Comme toujours quand le temps m’est compté, voici un petit dessin se voulant humoritisque.
Il me semble sujet à interprétation, tant la précarité est vécue douloureusement par beaucoup.
Mais qu’est-ce qui n’est pas précaire aujourd’hui ?
Le mandat du Président de la République ? il lui reste 16 mois !
Celui du Premier Ministre ? pas davantage !
Celui des députés ? Pareil !
Celui des Présidents des sociétés du CAC 40 ? sur un siège éjectable !
Le boulot d’un simcard ? Révocable à tout instant.
Bref, nous sommes dans un monde précaire.
Et si nous nous disions que ce qui n’est pas précaire, c’est la valeur de chaque personne, qui, par son talent, son ardeur, sa volonté, trouvera toujours un emploi quoi qu’il arrive parce qu’elle en veut !
Bravo à tous ceux qui en veulent. Il sont notre chance.
Ceci dit, voici le dessin de Delize qui n’est pas mal :
De plus en plus de précarité dans les nouveaux contrats de travail, pour les jeunes et les moins jeunes….
©delize (Delize – mardi 17 janvier 2006, 10h49)
L’intitulé : " Génération précaire ", sur la nuque d’un adulte semble faire écho en ces temps d’anniversaire à une autre affiche ou peut-être la même personne avec 20 ans de moins et l’insouciance des nourrisons était estampillée : " Génération M… " sur le visage. Oui nous enfants nés sous les deux septennats nous remercions en coeur l’héritage laissé. Gageons par optimisme que cet héritage soit comme le reste : précaire.
Pourrait-on envisager d’élire nos députés, nos maires, et nos conseillers généraux en CNE ?
La précarité d’un majorité croissante n’a d’égale que la solidité des positions d’une minorité qui vit et prospère de la précarité générée autour d’elle!Cette solidité s’appuie sur le refus du changement et la défence bec et ongles de ses ava,tages acquis.
Une image : lorsqu’on empêche l’eau de dévaller la pente par un barrage, sans avoir prise sur l’eau qui afflue, tôt ou tard le barrage est emporté! La question : puisque la France a décidé de mettre un barrage vis à vis du flot de la mondialisation, quand verrons-nous ce flot emporter notre modèle ? Merci M Chirav d’avoir encourager la construction de ce barrage meurtrier !
Est précaire ce qui est incertain, sur le présent et/ou l’avenir. Déjà le terme "contrat précaire" et un oxymoron puisque dans un contrat tout est prévu.
Il n’y pas de précarité à entrer dans une convention avec son employeur et l’état, qui fixe les conditions d’entrée, de vie et de sortie du travail.
idem pour les fonctionnaires?!!!
la precarité vient elle plus d’un contrat ou de 20% de chomeur ??
Je travaille dans un branche qui se porte assez bien. Je travaillais en CDI et je suis passé indépendant. Bizarrement meme si certain pourrait dire que je suis la precarité même (je ne suis pas sur d’avoir du boulot tout le temps je ne touche pas les assédic si je n’ai plus de boulot) moi je ne trouve pas mon secteur se portant bien j’ai quelques belle année devant moi, de l’experience et plus le temps passe plus je me valorise (passé 50 ans ca sera peut etre différent mais c’est un autre problème ….).
Si je ne me laisse pas allez, de la précarité je ne connaitrait que la possibilité de choisir mes projets proffessionels.
Ce n’est pas le contrat qui fait la precarité mais les 20% de chomeur. meme avec un CDI on peut se retrouvé a la rue assez facilement. Victime de harcelement morale de comportement odieux de certain "patron".
Diminué le chaumage vous obligerez les entreprises a mieux se comporté car elle n’auront plus le choix pour embaucher.
c’est un peu simpliste comme vu, je le sais mais je n’ai pas 10 pages de commentaires 😉
Maintenant il est clair que pour moi, plutot que de faire des contrats "particulier" on devrait se dirigé vers un contrat unique et progressif.
