Alain Lambert était l’invité, ce jeudi, de l’émission Le Grand Paris sur BFM Business. Une interview de vérité, tonique à quelques heures du discours du Président de la République à Toulon et à une semaine à peine du sommet européen qui devrait décider du sort de l’euro.
Face à Caroline Brun, notre hôte est revenu sur la crise financière majeure que nous traversons et les périls qui menacent notre monnaie unique et l’Europe dans son ensemble. Les défendre doit être selon lui, la priorité absolue des députés qui seront élus en juin prochain à l’Assemblée.
Interrogé sur le plan d’austérité du gouvernement, il a fortement insisté sur l’absolue nécessité de stabiliser les dépenses publiques avant de rechercher de nouvelles recettes. Pour l’ancien ministre du budget, co-fondateur de la LOLF, il suffirait déjà de s’engager à ne pas dépenser plus en 2012 qu’en 2011 pour une mission donnée et de ne pas limiter nos efforts aux seules dépenses de l’État qui ne représentent en fait que 35% des dépenses totales.
Autre sujet d’une actualité brûlante, sa candidature (très geek) aux législatives dans la 2ème circonscription de Paris que se disputent François Fillon et Rachida Dati. Alain Lambert a rappelé que l’UMP n’était en aucun cas propriétaire de la France et que de fait, sa candidature centriste était parfaitement légitime. Visant à réconcilier d’abord deux « très bons amis » martèle-t-il non sans humour, elle donne lieu à une campagne d’un genre très nouveau, peu onéreuse et qui va permettre de mesurer l’influence des réseaux sociaux dans la débat démocratique.
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