Notre département s’est très tôt positionné en pionnier pour promouvoir des « communes nouvelles » sur son territoire. En effet, par son histoire, l’Orne est riche de 505 communes pour moins de 300.000 habitants. Il en résulte une grande fragmentation qui peut poser problème à terme, notamment pour le fonctionnement de nos intercommunalités dont l’agrandissement est rendu obligatoire par la loi.
Le 18 septembre 2014, la Préfecture et l’Association des maires de l’Orne invitaient les maires ornais à un séminaire d’information, d’échanges d’expériences sur ce nouveau concept. Il doit permettre de faire émerger une commune nouvelle dotée des principaux équipements et services de proximité, assez vaste pour faire entendre sa voix au sein d’une intercommunalité qui a vocation à s’agrandir, le tout dans le respect de l’identité des communes historiques, lesquelles conservent un Maire délégué, voire un conseil communal, pour l’appuyer dans ses tâches.
À l’invitation de nombreux présidents d’intercommunalités, l’Association des Maires de l’Orne et les services de la Préfecture rencontrent depuis plusieurs semaines, les élus du département afin de présenter à ceux qui n’avaient pas pu se rendre au Conseil général de l’Orne en septembre, le dispositif des communes nouvelles.
Outre l’information délivrée, ces réunions ont donné lieu à des débats nourris, les communes nouvelles suscitant autant d’enthousiasme que d’interrogations.
Après Putanges-Pont-Écrépin, Athis-de-l’Orne, Nocé, Rémalard, le Theil-sur-Huisne, je me suis rendu au Mêle-sur-Sarthe, ce 26 janvier 2015, pour défendre ce nouveau mode d’organisation territoriale qui a déjà conquis trois communes dans l’Orne (Tinchebray-Bocage, Montsecret-Clairfougère, Boischampré). Désormais, il n’y a plus 505 communes dans l’Orne, mais 495.
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