Monsieur l’agent feint d’ignorer que les mandats électifs sont pratiquement ,dans la plupart des cas,des CNE que les électeurs ne se privent pas d’utiliser.Personnellement en qualité d’ancien maire de très petite commune ( moins de 1000 H.) j’eusse aimé connaitre les critères d’efficacité définis par les électeurs ( j’écarte les idéoplogies partisanes bien entendu) .Je mets au défi m.l’agent de dresser un cahier des charges cohérent pour les maires de petites collectivités tant sont contradictoires les souhaits des citoyens ( pas bien formés en fait ) et forts les égoismes des uns et des autres ( voir les ghettos pour pauvres par exemple) Comme tout le monde ne peut etre protégé par un statut de fonctionnaire c’est tout le reste qui se trouve en situation de précarité…Que m.l’agent se lance dans la compétition électorale avant de juger ceux,dévoués et compétents pour le plus grand nombre, qu’il envie aujourdh’ui
L’etat de precarite, comme celui de stabilite, est une position relative. En Amerique du Nord, du cadre superieur a l’employe de base, tout le monde est precaire, virable en 15 jours (pas tout a fait dans les memes conditions car il est vrai que les contrats des executifs offrent la plupart du temps des indemnites de sortie tres genereuses). Cette realite globale et locale change toutes les perceptions: du banquier qui considere qu’une demande de credit faite par un salarie peut signifier que l’emprunteur n’aura plus de travail dans 15 jours, au cadre moyen qui ne regarde pas ses subordonnes ou les candidats a l’embauche avec un regard condescendant du genre "j’en suis et pas toi". L’homme est ainsi fait, il est sensible avant tout a la sensation d’injustice. Comment reprocher alors a ce qui deviendra une majorite de precaires de se sentir victimes face a des individus proteges par un bottin legislatif ? En leur expliquant qu’ils ne devraient pas se sentir exlcus parce que la fonction presidentielle est precaire ! N’importe quel nord americain a l’ecoute de cet argument vous rirez au nez tout heureux qu’il soit dans sa situation de precarite. Je lis Tocqueville en ce moment. Permettez moi de citer ce paragraphe : "S’il nous etait possible de remonter jusqu’aux elements des societes et d’examiner les premiers monuments de leur histoire, je ne doute pas que nous ne pussions y decouvrir la cause premiere des prejuges, des habitudes, des passions dominantes, de tout ce qui compose enfin ce qu’on appelle le caractere national; il nous arriverait d’y rencontrer l’explication d’usages qui, aujourd’hui, paraissent contraires aux moeurs regnantes; des lois qui semblent en opposition avec des principes reconnus; d’opinions incoherentes qui se rencontrent ca et la dans la societe, comme ces fragments de chaines brisees qu’on voit pendre encore quelquefois aux voutes d’un vieil edifice, et qui ne soutiennent plus rien." La France aurait-elle vecu par hasard sous un ancien regime fait de privileges ?
Bertrand: au jour d’aujourd’hui, environ 15% des personnes travaillant pour l’état sont sous statut précaire (emplois aidés villepin, contractuels, vacataires, suppéants, supplétifs, etc.) . Certes, il ne s’agit pas des fonctionnaires 🙂 Quand au statut des fonctionnaires d’état ou hospitaliers (ceux de la territoriale n’ont pas l’emploi garanti), le sujet est assez souvent débattu ici pour que j’évite de répéter mes propres arguments (aucune opposition, à condition, par exemple d’une alignement des cotisations et des salaires, notamment pour les cadres)
Dans de nombreuses administrations, les vacataires et autres contractuels bossent dur, les fonctionnaires se la coulent douce! C’est bien confortable pour eux.
