La question de l’articulation des politiques décidées par l’État et mises en œuvre par les collectivités locales empoisonne leurs relations. Une défiance sourde et profonde règne. Le doute essaime dans les compétences transférées pour lesquelles l’État est resté prescripteur dans une logique unilatérale. Une alternative sous forme de coopération est possible et proposée. Elle instaurerait une nouvelle ère de confiance mutuelle entre les administrations publiques. Le projet de loi « engagement et proximité » est l’occasion de trancher ce nœud gordien. La méthode de l’immédiateté empruntée en 1981 est la seule efficace. À défaut, d’innombrables contre-feux s’allumeront, alimentant un nouveau débat sans fin, alors qu’il doit être clos maintenant. La promptitude est la clé.
Le gouvernement saisira-t-il l’occasion ?
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RÉCONCILIER LÉTAT ET LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
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