Nous étions plus de 300 maires et adjoints, ce matin, rassemblés à l’Hôtel du Département, à l’invitation de l’Association des Maires de l’Orne (AMO) .
Venus de tous horizons, nous avons apprécié la teneur des messages délivrés fustigeant la prolifération de règles et règlements qui, au lieu d’encourager l’action publique au plus près du terrain, la rendent chaque jour plus difficile, voire impossible !
Il a été dénoncé avec force la mainmise de l’administration centrale – qui reste solidement en place, alors que les gouvernement passent… – sur ce système centralisé qui étouffe les collectivités locales, dont les communes, que l’on devrait bien au contraire aider pour qu’elles apportent à leurs administrés, au plus près des réalités du quotidien, les équipements et services dont ils ont besoin.
Il a été regretté vivement la défausse de Etat sur les collectivités territoriales, leur imposant des charges (bien souvent contestables !), sans leur donner les moyens correspondants ; avec les nouveaux rythmes scolaires, nous avons-là l’un des exemples les plus récents et les plus excessifs ! De quoi donner au président de l’AMO l’occasion d’appeler de ses vœux, une nouvelle fois, le respect de la règle du prescripteur-payeur : « qui commande, paie ! »
Et pour conclure, ont été mis en exergue les propos de Georges Pompidou, alors Premier ministre (1966), plus que jamais au goût du jour !!!
Les applaudissements nourris en disaient long sur la détermination des élus ornais à ne pas se laisser faire, tout en acceptant de contribuer au nécessaire redressement des finances publiques.
L’acte 2 de la mobilisation ornaise est déjà annoncé !
Cliquer ici pour lire les éléments de langage qui ont servi à mon allocution.
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