La commande a été enregistrée par Magali (hôtesse de caisse, 1218 € bruts/mois, CDD de 3 mois). Conformément aux engagements qualité, dans l’heure qui suit, Robert (employé qualifié, 1375 € bruts/mois, en CDI depuis 9 ans) prend contact avec le fabricant par le biais de la ligne dédiée 24h/24 aux clients référencés. Océane -Karima dans le civil (opératrice, 280 € nets/mois, en contrat local depuis 9 mois) décroche, saisit et annonce une livraison d’ici 16 heures ouvrées maximum. A 1500 kilomètres de là, pratiquement dans la minute, Denis (préparateur, 1250 € bruts/mois, CDD de 12 mois récemment renouvelé) valide le bon craché par l’imprimante à jet d’encre, recherche la pièce dans les rayonnages, l’emballe et la dépose aux Colis. Djamel (chauffeur livreur, 1380 € bruts/mois, CNE depuis septembre) part pour sa troisième tournée quotidienne -la première sous la lumière du jour. L’utilitaire qu’il conduit est neuf, il a été loué pour la semaine. Lors de la remise des clefs, il a réussi à décrocher un rendez-vous, ce soir, avec la jolie Daniela (agent de comptoir, 1300 bruts/mois, en fin de mission d’intérim de 15 jours). La commande est livrée à bon port et dans les meilleurs temps au magasin client. Cette fois encore Djamel n’a pas le temps de demander à Régis (agent de sécurité, 1218 € bruts/mois + prime journalière pour le chien, CDI dans une société de surveillance qui vient de se faire racheter -il l’ignore) s’il avait des nouvelles d’Henri -qu’il remplace suite à une agression durant les troubles récents. Régis, à la demi, quitte sa guérite et remet les paquets à l’économat. Naïma (technicienne de surface, 650 € bruts/mois, CDI à mi-temps), en l’absence de Muriel (employée, 1300 € bruts/mois, CDI, en arrêt maladie) les dépose directement derrière la caisse de Magali.
Monsieur Lacourt (retraité depuis 6 ans, 2313 € bruts/mois en avantages principaux de droit direct), s’il était revenu, aurait pu retirer son robinet déclencheur domestique pour gaz de réseau seulement 4 heures après l’avoir réservé.
Mais Monsieur Lacourt, durant ce laps de temps, est parvenu à trouver exactement la même pièce en surfant sur Internet. Sur le site du fabricant, quiconque peut désormais accéder au catalogue des professionnels. Pour le même prix, le robinet est directement livré à domicile !
Djamel sera peut-être le livreur de Monsieur Lacourt…
Qui hésitera avant de ne pas lui donner de pourboire.
Magali, quant à elle, se fera insulter vertement par Julien (responsable de rayon, 1410 € bruts/mois + primes, en CDI après 18 mois de CDD), devant les collègues, pour avoir oublié non seulement d’exiger un acompte au client mais en plus de ne pas avoir noté un numéro de portable où le joindre. En guise de leçon, Julien demandera à la direction que le montant du robinet soit retiré de sa paye.
Djamel et Daniela n’iront pas au travail le lendemain.
Ils baiseront insouciants et parleront de partir ensemble, ailleurs.
Je suis un brin surpris par le relativisme dont vous faites preuve dans ce mail.
Oui bien sûr un président de la République ou de société, un député ou un smicard sont révocables.
Mais allez savoir pourquoi, je doute que les conséquences pour ce dernier soient les mêmes que pour le premier.
Non je ne dis pas qu’il ne doit pas pouvoir être révoqué mais j’ai du mal à croire qu’une fois qu’il l’ait été, cela le console de savoir qu’un député aussi peut perdre son poste…
A.
yffic31: à l’évidence, les positions électives, même comme simple élu municipal d’une petite commune, suscitent encore bien plus de vocations que … d’élus ! (même s’il est vrai que le problème du manque de candidats aux élections municipales dans les très petites communes existe sans être dramatique) Le jour où tel ne sera plus le cas, il sera effectivement envisageable de voir s’il convient de rendre la fonction plus attractive.
Vous avez voulu faire de la politique ? Aviez-vous besoin d’exercer de telles fonctions pour vivre ? J’imagine que non : alors, ne vous en prenez qu’à vous-mêmes. Que vous le souhaitiez ou non, votre volontariat à ces fonctions est très précisément ce qui vous rend vulnérable aux pressions de vos concitoyens.
Vous devinerez donc bien aisément que je n’envisage guère, à titre personnel, de me lancer en politique.
ce genre de débat aura lieu tant que l’on n’aura pas fait des français des entrepreneurs. Restaurer ce lot-là ou plutôt l’instaurer , qui caractérise l’agir humain, permettrait à la France d’échapper à un destin fâcheux.
Pour ce faire, il faut, je le répète décléricaliser ce pays (reprendre mais à partir d’un pays assaini dans ses fondations, le mot de Guizot!).
