J’ai eu l’honneur d’être invité à intervenir dans une Conférence organisée par l’Archevêché de Paris et le Barreau de Paris sur le thème de la loi, la famille et l’argent. La présentation de la Conférence est celle suivante : Pratiquement, l’argent devient la valeur suprême dans notre société. Sur le pouvoir de l’argent, la Bible, et particulièrement le Nouveau Testament, propose une pensée claire et forte. Nul ne peut servir deux maîtres… Que dit le droit au sujet de l’argent ? Par l’effet des crises apparaît une tendance de la doctrine qui se propose d’ériger le droit en régulateur de l’argent, que ce soit avec l’Autorité des Marchés Financiers ou la loi de régulation bancaire et financière en encore en terme de droit successoral et familial. Enfin, le rôle de l’argent dans nos sociétés nous renvoie à la place de la gratuité. Représente-t-elle aujourd’hui une valeur susceptible de concurrencer une activité purement financière ?
Ce soir là, la Conférence était présidée par M. Jean Castelain, Batônnier de l’Ordre des avocats de Paris, introduction de la conférence : M. Thierry Massis, avocat à la cour, AMCO. Et j’étais intervenant avec Mme Béatrice Weiss-Gout, avocat à la Cour, ancien membre du CNB.
L’ensemble de la Conférence est à votre disposition sur le site de KTO.
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Et si c’était la loi qui derégulait ? Aprés tout, la crise est venue des Etats qui ont poussé à l’endettement, car ceux qui veulent de l’argent refusent aussi trop souvent de créer les richesses qui générent ces richesses. Que voulez vous ? 30 ans de retraite et parfois plus, 35 h de travail – et parfois moins -, ca a un coût, la paupérisation. On peut multiplier les lois,mais si on ne s’attaque pas à la racine du mal, ca ne sert qu’à aggraver le mal !