Ce 20 juillet n’était pas seulement mon anniversaire.
C’est aussi une page de ma vie qui se tourne. Atteint par la limite d’âge, dans la fonction de Magistrat, j’ai quitté la Cour des Comptes hier.
Aucune nostalgie ne m’a gagné. J’ai vécu tant de belles histoires. Le Notariat pendant 35 ans où j’ai eu l’onneur et la chance d’exercer les plus hautes et belles fonctions, tant à l’intérieur qu’à l’international. Le Sénat pendant 20 ans ou j’ai exercé successivement les fonctions de Rapporteur Général du Budget et de Président de la Commission des Finances. La ville d’Alençon où j’ai exercié la fonction de Maire pendant 13 ans, celle de Président de la Communauté urbaine pendant 15 ans. Tout cela en même temps. Ce qui ne m’a pas empêché d’avoir été élu trois fois à la mairie, une première dans l’histoire de la ville, trois fois au Sénat, d’avoir réussi à porter la LOLF sur les fonds-baptismaux, d’avoir transformé le District en Communauté Urbaine, d’avoir réhabilité tout le patrimoine historique d’Alençon. L’expérience du Gouvernement, avec la lourde fonction de Ministre du budget pendant deux ans à Bercy. Le tout grâce à des équipes formidables qui m’ont porté, soutenu, éclairé de leur génie et encouragé de leur foi. Elles m’ont donné la force de surmonter les difficultés et d’aller toujours vers l’essentiel. Ma famille qui m’a accompagné avec une abnégation admirable. C’est une infinie gratitude à l’endroit de tous ceux à qui je dois tout cela qui m’envahit aujourd’hui. Et c’est cette expérience rare dans une vie qui me permet d’affirmer que rien n’est impossible avec un entourage d’excellence. Et rien n’est possible seul.
Puis, il y a eu la Cour, pendant presque 5 ans, où j’ai eu une nouvelle chance de côtoyer de vrais savants des finances publiques, et de poursuivre l’aventure engagée avec le Premier Président Didier Migaud dans la modernisation de l’action publique. Il m’a fait remettre cette semaine la médaille de la Cour et cela m’a beaucoup touché. J’ai remis beaucoup de médailles dans ma vie et j’en ai peu reçu. Elle m’a fait plaisir. Cela a été un honneur et un bonheur pour moi d’achever à la Cour mon parcours dans les finances publiques où je travaille d’arrachepied depuis 25 ans.
Ces pages de vie écrites, l’enthousiasme qui m’habite me donne envie d’écrire de nouvelles pages. Avec notre jeunesse. Des pages, toutes aussi audacieuses et ambitieuses que les précédentes. Ce jourd’hui nous avons inauguré de la fibre optique. L’Orne sera un département pilote en matière de montée en débit tant attendue par nos habitants.
Au Conseil Départemental, il nous reste 5 ans et demi de mandat pour inscrire l’Orne au meilleur rang dans son 21ème siècle. La doter des plus performantes infrastructures, former notre ressource humaine, notamment notrebelle jeunesse, lui donner envie d’entreprendre, de partir à la conquête du monde. De défier la morosité qui nous enfonce dans un pessimisme paralysant. Repartir avec entrain et confiance à la conquête de notre destin. Croire en nous-mêmes, être fiers d’être Ornais et porter tous ensemble l’étendard de notre territoire et de son histoire au plus haut que nous le pouvons.
La vie est merveilleuse. Elle réserve parfois de grandes souffrances. Mais elle ouvre aussi un champ incommensurable d’opportunités. Saisissons-les.
C’est cela le secret du bonheur.
En tous cas, vous pouvez compter sur ma liberté nouvelle pour vous inviter à d’autres conquêtes et vous proposer sans cesse de nous réinventer.
ALAIN LAMBERT fait partie de ces hommes publics -rares – qui génèrent de la loyauté et de la fidélité indéfectibles
la raison en est simple -et certains devraient s en inspirer- c est qu il n y a jamais rien de petit ou de médiocre dans sa pensée et dans son action
je fais partie de la cohorte de ceux qui ont eu l honneur et la chance de le rencontrer par le hasard des affectations administratives
il m a accorde sa confiance et j ai eu aussi l honneur d être son collaborateur
c est un grand privilège sans prix et je le mesure a sa juste valeur
son œuvre -dans tous ses postes -est immense et restera parce qu il voit toujours loin,grand et haut
et le mot FIN n est pas encore écrit dans son aventure et dans son cheminement innovant
on peut deja -dans tous les cas – lui dire MERCI