Il ne sert à rien par toutes les contorsions de type théologiques que l’on sait de nier l’Homme dans son essence pour en faire une pierre anonyme d’un édifice purement intellectuel donc sans consistance réelle . Ce qu’on n’a cessé de faire.
Comme’nt? Je ne vais répéter ce que l’ai déjà dit et ce que doit aussi, par les moyens, J de Rosnay!
d’accord avec Dominique M. mais disons la VERITE: …LA VIE EST PRECAIRE… toute sécurité statutaire ne peut être accordée que par l’ AUGMENTATION de la précarité d’autrui ainsi en France l’INJUSTE sécurité de 35% (?) est PAYEE par la précarité ACCRUE des autres et un taux de chomage REEL d’ au moins 20% si l’on compte RMIstes et autres SUBTERFUGES
illustration de la précarité de 65% des francais engendrée par la "sécurité" de 35% (plutôt inégalitaire et injuste…)
-novembre 2005 (derniere statistiques)
–radiations ANPE………201 065
–inscriptions ANPE…….393 752
–reprise de travail……..97 544
–PRECARITE ACCRUE…497 273
cela contraste avec l’optimisme de GdeV mais je suis sans doute un "déclinologue"
La nouvelle "mesure" pour l’emploi (le CPE) me conduis, en tant que professionnel de l’emploi (je suis agent de l’Anpe) à dire au Gouvernement : Stop! N’en jetez plus …
Il n’y a pas 36 manières de s’attaquer au problème du chômage : c’est la refonte COMPLETE du Code du Travail dont le volume a triplé en moins de 30 ans!
Il faut TOUT revoir … y compris les mécanismes sociaux auquels nous sommes habitués (indemnisation du chômage, RMI, etc …).
Il faut, désormais réfléchir à la mise sur pied d’une SIMPLIFICATION RADICALE de tout ce bazar et mettre sur pied une allocation d’existence.
TOUT un programme que je développe sur mon blog …
Le remède à la précarité est sans doute d’avoir du courage et des convictions. Le courage d’affronter l’idée que tout est précaire à l’exception des convictions que l’on a.
à Jacques Heurtault: vous avez tout à fait raison mais poussez votre raisonnement…
on pourrait aussi supprimer l’ANPE dont l’efficacité est hypothétique mais dont les coûts sont fixes et devraient être mesurés à l’aune des résultats ?
La solution est de généraliser les parachutes dorés de nos grands précaires, gageons que dans ce cas, celle-ci sera bien mieux acceptée de nos concitoyens.
Quant à la précarité de nos ministres et députés, toute relative, eût égard à une certaine habitude de cumuls électifs et une certaine tendance à la participation à des commissions de tous poils. D’ailleurs ceci fait penser que la politique est peut être aujourd’hui le seul corps de métier dans lequel on peut envisager de passer plus de 20 ans d’affilée, et c’est bien là un des succès dont ses représentants peuvent être très fiers.
si j’ai réagi à l’appréciation globale de M.L’AGENT c’est parce qu’il mettait dans le meme panier les quelques centaines d’élus professionnalisés et les dizaines de milliers de maires de petites collectivités qui se dévouent en permanence sur le terrain avec la motivation forte de SERVIR leurs semblables.Cela a été mon cas ( pendant mon premier mandat je n’ai meme pas perçu d’indemnités et n’ai donc pas cotisé à la modeste retraite…) mais cela m’a été reproché par mon Conseiller Général de l’époque (" je faisais du tort aux autres élus" ).Ce blog initié par un éminent homme politique n’a sans doute pas vocation à entretenir de basses polémiques mais pour la gouverne de m.l’agent je complète mon CV d’ex-agent de l’Etat en lui disant que je me suis trouvé à la tete d’une liste composée en dehors de mon initiative et invité à la présider parce que personne ne voulait assumer la fonction de maire…Je suis très fier de la transformation de mon village par les investissements réalisés aux environs de Toulouse durant mes 2 mandats.Ma liste a été minoritaire au conseil municipal ( j’ai siégé cependant assidument ) pour le 3 ème mandat pour des raisons qu’il serait trop long de développer ici mais je n’en conserve aucune amertume car comme le disait il y a quelques mois ( dans un débat à la TV ) un homme politique belge " la gratitude n’est pas un carburant qui fonctionne en politique " Bien cordialement
yffic31: Mes propos un peu forts avaient surtout pour vocation de faire prendre conscience que ceux qui se dévouent pour l’intérêt public sont souvent en conflit ouvert avec ceux qui ne font que défendre des intérêts corporatistes ou particuliers. Par contre, s’il s’avère, souvent, que ces conflits larvés perdurent, c’est souvent du fait du dévouement de quelques personnes d’une probité souvent indiscutable. Je souhaitais interpeller ces personnes pour les faire s’interroger quand à savoir si, au fond, ils servaient ou non leurs concitoyens en laissant de telles situations ne pas s’effondrer d’elles-mêmes. Vous-même évoquez des relations parfois difficiles avec d’autres élus que vous ayant une autre vision de la politique que vous.
