Hier samedi, 12h30, je me suis rendu aux Carrières de Chailloué à l’invitation de Pierre Coppey, Directeur-Général-Délégué de Vinci, d’André Broto, Directeur de la stratégie et de la prospective du Vinci-Autoroute, de Robert Bello, Directeur Délégué IDF Normandie d’Eurovia, et de Mathieu Jacquot, Directeur Régional Matériaux Normandie et Directeur du site.
Voilà au moins 15 à 20 ans que je n’étais pas retourné sur place et j’ai été très impressionné par cet endroit magnifique de notre département de l’Orne, assez méconnu, et donc on n’imagine pas qu’il puisse être très beau, s’agissant de carrières. Tout d’abord, la partie administrative est implantée dans un décor arboré très élégant.
Après avoir regardé des films de présentation concernant les carrières que je vous invite à visionner, nous nous sommes rendus sur site puisque mes hôtes m’avaient réservé un tir de mine auquel je n’avais jamais insisté. C’est incroyablement spectaculaire.
Film de présentation
Les Ornais devraient mieux connaitre ce site remarquablement situé au croisement de nos deux autoroutes et et qui probablement l’un des sites majeurs en France dans sa discipline. Être champions de France ne nous arrive pas si souvent que nous n’avons aucune raison de ne pas nous en réjouir publiquement.
Tir de mine en direct
L’histoire de la carrière
Historiquement, cette carrière a été ouverte en 1900 pour satisfaire les besoins en ballast de la Compagnie des Chemins de Fer de l’Ouest. D’une superficie de 150 hectares, le site est une roche massive avec un gisement de quartzite exploitable sur plus de 100 mètres de profondeur. Après son rachat à la famille Pascual, en 1989, l’entreprise ViaFrance investit dans la construction d’un nouvel ensemble industriel mis en service en 1992. D’une production de 600.000 tonnes par an, les Carrières de Chailloué sont passées à un potentiel annuel de production de plus de 2 millions de tonnes de matériaux (ballast – sables – graves et gravillons routiers. L’autorisation d’exploitation a été renouvelée en 2000 pour 30 ans, avec une production maximale autorisée de 2.500.000 tonnes par an. Les carrières de Chailloué en emploient en direct 50 personnes, opérateurs d’installation, conducteurs d’engins, mécaniciens, laborantins, administratifs, etc.
Une économie gravite autour
Parallèlement toute une économie gravite autour du site via l’ensemble des sous-traitants qui participent à l’élaboration et à l’expédition des matériaux. Les nombreux investissements annuels permettent aux Carrières de Chailloué de rester techniquement à la pointe dans leurs domaines, tant pour l’amélioration des matériaux, des conditions de travail, que pour la réduction des effets générés par l’activité. Certaines photos en sont l’illustration. Elles retracent l’histoire et raconte la belle évolution du site et du métier.
Merci de cette belle visite qui en appelle d’autres !
Laisser un commentaire