Certains militants de tous partis, parfois concentrés sur la défense de leur mouvement politique, (et comment leur en vouloir ?) se demandent parfois si les liens qui unissent leurs responsables ne se défont et se renouent pas au gré des opportunités ?
Pour ce qui concerne notre hôte, il estime avoir conservé avec ceux avec qui il a accompli son chemin des relations cordiales et surtout fondées sur des valeurs partagées.
En témoigne une vidéo retrouvée dans les archives et remise à un format acceptable pour nos lecteurs retraçant un échange vif entre François et Alain sur la question des prestations sociales et de l’assistanat. Lire la suite sur le site de la Tweetcampagne…
M. le Ministre,
Avant tout, j’estime que vous avez toujours été un humaniste des temps modernes à la Jean-Jacques Rousseau. Sans vouloir faire preuve de commisération, vous avez toujours pris le courage de défendre vos points de vue, même si les gouvernants ont appris à vous sanctionner à cause de votre liberté de pensée.
Vos aspirations et points de vue politique n’ont jamais été partisan. D’un principe dichotomique favorisant la droite ou la gauche, vous avez toujours privilégié le mieux disant, privilégiant sans doute le centre même si vous n’aimez pas ce terme au regard de vos convictions libres.
Enfin bref, à bien des égards : vous représentez cet électron libre qui voue une carrière politique à la satisfaction de ses convictions politiques, économiques, budgétaires et sociales alors même que vos contemporains, par manque de conviction, imposent la poursuite dîtes de l’âne bâté, consistant à valider les choix du monarque suprême, celui-là même qui a été élu par près de 54% d’abrutis en 2007, afin de fêter sa victoire au Fouquet’s avec les majors de l’industrie française, symbolisant à n’en pas douter, l’électorat majoritaire de droite…
Néanmoins, Je constate à la vision de cette vidéo que vous êtes l’instigateur de la valeur travail, reprise par sarko comme slogan de sa campagne présidentielle de 2007.
Je constate ensuite que vos convictions humanistes sont compatibles avec celles de Bayrou car fondamentalement, à vos yeux, l’homme, l’être humain, doit être au centre de tout.
En partant du principe que l’être humain est la base de toute réflexion politique (et je parle du fait que même les plus démunis doivent attirer votre attention), alors, j’estime que votre nom s’inscrira dans la postérité.
Monsieur le Ministre. Dès 2002, j’ai appris à vous aimer parce que vous n’étiez pas comme les autres.
En effet, contrairement au cabinet ministériel précédent de gauche (gouvernement Jospin) , j’ai été surpris par votre humanité !
Avec vous M. le Ministre : j’avais le droit de parler et de sourire. Avec vous M. le Ministre : J’ai appris à espérer…