Je me suis rêvé en électeur de la 2ème circonscription des Pyrénées Atlantiques afin de voter pour François Bayrou. Afin de marquer mon attachement, comme celui du peuple français, selon les termes de notre Constitution, à la liberté de conscience, au droit de suffrage, au droit de résistance à toute forme de pression.
Afin de dire NON à une forme d’apartheid avalisant l’idée dangereuse d’une France de gauche contre une France de droite, ou réciproquement. Afin de dire OUI à la France, à une France capable, à chaque fois qu’elle roule au bord de l’abîme, de se redresser soudain dans un esprit de reconquête pour qu’un nouvel avenir puisse naître.
La voie choisie par François Bayrou, dans une atmosphère de fatigue, de crise, de doute, de radicalisation des esprits, a été la plus risquée, mais elle est la plus sincère. Elle est celle qui ouvre une nouvelle voie, la voie d’une réconciliation sur l’essentiel pour réaliser les réformes sans lesquelles notre pays perdra la place qui est la sienne dans le monde.
Les slogans qui nous inscrivent d’office à gauche quand nous ne votons pas à droite ou à droite quand nous ne votons pas à gauche ne peuvent tenir lieu de pensée universelle. Il s’agit uniquement d’une figure de dialectique usée des campagnes électorales dont les peuples ne sont plus dupes.
Je voterais François Bayrou pour redire non au PS et à l’UMP, pour leur répéter qu’à eux seuls, ils ne sont pas la France et qu’à eux seuls, dans l’ivresse de leurs rancunes, ils ne la sauveront pas.
C’est pourquoi, comme de nombreux français de bonne volonté, respectueux des choix de chacun, je voterais pour le candidat du rassemblement de nos forces et de nos énergies pour relever les défis qui nous sont lancés, pour surmonter nos divisions, redécouvrir le sens de la responsabilité collective, pour renouer avec des valeurs communes qui fondent notre nation.
Electeurs des Pyrénées Atlantiques, je vous fais confiance.
Je suis électeur dans l’Isère,donc pas directement concerné
Sauf que tirer un coup à droite un coup à gauche a pour effet à Grenoble par exemple d’avoir un conseiller municipal MODEM, M. de Longeviale pour le nommer qui s’est allié à la gauche socialo-écolo-communiste.
Est-ce un comportement de centriste? Qu’en pensent les survivants de l’UDF?
Quant à moi, gaulliste depuis juin 40, je souhaite vivement que votre girouette retourne à son tracteur.
Salutations,
gF