Dans l’état actuel du droit, les élections départementales et régionales sont fixées au 14 et 21 mars prochain. La difficulté est de savoir si la situation sanitaire permettra que ces scrutins se tiennent dans des conditions démocratiques satisfaisantes. L’expérience dégradée des dernières municipales constitue un précédent à méditer, afin d’éviter un 1er tour précédant de 24 heures un confinement, et un 2ème tour reporté 3 mois après. Les partis politiques ne se sont pas grandis lors de cet épisode en réclamant le maintien d’un scrutin dont il savaient pourtant qu’il ne pourrait se tenir dans des conditions normales.
Le journal « Le Monde » publie aujourd’hui un article sur le sujet informant que le Président de la République souhaiterait un consensus des partis. À mon sens, les électeurs sont aussi légitimes que les partis pour donner leur avis.
Pour ma part, je recommanderais que ces élections se tiennent au mois de juin 2021 et non au mois de mars, ce qui offrirait trois mois supplémentaires toujours utiles pour voir peut-être plus clair sur la crise sanitaire, et surtout pour permettre une campagne en plein air, moins dangereuse en terme de contamination. Puis cela nous éviterait le ridicule d’un 1er tour en mars et un possible 2nd en juIn.
La difficulté est grande car deux élections le même jour nécessitent le doublement des scrutateurs, lesquels ne se bousculent pas en période de Covid.
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