Vous répondez en partie à la question : cette commune qui vous est chère et ses habitants ont bénéficié de votre dévouement. Je n’en doute pas, bien au contraire. Mais si la gratitude n’est pas un carburant qui fonctionne en politique, peut-être faut-il bien admettre que cela provient, en partie, du comportement de ceux d’autant plus attirés par les fonctions politiques qu’il est désormais possible, comme vous le citiez vous-même, d’en faire profession, et notamment, de ceux qui savent cultiver dans l’électorat les loyautés les plus solides, c’est à dire, les solidarités d’intérêt.
Réponse à jpp.
On pourrait, avant d’en arriver à l’extrêmité que vous suggérez (suppression de l’Anpe), entreprendre des réformes simples comme par exemple permettre à l’Anpe de facturer ses prestations aux entreprises, laisser chaque demandeur d’emploi libre du choix de son prestataire (l’Apec, les Missions locales, etc …) et demander à l’Unedic de payer les factures émises par l’Anpe pour le compte du demandeur. Ce serait dejà un grand pas vers une réelle visibilité de l’efficacité de l’Anpe. Je veux croire que vous ne voulez tout de même pas que ce soit le demandeur qui règle les factures relatives aux prestations dont il bénéficie! Pour ce qui me concerne, j’y suis fermement opposé. Il y a beaucoup plus urgent.
à jacques heurtault: vous proposez une "privatisation" de l’anpe… je m’en réjouis !
Non, jpp! Pas une privatisation … en ce sens que la mission de soutien aux demandeurs d’emploi est véritablement une mission de service public. La motivation de l’Anpe ne peut pas être, à mon sens, la recherche du profit. Il serait par contre salutaire que l’Anpe ne soit plus, en permanence, sous la volonté au jour le jour (ou presque) du pouvoir politique. C’est terrible, cette obnubilation sur les chiffres du chômage. Cela fait naitre des comportements pas très sains. Notre boulot, c’est de placer les demandeurs, pas de fournir des statistiques. Par contre, il est bien certain que nous avons besoin d’indicateurs pour piloter tout ça. Il faut que ce soit NOS indicateurs, pas ceux du pouvoir politique, lequel a une autre approche, plus globale.
d’accord avec adrienbb –> on voit bien que les politiques rebondissent quand même pas mal, quand bien même leur statut d’élu soit précaire. Et je ne parle pas de ceux qui regagnent leur corps d’origine dans la fonction publique une fois battu.
Mais bravo à eux d’avoir su ou pu accéder à de telles fonctions, bien rémunérées et relativement sécurisées.
Votre démonstration tendant à les mettre toutefois sur le même plan que l’ouvrière textile picarde qui se fait lourder à 48 ans relève de maladresse.
Ceci ne remet bien sur pas en cause la qualité de vos commentaires dans ce blog, qui fait partie de mes liens "favoris".
Billet : Précaire ?
"Bravo à tous ceux qui en veulent. Il sont notre chance."
Salut Lambert:
Moi j’en veux. J’ai bosse dur. Tres dur. Je suis chercheur. Aux US. Las-bas ils investissent dans leur avenir.
Ma mere en veut. Elle bosse chez les petits vieux. Leur nettoie les fesses et leur fait la bouffe. Ca fait 10 ans qu’elle touche le SMIC avec 3 semaines de vacances par an. Elle vieillit vite.
Heureusement, elle en veut. Pas autant que Sarkosy, non, mais ca l’empeche pas de rever de chateaux.
