Le parti Libéral Démocrate tenait son Université d’automne, à Courtomer, dans l’Orne, ce week-end. Au programme des travaux et débats : la place de la France dans l’Europe. Et c’est tout naturellement qu’Alain Lambert, ancien ministre du budget, co-père de la LOLF, spécialiste des finances publiques a répondu, comme de nombreuses personnalités, à l’invitation d’Aurélien Véron. Le Président du Conseil général était aussi heureux que son département soit choisi comme lieu de rencontre par des participants venant de toute la France.
Vous vous en doutez, aux yeux de notre hôte, la France a plus que jamais, une place particulière à occuper au sein de l’Union mais il y a urgence à revivifier l’idée européenne, seule garante des futurs grands équilibres. Il est impératif que chacun se reconnaisse dans cette Europe, lauréate du le prix Nobel de la paix, certes, mais qui a contracté envers le citoyen, une abyssale dette de confiance !
Pour Alain lambert, inscrire l’Europe dans la durée, c’est opter pour le fédéralisme, pour une gouvernance fondée sur la transparence et la responsabilité, sur les valeurs. Il a invité le public et les intervenants à ne pas prêter l’oreille aux esprits chagrins mais à se rappeler plutôt les grandes et belles réalisations, nées de cette fabuleuse entreprise. Il a invité chacun à bâtir l’avenir, à choisir l’audace et l’ambition !
L’Europe est mal en point :
– Le fédéralisme entre les nations est irréaliste, car nous ne parlons PAS la même langue. Il n’y a donc PAS d’espace politique commun. Cela restera donc une affaire de diplomates et de lobbyistes. Du moins tant que le français et l’allemand resteront des langues vivantes (encore un siècle peut-être au moins).
– Le fédéralisme à l’intérieur de chaque nation ne peut pas être uniforme car il y a trop de différences historiques et de sensibilités
– La monnaie unique a échoué (c’était inéluctable, comme un barrage sans déversoir). Deux possibilités existent aujourd’hui :on en sort brutalement ce qui risque de détruire le marché unique et de ruiner nos économies; ou bien on en sort de manière concertée, si possible en revenant à l’étape qu’on a voulu sauter : la monnaie commune; c’est à dire en verrouillant la spéculation entre les nations, mais en permettant des ajustements monétaires entre les nations selon les différentes compétitivités.
– La question de l’Islam est en passe de devenir LA question unificatrice de l’Europe. A la mode Le Peniste ou à la mode Quatari, il ya là un enjeu pour l’avenir…
OK pour une Europe forte et fédéraliste si vous le concevez ainsi M. le Ministre.
Mais alors, une Présidence de l’Europe élue par les peuples au suffrage universel direct et non plus cette supercherie de démocratie de vote des parlementaires européens au parlement qui ne possède quasiment aucun pouvoir et qui nous coûte pas loin de 7000€/mois par député pour ne rien y foutre si ce n’est d’y mettre les pieds au moins une fois par mois pour toucher un traitement. A ce propos, l’abruti de Dati nous a même récemment prouvé qu’il fallait impérativement passer par l’école primaire pour distinguer les couleurs lors d’un vote… Touche rouge, niet, touche verte, yes et la Dati à la ramasse comme d’hab… elle aurait dû faire un gosse avec l’huissier, histoire d’apprendre son métier tant qu’à faire.
M. le Ministre, vous nous vendez une Europe où les peuples n’ont plus leur mot à dire. Où les élection européennes permettent l’élection d’abrutis du type Dati qui n’est jamais aller à l’école de la république et qui se contentent de coucher pour atteindre quelques pouvoirs, Vous essayez de nous vendre une sorte de bureaucratie qui nous ferez revenir plusieurs siècles en arrière. Un peu comme l’élection des sénateurs avec un vote au premier tour pour ceux qui croient en quelque chose ceux-là même élu, qui ne sont que des hommes, votent dans un second temps pour obtenir la plupart des temps des avantages.
En 2005, le gouvernement de droite nous a volé notre choix européen et sincèrement, à daté de ce jour, c’est plusieurs générations de français qui ont perdu confiance en l’Europe.
C’est bien le politique français qui a détruit notre confiance en l’Europe.
Sincèrement, ne cherchez plus. Aux yeux d’une majorité de français, l’Europe est morte et enterrée. vous ne nous la referez plus…
1. Vive l’Europe Fédérale! Vive les Etats unis d’Europe!
2. En 2005, une forte proportion de ceux qui ont voté NON étaient FAVORABLES à une Europe démocratique construite sur la base d’une véritable UNION. On ne leur a pas suffisamment expliqué qu’en votant NON, ils votaient CONTRE le processus de renforcement de la Démocratie en Europe!
3. 90% au moins du contenu du projet de Traité Constitutionnel Européen était déjà en vigueur AVANT 2005 … Toutes les nouvelles mesures visaient à ACCROITRE les mécanismes démocratiques, en particulier à accroitre les pouvoirs du Parlement Européen.