Depuis plusieurs jours le débat sur ce thème flambe autant que les prix du pétrole. Les socialistes réclament bruyamment le rétablissement d’une fausse bonne idée : la TIPP flottante ! Il s’agit en fait d’un dispositif extrêmement coûteux pour nos finances publics et peu profitables pour les automobilistes.
Cependant, la flambée du prix du pétrole ne pose pas moins d’immenses difficultés.
La situation des professionnels qui subissent de plein fouet la hausse : agriculteurs, transporteurs routiers, taxis, pêcheurs, doit être d’urgence traitée par des mesures importantes de réduction de la fiscalité et des charges. Et un point précis doit être fait avec les différentes professions, dès la rentrée, pour mettre en place, avec eux, une adaptation de leur secteur économique à la nouvelle donne pétrolière.
S’agissant du prix à la pompe, essayons de rétablir quelques vérités simples :
• Un État qui accuse un déficit excessif et un endettement abyssal ne peut pas être soupçonnable de s’enrichir au dépend des citoyens puisque ses recettes sont insuffisantes de plus 20 % pour couvrir ses dépenses ;
• Ce dont les Français ont besoin, c’est de transparence. C’est à dire de connaître le montant exact des impôts et taxes supplémentaires qu’ils acquittent. C’est pourquoi, il est indispensable que la représentation du Peuple Français (le Parlement) soit associée au calcul des éventuelles recettes supplémentaires ;
• Puis, les estimations faites de manière incontestable, ces surplus devront être affectés à des emplois qui préparent l’avenir comme les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables.
La réactivation de la TIPP flottante serait inefficace. Imaginons que l’Etat consacre par exemple 200M€, chaque consommateur français ne bénéficierait en théorie d’une baisse que d’environ 1 centime d’euro. Autant dire rien. Tellement rien que les compagnies pétrolières et les distributeurs ne répercuteraient pas cette baisse dans leurs prix. Tout cela aboutirait à dépenser des sommes considérables d’argent public sans effet pour le pouvoir d’achat des Français, alors qu’il s’agit de s’organiser face à une tendance de long terme. Des montants équivalents, pour les économies d’énergie et les énergies renouvelables, donneraient des résultats beaucoup plus fructueux pour l’avenir.
Cela étant, face à ces difficultés, chacun doit prendre ses responsabilités, en ce compris les démagogues qui parlent abondamment de ce sujet sans parfois en connaître tous les ressorts :
• les pays producteurs ne doivent pas oublier qu’en rationnant leur production face à une demande vigoureuse, ils menaceraient la croissance mondiale qui est un bien commun, au devoir de chacun de soutenir.
• l’Etat Français doit relancer vigoureusement les politiques d’investissement public et d’économies d’énergies ;
• les compagnies pétrolières doivent développer leurs capacités de raffinage aujourd’hui saturées.
• Et les consommateurs eux-mêmes doivent se sentir pleinement responsables en adoptant des comportements plus économes.
Le gouvernement a pris la bonne décision. Il peut compter sur notre soutien, sauf s’il envisageait d’utiliser ce surplus de recettes pour financer de nouvelles dépenses de fonctionnement qui grèvent déjà excessivement notre budget.
J’aimerais bien savoir si vous trouvez normale que le prix soit composé de 60 à 79% de taxes !
Bonjour
Je suis étudiant en master 1 économie a l’université de poitiers…
Vous dites "Il s’agit en fait d’un dispositif extrêmement coûteux pour nos finances publics et peu profitables pour les automobilistes."
ceci est entierement faux . Il y a encore 3 ans je payé mon plein ( voitures essence Sp95 35 litres ) 33 euros et aujourdhu je le paie 47.75 euros. ceci représente une somme énorme pour l’étudiant que je suis car j’utilise environ 2 plein par mois. Mais oublions mon cas mais prenons un cas d’ensemble. Un modeste contribuable Qui gagne avec peine 1100 euros par moi et qui doit en plus de ces charges courantes qui représente aujourdhui les 2/3 de ces revenue , paie en moyenne donc 4 plein a 40 litre avec un prix moyen de 1.10 euros ce qui représente 176 euros alors qu’il y a encore 3 ans il payait donc (prix moyen du carburant 0.90 euros) 144 euros. Ce contribuable perd donc plus 30 euros par mois qui aurait put etre consommer dans autres chose et bien souvent des acitvité créatrice d’emploi. Si nous apliquons ceci au 40 millions d’autaumobilistes francais c’est plus de 1.3 milliard d’euros qui manque au circuit économique ce qui représente annuellement plus de 15 milliard deuros. Biensur c’est chiffre sont de simple calcule mais revele bien une réalité ( les indication sur le nombre de pleins et prix moyen du carburant sont par contre vérifiés)
De plus il faut ajouter le facteure psico-sociologique que cela implique. Je parle autour de moi et ce sujet fait grincer des dents. Beaucoups de personne incluent désormais dans leur prix d’achat le cout du transport et sont par conséquent pousser à moins consommer. ( en clair de plus en plus de personne réfléchisse a deux fois avant de consommer ) et ceci n’est pas favorable du tout à la croissance. il y une énorme pertes d’oportunité de création d’emploi par le grignotage execif que représente cette charge de plus et nous pourrions atteindre j’en suis sur une croissance nettement plus importante ( supérieur a 0.5% de celle prévue initialement par la BCE ).
N’Oublions pas que circuler est une liberté et que l’automobile est devenue indispensable dans notre société , en tout cas dans une société capitaliste.
De plus ceci vient encore briser le moral des francais qui sont obligé de suprimer certain loisir nécessaire pourtant au bonne équilibre social et économique.
Alors arretont de dire que la TIPP pese sur les finances publique car c’est tout le contraire.