Mes freres en veulent, mais ils sont en interim. Tu sais ce que ca veut dire ne pas manger suffisamment ? Acheter le produit le moins cher pour sauver un maximum ? Non non, monsieur le senateur ne sait pas ca. Il va de table en table, de diner en diner, entretenir son petit ventre qui s’amolit. Il en veut, hein, le senateur; toute cette bouffe a ingurgiter. En plus il est moderne.
Tu sais quoi, je ne t’en veux meme pas, ni a toi ni a ton ideologie insultante. Un jour, le peuple se levera de nouveau, et ira dans les beaux quartiers dire bonjour aux fils de bourgeois, qui font trois fac et deux ecoles, payees par papa/maman. En chantant: "Ah ca ira…"…
Hein, c’est ca les gens qui en veulent, non ? Ceux qui partent d’en haut et qui y restent. Les autres, ceux qui partent d’en bas, ils ont que leurs yeux pour pleurer et leur rage pour tenir debout. Meme s’ils voient leurs enfants rester en bas, tout en bas.
Le president est precaire, mais tu vas nous faire pleurer ! C’est une insulte a l’intelligence.
Ta revocabilite, mon dieu, si j’osais, si j’avais l’impertinence necessaire, je te dirais ou la mettre, mr le senateur. J’en veux, mais vois-tu, ca me ferait mal d’etre ta chance. Je vais rester aux US finalement.
Pour finir, j’espere que tu en voudras suffisement pour oser publier ce message sur ton blog, monsieur le senateur. Je dois avouer: que tu arrives a ces lignes me ferait deja bien plaisir.
Précaire ?
à jacques Heurtault,
en quoi la mission de l’ANPE est-elle
"véritablement une mission de service public"
par rapport
au boulanger qui nourrit,
au maçon qui bâtit,
au mèdecin qui soigne,
au vigneron qui désaltère
avec votre définition de "véritable service public"
il faudrait beaucoup "nationaliser"
au risque de:
ne plus manger de pain,
ne plus se loger,
ne plus se soigner,
ne plus célébrer le vin,
et de ne pas trouver de travail à l’ANPE…
mais d’en trouver plus efficacement sur "monster.com"
ou autre sites de recrutement
et cela ne coûte rien au contribuable …
Billet : Précaire ?
En lisant jpp, j’en arrive à me demander si je parle bien le français! Disons simplement que le boulanger fabrique du pain non pas pour fabriquer du pain mais pour faire du profit, ce qui n’a rien de scandaleux. Idem pour le charcutier!
L’Anpe, elle, n’a pas reçu pour mission de faire du profit. Si tel était le cas, ça se saurait et ça jaserait …
L’agent Anpe, lui, a des motivations variables. J’en connais un bon peu qui n’ont qu’une seule idée en tête : devenir fonctionnaire parce qu’on a la garantie de l’emploi. J’en connais d’autres qui ont pour simple et très honnête idée de gagner leur vie. Un conseiller débutant ne gagne pas beaucoup plus que le SMIC. Certainement moins que 1,5 fois le Smic.
J’en connais un autre qui ne court pas après l’argent car il a déjà l’essentiel de ce qui permet de vivre mais qui n’accepterait pas pour autant de travailler pour rien.
Un service public peut très bien fonctionner dans le cadre d’une délégation de service public. Pas besoin de nationaliser pour ça!
Si je vous comprends bien, vous voulez que la mission de l’Anpe soit un business comme un autre. En cela nous divergeons. Il faut se hâter lentement …
Billet : Précaire ?
à Jacques Heurtault:
je voulais dire que si les boulangers, les maçons, les medecins et les vignerons
avaient des méthodes de travail aussi inefficaces et coûteuses que celles de l’ANPE:
le pain manquerait, les logements ne se construiraient pas, les malades attendraient, et les vendanges seraient catastrophiques…
c’est ce qui se passait dans les economies "planifiées" d’europe de l’est:
queues devant les boulangeries, familles entassées dans des logements de mauvaise qualité, soins "gratuits" mais pénurie de médicaments, vodka frelatée et piquettes nauséabondes ! c’est pour cela que leurs citoyens ont mis fin à la gabegie…
les services de l’ANPE ne sont pas "PLUS" de "service public" que les autres !