Rencontre très constructive ce matin avec Jean-Vincent Placé, secrétaire d’Etat chargé de la réforme de l’Etat et de la simplification, sur la simplification des normes applicables aux collectivités locales.
Il a hérité, durant la dernière phase du quinquennat, de ce chantier colossal mais capital, aussi important, selon moi, que l’assainissement des finances publiques !
J’ai pu constater sa détermination et sa volonté sans faille pour faire avancer ce dossier.
De plus en plus d’acteurs partagent le constat qu’on ne peut plus continuer avec une administration qui ne sert qu’à produire de la norme. Notre casse-tête infernal est de parvenir à identifier où sont les résistances, pour obtenir de meilleurs résultats. Dans le peu de temps qui lui reste, il peut transformer l’essai dans des dossiers où il aura pu détecter le foyer de resistance.
Il s’agit, en la matière, de réaffirmer l’autorité du politique sur l’administration centrale. D’affirmer la supériorité du pouvoir démocratique sur la technocratie.
Je l’ai assuré de ma pleine et entière disposition pour l’accompagner dans cette tâche ingrate mais indispensable, et qui réunit l’ensemble du spectre politique.
Toutes les bonnes volontés doivent unir leurs forces pour faire plier les vieilles habitudes administratives, sans quoi la simplification sera de plus en plus assimilée au châtiment de Sisyphe ! Il est temps d’ubériser le droit administratif, à l’image du droit barbare qui a drastiquement simplifié les raffinements devenus paralysants du droit romain, lesquels raffinements et complexité ont précipité la fin de l’empire.
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