Ce 19 août, au Haras National du Pin, c’était un grand bonheur partagé par tous de de fêter nos médaillés olympiques. Nous avons souhaité le faire au Haras national du Pin, lieu mythique. Lieu où concourent comme en 2014, à l’occasion des Jeux équestres mondiaux, les meilleurs mondiaux du Concours Complet, lieu où se tient actuellement le Grand Complet. Lieu dont le cœur a battu si fort durant les moments si riches des JO de RIO.
L’Orne est fière de son 1er champion olympique ornais dans le milieu équestre, Astier Nicolas, médaille d’or par équipes au concours complet, et d’argent en individuel. Ce benjamin de l’équipe de France, aux origines ornaises par ses grands-parents maternels (Vingt-Hanaps), a véhiculé l’excellence ornaise de la discipline. Sans oublier ces autres cavaliers d’or que sont Thibault Vallette, Karim Florent Laghouag et Mathieu Lemoine qui ont permis de faire briller cette victoire collective lors de JO. Ils nous ont rappelé que « le collectif » est essentiel pour atteindre les plus hauts sommets. Constitué à partir des meilleures individualités, il donne une force décuplée.
L’Orne n’a jamais porté avec autant de fierté son emblème cheval. Mieux, nos médaillés nous ont offert un sentiment inestimable, celui de mériter cet emblème. Ils ont fait vivre la devise « calme, en avant et droit » qui est au fondement des valeurs équestres.
La cérémonie s’est tenue au Haras national du Pin, une merveille forgée par 300 ans d’histoire et dont le potentiel est immense : sport, patrimoine, culture, espace muséographique, accueil de groupes, formations… Ce sont plus de 100 jours de compétitions hippiques qui sont organisées, dont le Grand Complet, une magnifique rencontre qui rassemble toutes les générations.
Cette cérémonie a revêtu une symbolique forte et d’excellence d’un succès mondial. C’est le serment du Pin, le serment de sa renaissance à laquelle nous nous engageons tous. Le Conseil départemental de l’Orne est un acteur majeur du développement de la filière équine et des rendez-vous sportifs d’envergure internationale. Aujourd’hui, il est le garant de la volonté des Ornais de faire revivre le Pin.
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