Pour être franc,

j’ai adoré le papier de Pierre Jaxel-Truer dans le Monde Magazine.

Certes, l’article est sympa pour moi, comment ne pas l’aimer. Mais surtout, il est tellement conforme à l’idée que je me fais des années passées dans la politique, de ma tentative de m’en séparer, et de mon retour un peu improvisé.

Le titre résume parfaitement la séquence : candidat sur un coup de tweet !

« Libéral, déçu du sarkozysme, féru de finances publiques tendance rigoriste, disparu des radars, retrouvant une tribune pour soutenir Bayrou à la présidentielle, par une bataille législative à Paris, arbitre du très médiatisé duel fratricide des faux-amis de l’UMP, austère centriste au côté geek, pour défendre bec et ongle l’euro ».

C’est naturellement trop élogieux mais si je pouvais être tout cela j’en serais profondément honoré.

Oui, je suis libéral car je crois que la liberté est une valeur essentielle de la République, de la démocratie. Elle est un vecteur crucial d’épanouissement de la personne humaine. A charge de régulation évidemment.

Oui, je suis déçu du quinquennat. J’ai tort de l’avouer puisque la « bien-pensance » de la petite bourgeoisie dans laquelle les années m’ont installé s’interdit d’en parler.

Oui, je m’intéresse aux finances, non pas comme but, mais comme moyen de garantir une vie décente à tous.

Oui, je crois en la nécessité d’une gestion rigoureuse car toute facilité prise avec le fruit du travail des autres finit mal et trop souvent en banqueroute.

Oui, j’ai appris que la bulle médiatique nous aspire ou nous jette selon le sens d’un vent aussi imprévisible que le hasard.

Oui, je suis heureux de pouvoir m’exprimer de nouveau dans les médias pour promouvoir la candidature de François Bayrou qui est la meilleure option pour gouverner la France au cours des années de tempête qui s’annoncent.

Oui, j’assume totalement mon engagement dans la bataille législative dans la 2ème circonscription de Paris car j’ai l’intuition que les parisiens, qui ne me connaissent pas encore, trouveront que je suis, au final, la meilleure alternative au duel fratricide que se livrent les deux candidats de l’UMP.

Oui, je pense que l’Internet est la révolution technologique qui va le plus transformer les relations humaines au cours des décennies qui viennent.

Oui, l’Euro est la seule œuvre majeure accomplie ces 20 dernières années et la laisser périr serait livrer le continent européen à l’aventure, au déclin, et peut-être à un nouveau conflit tragique.

Pour tous ces motifs et tant d’autres, j’ai aimé cet article. Je remercie son auteur et je m’appliquerai à réaliser les rêves que de nombreux amis et soutiens nourrissent avec moi pour la France, l’Orne et Paris !

Tous ensemble.