par l’Etat dans les sociétés d’autoroutes. Comme trop souvent en France, la discussion est confuse et pour tout dire incompréhensible pour le commun des mortels. Espérons qu’elle s’achèvera rapidement.

 

 

Il s’agit d’abord et avant tout d’une décision concernant la gestion du patrimoine de l’Etat. Le gouvernement fait un choix différent de celui arrêté il y a un an et demi. Il eut mieux valu qu’il l’assume clairement plutôt que vouloir démontrer le contraire par des explications alambiquées.

L’Etat, comme tout propriétaire, peut avoir, à une époque donnée, intérêt à conserver tel ou tel élément de son capital et, à une autre époque, les céder. C’est affaire d’opportunité, et bien malins sont ceux qui prétendent connaître l’ensemble des informations qui concourent à prendre la décision la plus avisée dans une telle problématique.

Pour ma part, je pense que les plus doués de nos gestionnaires sauraient parfaitement nous démontrer, chiffres vrais à l’appui, le bien fondé d’une décision comme son contraire.

Bien plus intéressante, et compréhensible pour tous, est la question de l’affectation du produit de la vente. Car la sagesse populaire nous enseigne qu’il ne faut pas aliéner le capital pour financer des dépenses courantes.

Or, le gouvernement nous doit les garanties les plus sûres en la matière.

Il reviendra d’ailleurs au Parlement, dont c’est le rôle, de veiller à ce que ces recettes en capital soient employées soit au désendettement soit à de nouveaux investissements, notamment routiers. Pas un euro ne doit s’envoler en fonctionnement.

Vous pouvez compter sur moi pour y veiller, le moment venu.