Hier se tenait au Sénat, à l’initiative conjointe de la Haute Assemblée et de la Cour des Comptes, un colloque intitulé « la comptabilité générale de l’Etat, dix ans après : engager une nouvelle étape ? ». Au même moment, je présidais la session du Conseil Départemental de l’Orne à l’Hôtel de Guise à Alençon. Difficile d’être à deux endroits à la fois. Heureusement, grâce à la complicité du Premier Président Didier Migaud et du Président Gérard Larcher, il m’a été fait la faveur de pouvoir intervenir par vidéo.
Pour ceux d’entre vous qui s’intéressent aux comptes publics, vous pourrez la regarder en cliquant ci-dessous.
En fait, la LOLF, c’est-à-dire la loi organique qui a révolutionné les comptes publics, est une œuvre législative unique dans l’histoire de finances publiques que j’ai eu l’honneur de conduire conjointement avec Didier Migaud, alors député, et aujourd’hui Premier Président de la Cour. Comme toute œuvre de cette portée, c’est avec le temps, avec la pratique, à l’expérience que l’on en mesure l’importance mais aussi les voies de poursuite de la démarche engagée.
Pour moi, finances publiques et démocratie sont les deux doigts d’une même main. Les dissocier, c’est se couper la main.
Nous ne parviendrons pas à sauver notre démocratie, si nous n’avançons pas vers un droit financier plus transparent, plus sincère, plus responsable.
Je continue à travailler aux côtés des meilleurs experts de la matière, qu’il s’agisse des parlementaires, des hauts fonctionnaires, des universitaires pour poursuivre la construction de l’édifice.
J’invite les étudiants en finances publiques à continuer à s’intéresser à cette belle discipline car elle est passionnante !
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